A Châteauvallon le traumatisme de l’extrême-droite reste vivant, et la menace qui pesait au début du festival n’est pas effacée. La vague brune est largement revenue sur Toulon, qui semble prête à renouer avec son passé catastrophique de première grande ville française gagnée par le FN.
Chateauvallon fut, à cette époque, un repaire de résistance artistique,par les musiques et par la danse. Un esprit que la soirée de clôture ne manque pas de rappeler, en progammant le duo de cirque de la Mondiale Générale, Rapprochons-nous, ou comment partager l’espace et vivre à deux en haut d’un étroit piquet. Et le concert conté de Djéké Isaac Koffi, qui invite le spectateur dans son processus créatif, fait de traditions mêlées, et de samples subtils. Tout un monde, africain, commun.
AGNÈS FRESCHEL
Rapprochons-nous et N’Guni, voyage musical en terres africaines ont été donné le 23 juillet à la Scène Nationale de Chateauvallon Liberté