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Au Château de la Buzine, rencontre avec Juliette Welfing, monteuse de Jacques Audiard 

Juliette Welfling, proche collaboratrice du réalisateur, donnait une masterclass au Château de la Buzine ce mardi 17 décembre

À l’occasion de sa série de huit masterclass, le Château de la Buzine recevait Juliette Welfling, monteuse du film Les Olympiades de Jacques Audiard, projeté pour l’occasion. Multi-primée par 5 César et d’une nomination aux Oscars, cette artiste-technicienne a partagé ses 50 ans de carrière, et sa proche collaboration avec Jacques Audiard, devant un parterre d’étudiants en cinéma de la région. 

Architecte du récit 

Sans formation ni matériel à domicile, elle a commencé très jeune, à 18 ans. La monteuse explique que son lancement de carrière était semé d’embuches, car sans école, elle a dû construire son réseau toute seule, s’introduire sur des plateaux ou encore se déplacer dans des salles spécialisées pour le montage pour chaque production. « Aujourd’hui, les étudiants en cinéma rencontrent directement leur réseau à l’école et les logiciels et techniques de montage sont bien plus accessibles ». Depuis sa maison, il est possible de monter des vidéos sur son ordinateur ou d’accéder à des tutoriels de montage sur internet, par exemple. 

Au gré de questions-réponses, la monteuse souligne que son rôle consiste à « sublimer la narration à travers le montage et de renforcer l’émotion ». Elle permet un dialogue entre le récit et l’image : c’est elle qui crée une correspondance émotionnelle qui naît au rythme du montage. « Pouvoir m’amuser à changer la construction du récit », c’est ce que Juliette Welfling aime dans son métier. Dans Les Olympiades, elle explique que le choix noir et blanc permet d’intervertir les scènes plus facilement, en plus de sublimer le décor architectural du quartier. 

Côté technique, elle explique qu’elle préfère commencer à monter pendant le tournage, afin de s’immerger dans le film. Et qu’il est parfois difficile de prendre du recul lorsqu’on a le nez pendant des heures dans les rushs, mais l’important, c’est toujours « de se placer en spectateur ». Pour Juliette Welfling, il faut avant tout « retransmettre ses propres émotions face aux images ».                                                                                                           

Lilli Berton Fouchet

Cette masterclass a eu le  17 décembre
dans le cadre de Cycle Cinéma à la Buzine qui se déroule tous les mois jusqu'à avril 2025
Château de la Buzine, Marseille

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