À la mort de Gisèle Halimi, en 2020, l’artiste multidisciplinaire Estelle Meyer découvre l’œuvre littéraire et l’ampleur du combat de la grande avocate. Nait alors en elle la nécessité de témoigner, de raconter à son tour ses propres expériences de femme pour « en faire quelque chose » comme Halimi a su avant elle transformer ses causes intimes en combat collectifs.
Dans Niquer la fatalité, mis en scène par Margaux Eskenazi, Estelle Meyer fait dialoguer le récit de ses révoltes, de ses joies et de ses traumatismes, avec des fragments de vie de Gisèle Halimi, qu’elle incarne par moment. Parfois, le chant vient remplacer la parole, et la danse s’invite aussi. Accompagnée sur scène de deux musiciens, l’artiste entend créer un moment de communion émancipatrice.
CHLOÉ MACAIRE
Les 27 et 28 mai
Théâtre Joliette, Marseille