Un nouveau festival de cinéma à Marseille ? Un de plus ? Pour célébrer le cinéma, certes, mais aussi mettre en lumière le travail de ceux qui le font, en plus des scénaristes, cinéastes et interprètes : les technicien·nes. Et pour cette première édition, ce sont ceux et celles qui font les décors qui sont mis à l’honneur. Ainsi du 8 au 12 octobre à l’Artplexe et aux Variétés, on pourra voir ce travail à travers des films où les décors, « écrin du film », naturels ou construits, sont particulièrement remarquables. Des avant premières, longs et courts métrages accompagnés par leurs équipes, en particulier par les chef·fes déco, qui pourront expliquer au public comment ils travaillent : leurs choix pour créer l’atmosphère du film, les rapports avec les cinéastes, le « destin » des décors le tournage fini….
Des films en compétition
Pendant ce festival, cinq longs métrages sont en compétition. Le 8 octobre aux Variétés, on verra L’Engloutie, le premier long de Louise Hémon, qui sera présente avec sa cheffe déco Anna Le Mouel. Un film où l’on suit une jeune institutrice envoyée dans une vallée isolée des Hautes-Alpes à la fin du XIXe siècle.
Le lendemain, à 19 h, ce sera Des Preuves d’amour d’Alice Douard dont Anne-Sophie Delseries a conçu les décors : un joli film sur la co-maternité, l’amour et la filiation.
Le 11 ce sera le deuxième film de Romane Bohringer, Dites-lui que je l’aime, adapté du livre autobiographique de Clémentine Autain : un récit de son enfance auprès de sa mère, l’actrice Dominique Laffin, décédée prématurément. C’est sa cheffe déco, Rozenn Le Gloahec qui parlera avec le public. Le 12 à l’Artplexe, Chloé Cambournac viendra présenter le deuxième long de David Roux, La Femme de, un thriller domestique, un film d’émancipation féministe.
Il y aura aussi deux programmes de courts métrages en compétition les 11 et 12 octobre. Avec sur la toile Big boys don’t cry d’Arnaud Delmarle, tourné à Saint-Chamas, ou L’Enfant à la peau blanche de Simon Panay, où l’on voit un enfant atteint d’albinisme, confié par son père à un groupe de chercheurs d’or, cristalliser tous les espoirs.
Une carte blanche est donnée à l’A.R.T.S. (Association régionale des techniciens du Sud-Est) qui présentera le premier long métrage de Léa Fehner, Qu’un seul tienne et les autres suivront (2009), une cinéaste dont on avait apprécié le dernier film, Sages femmes [lire sur journalzebuline.fr].
ANNIE GAVA
Canebière film festival
Du 8 au 12 octobre
Cinémas Artplexe et Variétés