Adapté du roman de Delphine Horvilleur, Il n’y a pas de Ajar s’inspire des doubles de l’écrivain Romain Gary, qui publia sous plusieurs pseudonymes, dont le plus célèbre : Émile Ajar. L’auteure s’est emparée de cette mystification littéraire pour inventer le personnage du fils d’Émile, Abraham, qui vit caché dans une cave qu’il appelle « le trou juif », celui où est morte Madame Rosa, dans le roman La vie devant soi.
Dans cette adaptation pour la scène, Abraham (qui se révèle être une femme, jouée par Johanna Nizard), décortique, en dialogue avec le public, cette imposture littéraire devenue légende, tout en questionnant nos propres masques, identités et fictions. Derrière l’humour, une méditation sur la création, la judéité, la transmission, et la puissance de l’imaginaire face aux enfermements sociaux. M.V.
13 au 18 octobre
Théâtre des Bernardines, Marseille











