Dans un huis clos autant physique que mental, Yes Daddy raconte la relation éphémère entre un escort et un vieil homme souffrant de perte de mémoire. Au fil de la nuit, les frontières se brouillent : le visiteur devient le reflet des fantômes du passé, et le face-à-face se transforme en un étrange théâtre de la mémoire et du désir, où la parole devient piège, où chaque geste dévoile autant qu’il dissimule. Une façon, pour le metteur en scène palestinien Bashar Murkus, d’explorer la manière dont l’intimité, la manipulation et la fiction s’entrelacent jusqu’à rendre la vérité méconnaissable. Laissant planer cette question : la vérité est-elle indispensable, si la fiction nous permet de survivre ?
M.V.
18 et 19 novembre
Théâtre Joliette, Marseille
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