La pièce créée en 2014 avait rendu Jan Martens célèbre. Le chorégraphe flamand y appliquait aux corps des danseurs les principes de la musique répétitive : il s’agit pour les huit interprètes de répéter ensemble un geste simple, un sautillement sur deux pieds d’avant en arrière, les poings collés aux hanches. Et de faire varier, légèrement, au fil du spectacle d’une heure, la figure, en ajoutant quelques déplacements géométriques, des lignes des bras, puis des jeux discrets de lumière, et juste un peu de musique. Celle de Bach, bien sûr, adepte aussi de la rigueur et de la variation. La performance physique est hallucinante, celle de la mémoire aussi, et le spectacle 2.0 fascine toujours autant : qu’éprouvons-nous à regarder cet épuisement des corps ?
A.F.
2 décembre
Les Salins, Scène nationale de Martigues
11 et 12 février
Zef, Scène nationale de Marseille
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