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Esclavage et abolitions, une histoire de France

Dans le cadre du 12 mai, Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition, l’association marseillaise Ancrages, partenaire de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage, propose à la Maison des associations une exposition pédagogique, en 17 panneaux, sur les abolitions de l’esclavage en France. 

Car les abolitions françaises s’écrivent bien au pluriel : l’abolition révolutionnaire de 1794 a été mise en place sur tout le territoire français sauf dans l’Ile Bourbon, mais l’esclavage a été rétabli  par Napoléon dès 1802 : l’Empereur proscrit la « traite » (c’est à dire l’enlèvement et la déportation des Africains) mais revient sur la libération des esclaves et de leurs descendants. Il n’interdit ni le fait de posséder un esclave, ni de le vendre, ni de le maltraiter. 

L’abolition sera définitive en 1848, dès le retour de la République après la Restauration de Louis-Philippe : Victor Schoelcher interdit par décret à tout Français, même lorsqu’il est l’étranger, de posséder un autre être humain Le décret proscrit « tout châtiment corporel, toute vente de personnes non libres ». Il est d’application immédiate, contrairement à l’abolition anglaise qui passait par un stade d’émancipation. Les propriétaires d’esclaves furent indemnisés, pour pacifier la période.  

AGNÈS FRESCHEL

Vernissage le 12 mai à 18h
Jusqu’au 17 mai 
Maison des associations, Marseille 

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