Ana Perez, magnifique danseuse flamenca tient fermes ses appuis. Elle est debout – comme l’indique le nom de la pièce en latin, Stans – pas forcément Mater dolorosa, mais obstinée, et foudroyante de ses talons sur le sol. Reprenant la figure de la mère qui ne fléchit pas face à la crucifixion de son fils, la danseuse réinvente un flamenco qui se nourrit de danse contemporaine et de récits universels.
Tout comme José Sanchez réinvente le théorbe, instrument de la Renaissance italienne, frère de tous les luths méditerranéens au double manche démesuré. Un duo grave, qui fait émerger le passé comme une forme nouvelle.
AGNÈ!S FRESCHEL
15 avril
Klap - Maison pour la danse, Marseille