Depuis 2005, le FiMé, Festival International des Musiques d’Écran, explore les croisements entre musique et cinéma, en créant des ciné-concerts, programmés dans différentes communes de la métropole toulonnaise. Sa 18e édition, du 2 au 10 novembre, prend pour thématique l’amour, ses passions et ses contrariétés. Sous le titre « Je t’aime moi non plus », sept films vont être projetés au cours de sept soirées, du drame au burlesque en passant par la comédie satirique, accompagnés de musique interprétée en live. Et, hors thématique, quatre courts-métrages de Maya Deren, cinéaste expérimentale américaine des années 1940, invisibilisée, dont l’influence artistique est revendiquée notamment par David Lynch. Seule femme réalisatrice présente dans cette 18e édition du FiMé, dans laquelle les films, réalisés dans les années 1920, portent les signatures de Tod Browning, Buster Keaton, Alfred Hitchcock, Buntarō Futagawa, Jacques de Baroncelli, Ernst Lubitsch, Sam Taylor et Fred Newmayer.
Femmes non plus
Sur le versant concerts, les hommes sont également très largement majoritaires : c’est le trio Méandres (Fabien Genais, Emmanuel Cremer, Uli Wolters) qui accompagnera L’Inconnu de Tod Browning (le 2 à Six-Fours) et le pianiste Axel Nouveau pour Les Trois Âges de Buster Keaton (le 3 à Ollioules). Sébastien Arcos, Romain Redon et Laurent Beauchier pour The Ring d’Alfred Hitchcock (le 5 à La Garde) et Yaguara (alias Franck Micheletti) et Jean-Loup Faurat pour les courts-métrages de Maya Deren (le 6 au Télégraphe, Toulon). Et Mauro Coceano et Bastien Ferrez pour So this is Paris de Ernst Lubitsch (le 10 au Pradet). Seules musiciennes invitées, la pianiste Caroline Coq pour Pêcheur d’Islande de Jacques de Baroncelli (le 8, cinéma Le Royal, Toulon) et Fumie Hihara, joueuse de koto, aux côtés du pianiste Sébastien Damiani pour Orochi de Buntarō Futagawa (le 7, Théâtre Liberté, Toulon).
MARC VOIRY
FiMé
Du 2 au 10 novembre
Divers lieux, Toulon Provence Méditerranée
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