Sous la baguette inspirée de Victor Julien-Laferrière, l’Orchestre Consuelo célèbre Mozart à travers le prisme ardent de Tchaïkovski. Fidèle complice, Anne Queffélec, pianiste à la grâce défiant tous les répertoires, interprète le lumineux Concerto n°9 dit Jeunehomme, composé par un Mozart de 21 ans, vraisemblablement dédiée à une pianiste française portant un nom de famille avoisinant cette orthographe. Un siècle plus tard, Tchaïkovski lui rend hommage dans sa suite Mozartiana, somptueuse réécriture orchestrale où classicisme et romantisme s’étreignent. En prélude, Mendelssohn et son Ouverture les Hébrides : souffle, lyrisme, éclat. Une soirée pour raviver la filiation musicale et une certaine idée du classicisme.
S.C.
7 novembre
Grand Théâtre de Provence, Aix-en-Provence
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