Monteverdi, en 1607, inventait l’opéra en convoquant la figure d’Orphée : un mythe devenu musique. L’incarnation de l’amour et de la poésie faisait voyager d’un monde à l’autre : de la vie à la mort, du passé à l’avenir d’une musique sans cesse réinventée. La mise en scène inspirée de Pauline Bayle promet de redonner à L’Orfeo sa splendeur primitive – celle d’une voix qui réconcilie les dieux et les hommes. Dans un dépouillement symboliste, le spectacle dévoile l’essence du théâtre : dire la perte, la beauté, le miracle d’un souffle. À la tête de l’orchestre, Jordi Savall promet de le faire résonner la Renaissance finissante et le Baroque à venir.
S.C.
21 et 23 novembre
Opéra Grand Avignon
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