Dans le forum situé au sous-sol du Mucem, les participant·es s’installent en ce samedi 15 novembre. Danseur·euses confirmé·es comme débutant·es se préparent à suivre 2h30 d’atelier chorégraphique mené par le Toulousain Sylvain Huc. Pour le chorégraphe, le corps en mouvement est à la fois un langage et une véritable technologie à transmettre et à partager. L’atelier s’organise dans un flux continu, un mouvement ininterrompu qui se déploie depuis le sol jusqu’à la verticale. La répétition, nourrie de gestes qui se complexifient progressivement, devient une méthode de travail et le groupe, loin de se lasser, se laisse conduire avec euphorie.
Le soir, le hall du musée se transforme en dancefloor pour le « danceoké », un néologisme qui rassemble danse et karaoké. La performance est collective, petits et grands se retrouvent pour suivre les chorégraphies sur écran géant et les imiter sans pression. Se succèdent ainsi Beyonce, Lady Gaga ou Dua Lipa avant de finir en apothéose sur Dirty Dancing et son fameux porté. Une soirée aux allures de grand bal populaires où les corps en mouvement vibrent à l’unisson.
ISABELLE RAINALDI
Retrouvez nos articles On y était ici






