mercredi 17 décembre 2025
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Jone sometimes

Le premier film de Sara Fantova, un  récit d’apprentissage à Bilbao

Jone a vingt ans : le plus bel âge de la vie ? Ce pourrait être le cas pour cette jeune Basque qui vit à Bilbao avec sa jeune sœur, Marta, et son père Aitor (Josean Bengoetxea) . Mais Aitor , un ancien éducateur, âgé de 54 ans, atteint de la maladie de Parkinson,  a de plus en plus besoin de ses filles pour gérer son quotidien. Heureusement, pour échapper à cette grisaille, Jone a une bande d’amies avec qui elle fait la fête. Surtout quand démarre la Semana Grande qui met la ville en ébullition. Dans les rues, on chante en chœur, avec Zea Mays, on danse, on boit. Scènes de joie collective, remplies de couleurs, auxquelles on a l’impression de participer. Le visage de Jone rayonne. Et quand la jeune femme croise le regard d’Olga, une jeune Madrilène, son cœur s’enflamme. Premier amour filmé avec beaucoup de pudeur…

 C’est la vie au cours de cette semaine de fête que nous conte Sara Fantova dans ce premier film Jone Sometimes, ce moment  où Jone entre dans sa vie d’adulte , entre ombre et lumière, entre allégresse et tristesse, entre élan vital et maladie. Le récit est ponctué par des images du passé, des photos de l’enfance et les carnets intimes du père qui, peu à peu,  perd ses repères et son autonomie. Sara Fantova  filme le quotidien, les repas, la teinture en rose des cheveux de Marta, les courses dans un magasin de bricolage. Se dessine ainsi le portrait d’une jeune femme : sa relation avec son père, la complicité avec sa sœur et son envie de vivre. . Olaia Aguayo incarne avec intensité cette jeune femme au moment de ce passage à l’âge adulte qui lui est imposé par la vie. Sur un sujet assez classique, Sara Fantova offre un film habile et prometteur que le Jury de Malaga 2025 a récompensé d’une mention spéciale.

 Annie Gava

Le film sort en salles le 17 décembre

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