La culture italienne serait-elle restée gravée dans les marbres de Florence ou de Rome ? Certainement pas. Mais si l’on connaît facilement les artistes émergents anglo-saxons voire hispanophones, il n’en est pas de même pour celleux venu·e·s de la Botte. C’est justement la belle idée du festival marseillais Ciao Moka, qui depuis trois éditions met en lumière toute la diversité de la nouvelle scène artistique italienne – surtout musicale –, sans oublier son passé et ses traditions. Cette année, le rendez vous prend place entre le couvent Levat et la Friche la Belle de Mai du 21 au 23 juillet, avec au programme de la musique, de la danse et de la pasta bien sûr.
Il ne faut pas s’y tromper. Même si le nom du festival nous emporte plus du côté de la gastronomie italienne, c’est avant tout à un festival musical que Ciao Moka nous invite. À commencer par l’indie pop solaire de Mille (21 juillet) dont on peut apprécier le contraste entre sa voix cristalline les basses très engagées. Le lendemain, c’est sur le toit-terrasse de la Friche que les festivités musicales se poursuivent. Il y aura là la house de Plastica, l’alliage entre classique et électronique de Cucina Sonora, ou la techno punk de Fucksia. Outre la musique, notons aussi le théâtre de rue de The Loser (couvent Levat, 23 juillet), ou encore les ateliers qui font le sel de cette manifestation. Une première salve le vendredi avec de la danse, de la cuisine et des jeux de langues italiennes. La suite le dimanche pour un des moments les plus attendus de cette édition avec l’atelier de pasta fresca organisé par Casa Consolat.
NICOLAS SANTUCCI
Ciao Moka
Du 21 au 23 juillet
Couvent Levat et Friche la Belle de Mai
Marseille
sonicavibes.com