Au Cinéma Le César ainsi que dans quelques villages du Pays d’ Apt, on pourra découvrir une quinzaine de longs métrages dont 4 avant –premières et 8 inédits, 8 courts métrages, fictions et documentaires. Des cinéastes nés pour la plupart dans les années 80 et 90 dont plusieurs seront présents après les projections pour parler de leur travail. Un échange qui pourra se poursuivre les lendemains à partir de 10h à la Micro-Folie, animé par Tahar Chikhaoui.. Ces traditionnelles Rencontres du Matin sont l’occasion d’approfondir l’analyse des films vus la veille, d’évoquer d’autres productions de la filmographie des cinéastes et les ressorts de leur création .Et une table ronde « Les pères fondateurs, quel héritage ? » aura lieu le samedi 8 nov à 15h30 à la Micro folie, animée par Olivier Barlet.
Présents par leurs films
Maxime Jean-Baptiste qui appartient à la diaspora guyanaise tisse à partir d’un fait divers un récit de deuil, d’apprentissage et de transmission culturelle dans Koute Vwa Akinola Davies Jr suit une réunion de famille lors des élections nigérianes de 1993 dans My Father’s Shadow. Denise Fernandes, née à Lisbonne de parents cap-verdien propose dans Hanami une réflexion sur la condition de l’être capverdien, tiraillé entre les douleurs de l’exil et l’isolement insulaire. Ousmane William Mbaye dans Ndar, Saga Waalo, nom originel de Saint-Louis, qui fut le port de la pénétration coloniale en Afrique, se demande comment on peut penser l’histoire autrement. Raoul Peck dans Haiti 2+2=5 plonge dans les derniers mois de la vie d’Orwell et dans son œuvre visionnaire, 1984. Abdenour Zahzah dans Frantz Fanon met en lumière la genèse de l’engagement anticolonial de l’auteur de Peaux noires, masques blancs. Quant à Denis Kouyaté, dans Katanga, la danse des scorpions (Etalon d’or de Yennenga au Fespaco 2025), il transpose dans un contexte africain, Macbeth de Shakespeare.
Ils seront là
Intagrist El Ansari propose une quête personnelle, une transmission générationnelle dans Ressacs, une histoire touarègue. Le Tunisien Ridha Tlili évoque La Couleur du phosphate, cause et résultat, vie et mort. Tahar Kessi, dans Amsevrid, « celui qui chemine », nous entraîne au cœur de l’Algérie en suivant trois personnages à différentes époques. Ce sont trois femmes que suit la Tunisienne Erige Sehiri dans Promis le ciel et son compatriote, Ala Eddine Slim présente son dernier film, Agora, entre thriller et fable : dans une ville isolée, les disparus reviennent. L’Egyptien Mohamed Rashad dans The Settlement, inspiré d’événements réels, s’attache à la quête de deux frères se demandant si la mort de leur père au travail était vraiment accidentelle. Le Rwandais, Mutiganda wa Nkunda présentera Phiona, la fille de Madrid : Phiona remet en cause les valeurs d’une société qui rejette l’une des siennes, et, plus important que tout, ses futures mères. Quant à Namir Abdel Messeeh, il parlera de La vie après Siham , 3ème volet de sa trilogie familiale
Africapt ce sont aussi un Jury de jeunes, un marathon vidéo, une exposition à la Maison Suet.
4 jours au rythme de l’Afrique de 10h à plus de 23h !
ANNIE GAVA



                                    


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