La Biennale de Danse de Cannes est devenue annuelle sous la houlette active de Didier Deschamps, auparavant directeur du Théâtre National de Chaillot, temple de la danse contemporaine. Dorénavant intitulée Festival de danse de Cannes, sa programmation s’étend vers la côte maralpine, englobe Carros, Antibes, Nice. Ainsi, il faudra aller vers la scène 55 de Mougins pour voir Maldonne de Leila Ka (le 6 décembre à 17h30). Mais les théâtres de Cannes ne sont pas en reste : La Licorne accueille hip hop (Isicathalo le 4 décembre à 19h30) et spectacle pour enfants (le très joli Le Petit B pour les bébé de Marion Muzac, à 9h30 et 11h le 6 décembre).
Sur la Croisette, au théâtre Marriot, le Ballet de l’Opéra Grand Avignon propose trois créations de chorégraphes américains (le 7 décembre à 17h). Le Palais des festivals concentre enfin les très grandes formes. On découvrira ainsi dans son Théâtre Debussy une première mondiale de Paulo Ribeiro : Louis Luis s’invente dans le rapprochement de deux compositeurs contemporains, Louis Andriessen et Luís Tinoco, interprétés en direct par l’orchestre national de Cannes. Et en clôture, dans son Grand auditorium, le Nederlands Dans Theatre II proposera trois autres créations de chorégraphes américains. Car la création chorégraphique américaine est plurielle et politique, mêlant intimement danses urbaines et mémoires classique et jazz. Elle vit des temps difficiles, et a besoin des scènes européennes.
AGNÈS FRESCHEL
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