Né en 2009 à l’initiative du chorégraphe Franck Micheletti, Constellations s’est construit entre festival de danse contemporaine et laboratoire citoyen, autour de la conviction que la danse n’a pas vocation à rester confinée aux théâtres, mais peut se déployer dans des places, des jardins, des friches, des cinémas, jusque dans les cafés ou les lieux patrimoniaux. Une approche de la danse qui, au-delà d’un art du mouvement, devient une manière d’habiter autrement le présent.
En quinze ans, ce rendez-vous a vu passer des chorégraphes confirmés (Rachid Ouramdane, Christian Rizzo, Amala Dianor, …) comme de jeunes artistes émergents, multipliant les croisements avec la musique, la vidéo, la performance ou les arts plastiques.
Des spectacles en résonance
En ouverture, le 17 septembre au Cinéma Le Royal de Toulon, la projection de Pékin spécial, une jeunesse en 9 danses, film du chorégraphe Christophe Haleb, interroge le rôle de la danse comme vecteur d’émancipation dans une Chine en mutation. Dans la foulée, Marion Alzieu présente au Télégraphe Ceci n’est pas une femme blanche, solo incisif sur les représentations du corps féminin et les identités multiples.
Le 18 septembre à Hyères, la place de l’Oratoire accueille Amala Dianor, dont le duo chorégraphique M&M, Marion&Mwenda met en scène l’altérité et la rencontre. À la Collégiale Saint-Paul, Benoît Bottex avec Retable brouille les frontières entre arts plastiques et spectacle vivant, transformant un espace sacré en terrain d’expérimentation.
Le 19 septembre au Théâtre Liberté, Pierre Pontvianne propose Jimmy, solo traversé par l’urgence politique, suivi de Scarbo de Ioannis Mandafounis et Manon Parent, partage sans filtre d’états émotionnels et physiques, d’une intimité qui explose.
Les nuits du festival, quant à elles, rappellent que la danse se vit aussi dans la fête, l’énergie collective, la pulsation nocturne. Avec notamment DJ Poirier au Vola Café (le 18), et Lucie Megna-Zürcher avec ses performances One Shot Renaissance au Télégraphe suivi d’un DJ set d’Asna (le 19).
Enfin, le 20, à partir de 12h30, le Pique-Nique Électro au Jardin Alexandre 1er réunit musiques afrodescendantes, caribéennes et latines, dans une ambiance solaire et festive. Et pour clôturer, une constellation de performances en espace public, à savoir les jardins de la Tour Royale et sur la dalle Pipady, les 20 et 21.
Constellations
Du 17 au 19 septembre
Divers lieux, Toulon, Hyères
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