lundi 20 mai 2024
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L’Algérie à l’honneur au Cratère 

Du 13 au 18 mai de la danse au cinéma, en passant par le cabaret, la scène nationale d’Alès organise de multiples festivités pour son temps fort algérien

Porté par le chorégraphe David Djilali Wampach et son association Achles, le projet rime avec pluridisciplinarité et inventivité. Le lancement de la semaine se fera avec l’inauguration du « salon algérien », mis en place par l’association musicale Melting Pop et destiné à l’accueil convivial des visiteurs du Cratère. Les deux premiers jours du temps fort seront exclusivement dédiés à la danse, en solo d’abord dans Juste au-dessus du silence, où l’interprète Yasmine Youcef délivrera une chorégraphie intimiste. Puis en duo dans Algeria Alegria, où David Wampach et sa comparse Dalia Khatir danseront la joie algérienne, teintée de la mystériosité propre aux rituels dansés du pays. Les concerts ont aussi leur place dans la programmation, qu’il s’agisse d’un orchestre traditionnel à cheval entre musiques d’Andalousie et d’Algérie (le 15 mai), ou d’un groupe de rock aux influences jazz-funk et blues du désert (le 18). Et pour celleux qui voudraient goûter à tous les genres, deux soirées cabaret déjantées sont prévues, tant traditionnelles que modernes, avec danse, chant et performances (les 16 et 17). Les deux repas de couscous qui se tiendront au Cratère et à la Berline (les 16 et 17) témoignent aussi de l’importance de la cuisine dans la représentation de la culture algérienne. 

Focale sur le film documentaire 

La journée du 18 marque la fin du temps fort qui se conclut par la projection de deux films au Cinéplanet d’Alès. Le premier, Nnuba, est un moyen-métrage de la réalisatrice et photographe Sonia At Qasi-Kessi qui vit et travaille en Haute-Kabylie. Ce film est né d’un atelier de création du film documentaire organisé par le Collectif Cinéma et Mémoire et Kaïna Cinéma, sous la direction de la militante algérienne pour les droits des femmes Habiba Djahinne. Nnuba transmet donc la mémoire d’une ancienne organisation sociale d’entraide féminine dont le rôle est de s’occuper du bétail du village. Quant au deuxième film, il s’agit d’un documentaire long-métrage du réalisateur algérien Hassen Ferhani. 143 rue du désert (la tôlière du désert) raconte l’histoire d’une femme qui accueille en plein désert, en échange d’un simple café, différentes personnes dans le besoin. Une ode à l’entraide et à la fraternité, comme l’ensemble de ce temps fort Algérie. 

RENAUD GUISSANI

Temps fort Algérie, 
du 13 au 18 mai 
Le Cratère, Alès
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