Dans Analphabet, le metteur en scène, dramaturge et interprète Alberto Cortés déploie une poésie corporelle et vocale où la langue se mêle aux gestes. Ses textes, nourris aux vers de Goethe, d’Hölderlin et de Novalis, racontent une plaie amoureuse, incarnée par un fantôme qui chante la chute dans l’abîme d’un « couple d’amants », subissant la violence que le patriarcat inflige aux relations queer. Sur scène, la présence du violon amplifie la dimension dramatique, intime et tragique du récit. Un spectacle qui vise à transformer l’intime en expérience collective et politique, mêlant oralité, musique et performance scénique en un langage singulier.
MARC VOIRY
24 et 25 septembre
Ballet National de Marseille
Dans le cadre du festival actoral