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AccueilArts visuelsTrio féminin à la galerie Zemma

Trio féminin à la galerie Zemma

L’étincelle de l’aube à la galerie Zemma, une exposition collective avec des travaux de Léa Bigot, Émilie Fayet et Caroline Weill

L’étincelle de l’aube est le dernier chapitre d’une trilogie d’expositions féminines organisée à la galerie Zemma par la commissaire d’exposition Aude Ragouilliaux. Les racines des nuages, organisée à l’automne 2023 traitait de « l’importance d’être ancré à ses racines, pour pouvoir créer et avancer dans sa vie ». À l’automne 2024, La métamorphose des Élytres évoquait « la nécessité de transformer son environnement pour se libérer et ouvrir de nouvelles perspectives ». Ce troisième volet évoque « l’importance du lien aux autres, le renouveau et la promesse de changement ». 

Skyline

Traversant le long d’une ligne horizontale tout le grand mur de la salle principale, les photos argentiques de Caroline Weill, architecte-photographe documentent « un monde où les liens sociaux s’étiolent » ainsi qu’ «une humanité fragile mais persistante ». Une ligne d’horizon fragmentée, une skyline, constituée de photographies couleurs de différents formats, prises à différents endroits du monde (États-Unis, Vietnam, Marseille, …). Paysages naturels et urbains, panoramas et cadrages serrés, groupes de personnes, couples ou silhouettes isolées, en lien avec des espaces ou des objets architecturaux. Dans des scènes quotidiennes, touristiques, banales, parfois teintées d’humour, d’absurde ou de cruauté.

Jeux d’espaces 

Emilie Fayet, 2025, vue générale L’étincelle de l’aube, © Emilie Fayet

En face est accroché le travail d’Émilie Fayet, rythmant l’espace d’exposition de ses toiles bicolores, combinant deux motifs géométriques, lignes et cercles, s’inspirant notamment du noren, rideau japonais traditionnel. L’artiste travaille avec des teintures naturelles : ses toiles de coton sont teintes avec de la noix de galle de chêne et ses motifs sont peints à l’argile ferrugineuse. Des toiles proposant, avec ces deux teintes et ces deux motifs, des jeux d’espaces et d’équilibres entre vides et pleins, positifs et négatifs.

Courbes

Enfin, dans la salle en contrebas, Léa Bigot, qui se définit comme artiste-designer, revendiquant son attachement à la nature et à ses origines réunionnaises, propose une installation où l’on trouve des pièces de bois gravé et peint, posées au sol, et des sculptures en céramique polie. Des céramiques aux formes épurées, installées sur différents socles à différentes hauteurs, certaines suspendues ou accrochées aux murs. Objets blancs et abstraits, présentant courbes douces et pointes, formes pleines et creuses. Titrée Fort intérieur, il s’en dégage, entre apaisement et tension, formes épurées et matériaux bruts, quelque chose d’intime.

Léa Bigot, 2025. Vue générale L’étincelle de l’aube, © Emilie Fayet

MARC VOIRY

L’étincelle de l’aube
Jusqu’au 20 décembre
Galerie Zemma, Marseille

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