« Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? » chantait Trénet. En ces temps moroses, Phare axe sa programmation 2025 sur le bonheur. Quatre jours de projections – fictions, documentaires, animations – pour se faire du bien ! Une quinzaine de courts métrages (dont beaucoup réalisés par des femmes) en lice avec quatre prix à la clé : ceux du Public, des Cinéastes, des Étudiants et le Prix Alice-Guy.
Ouverture le 6 août au soir, à Fontvieille, au cinéma Eden, pour retrouver Le Joli Mai de Chris Marker et Pierre Lhomme. Quand, au sortir de la guerre d’Algérie en 1962, les réalisateurs interviewaient les Parisiens dans ce « premier printemps de la paix ». Voix off d’Yves Montand, musique de Michel Legrand. Nostalgie et joie des retrouvailles assurées pour les spectateurs les plus âgés !
Le lendemain, la sélection compétitive se dévoile au Théâtre Antique d’Arles. On va s’attendrir entre autres, sur la rencontre de Vadim et Léonore dans un salon de bronzage (Les Solariens de Clarence Larrivoire). Sourire aux tentatives désespérées de Philippe Rebbot pour faire cesser la rumeur qui le prétend mort (Mort d’un acteur d’Ambroise Rateau). Puis un voyage poétique au Cap Vert avec Joanna, la dessinatrice et Lito, le pêcheur (Kaminhu de Marie Vieillevie).
De la musique aussi
Le 9 août, conférence au musée Arlaten par Robert Pujade qui créera des ponts entre le cinéma et les collections du musée. Puis soirée « humour » à la fraîche, sur les gradins du théâtre romain. Pour la clôture, le 10 août, après la remise des récompenses, on pourra assister à un ciné-concert avec la talentueuse Anna Idatte sur un film de Jeanne Roques, dite Musidora, muse des surréalistes, star du cinéma muet chérie par Louis Feuillade, mais aussi cinéaste, romancière et membre fondatrice de la cinémathèque française !
ÉLISE PADOVANI
Phare
Du 6 au 10 août
Divers lieux, Arles
Retrouvez nos articles Cinéma ici