Hubert Colas était directeur de trois structures imbriquées : sa compagnie Diphtong, son festival actoral, et son lieu, Montévidéo, que le propriétaire a récupéré après un combat épique et triste. Désormais logé au Couvent de la Cômerie et travaillant à retrouver un lieu d’accueil et de programmation, le directeur dorénavant bicéphale annonce la fusion de Montévidéo et d’actoral. Qui continuera bien sûr son précieux festival de septembre, mais proposera aussi des activités à l’année, sorties de résidences, performances, lectures, concerts, expositions… tout ce qui faisait la saveur incomparable du lieu, et qui essaimera désormais dans la ville.
Le printemps d’actoral a donc commencé à la Cômerie avec une performance de Marin Moher(écriture) et Théo le Moher (musique) et se poursuit le 2 mai par une lecture de Diaty Diallo invitée par Sonia Chiambretto dans le cadre de son exposition Comme un printemps je serai nombreuse [voir ici ] proposée par Triangle-Astérides à la Friche.
Le lendemain, une « performance vidéo-lecture » (la nomenclature est toujours importante à actoral) de Graine, Lumière, Cuire de Laura Vazquez (écriture) Élise Blotière (vidéo) et Arthur Boval (musique) au Frac-Sud. La performance sera suivie par le lancement du numéro 5 de la revue poétique Tendre, dont Agathe Chevallier et Luz Volckmann liront leurs contributions.
Le 21 mai ce sera le tour de la Revue IF, puis le 28 mai le temps d’un concert de Das Kinn et Mamacita matadora… Montévidéo n’est pas mort !
AGNÈS FRESCHEL
Le Printemps d’actoral
Jusqu’au 28 mai
Friche La Belle de Mai, Frac-Sud, Marseille
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