lundi 15 décembre 2025
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Marseille Objectif Danse : Naviguer dans l’espace et les mots

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Georges Appaix © X-DR

Après avoir cessé les activités de sa compagnie La liseuse en 2021, Georges Appaix est passé du studio à la table. Mais on connaît sa capacité d’adaptation, puisqu’il était passé plus tôt dans sa vie des Arts et Métiers à l’apprentissage du saxophone puis à la danse, se fabriquant peu à peu un langage très personnel. L’amour de la langue et des mots le taraude. Mais aussi celui de la musique créant un spectacle hybride dans lequel les mots s’enveloppent de musique et de chansons qui sont à la fois des ponctuations et des ouvertures.

Culture partagée et connivence

Avant d’être écrivain, ou chorégraphe, Georges Appaix est lecteur. Parsemé de références et de citations, son texte s’écoule avec vivacité, enthousiasme et fantaisie. Ainsi parfois un mot lui rappelle un texte connu, s’il dit « chantez » aussitôt lui vient la suite de La Fontaine « Hé bien, dansez maintenant ». 

Les citations de chansons illustrent généreusement son état d’esprit. On passe de Ferré à Trenet, de Nougaro à France Gall qui demande de « résister » à l’affaiblissement. Mais on a commencé par un passage des Variations de Goldberg accompagné par la voix tonitruante d’Appaix et d’amples mouvements de bras, esquissant des déplacements. Tout son texte est animé d’un grand amour du mouvement et de la vie dont le cours est comme un torrent bondissant. Alors il file la métaphore en pagayant. On éprouve beaucoup de plaisir à l’écouter et le voir lisant à la table, citer les différentes définitions du dictionnaire pour le même mot en s’étonnant. Simplicité et professionnalisme le caractérisent et on apprécie son partage amical.

CHRIS BOURGUE

Dans l’écriture de Georges Appaix a été donné le 5 décembre dans le studio de Marseille Objectif Danse

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Junior ballet de l’Opéra national de Paris

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Junior ballet de l’Opera national de Paris-© Sebastien Mathe

Un siècle de danse : voilà l’étendue que la jeune troupe parisienne promet de parcourir lors de cet ambitieux programme, donné au Théâtre des Salins de Martigues. Balanchine ouvre la soirée sur Tchaïkovski, dans une écriture précise et aérienne où les jeunes interprètes affirment déjà une maîtrise élégante. Béjart apporte ensuite une énergie plus solaire et pop, avant la délicatesse de Requiem for a Rose, portée par la sensibilité d’Annabelle Lopez Ochoa. Le programme se conclut avec José Martinez, dont la virtuosité contemporaine révèle l’engagement d’une troupe en plein essor.

S.C.
12 et 13 décembre
Les Salins, Scène nationale de Martigues

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Groupe Grenade – Ulysse

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Ulysse, Josette Baiz © Laurent Paillier

Avec Ulysse, Josette Baïz transmet aux jeunes danseurs du Groupe Grenade l’énergie fondatrice imaginée par Jean-Claude Gallotta il y a plus de quarante ans. Sur scène, la pièce retrouve une vivacité étonnante : les corps se lancent, tracent des lignes claires, jouent avec le rythme dans une jubilation presque contagieuse. Cette jeunesse met en lumière la dimension joyeuse et élancée du vocabulaire de Gallotta. Costumes blancs, décor sobre, vitesse des enchaînements : tout porte l’écriture vers la fraîcheur et l’épure. Une reprise qui redonne à Ulysse sa force première, portée par une génération qui dirige ses pas vers un horizon nouveau.

S.C.
16 et 17 décembre
Pavillon Noir, Aix-en-Provence

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L’art d’avoir toujours raison

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L’art d’avoir toujours raison © X-DR

Comment réussir une campagne électorale ? Sébastien Valignat signe une pièce de théâtre nommée L’art d’avoir toujours raison aux côtés de Logan de Carvalho (texte) et Guillaume Motte (mise en scène). Le dramaturge se retrouve sur scène accompagné de Adeline Benamara pour incarner deux conférenciers du G.I.R.A.F.E. (Groupe International de Recherche pour Automatiquement Fédérer les Electeurs). Le duo présente à de futurs candidats leurs travaux : une méthode, qui permet, si elle est suivie à la lettre, d’emporter une élection. Sans se soucier d’éthique, ils transmettent comment avoir toujours quelque chose à dire, comment faire disparaître le conflit et enfin, comme avoir toujours raison.

L.S.
13 décembre
Théâtre des Halles, Avignon

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Galaxie Provisoire

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Maguelone Vidal © X-DR

Dans Galaxie Provisoire, la saxophoniste et performeuse Maguelone Vidal construit un univers cosmique à partir du souffle et de son instrument. Grâce à une paille, son souffle se transforme en bulles, qui apparaissent en planètes lumineuses, peu à peu éclatant à leur rythme, révélant leur nature éphémère. L’univers devient sonore et se transforme en bruit pour ressembler à l’érosion de la banquise. Il y a aussi la parole poétique portée par des voix d’enfants – sur un texte signé Olivier De Vleeschouwer. Alors, le saxophone surgit et envahit l’espace de cette odyssée cosmique pour enfants.

L.S.
10 décembre
Espace 233, Istres

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Sur les pas de Stravinsky

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Carlos Martin Esteve, bassoniste © X-DR

Le concert, qui se déroule au Foyer de l’Opéra, va s’ouvrir avec Lied ohne Name de Stravinksy. Les bassonistes Carlos Martin Esteve, Stéphane Coutable, Hervé Issartel et Frédéric Baron donnent vie à cette courte pièce pour deux bassons, dense et dépouillée. Ils naviguent alors parmi les XXᵉ et XXIᵉ siècles avec des pièces héritières de son écriture, en passant par des œuvres de Schneider, Désirée Diotte, Paul Hansen et Alan Stephenson. Parmi ces œuvres, ils traversent l’ironie rythmique de Prokofiev (Scherzo humoristique) jusqu’à l’humour musical de Peter Schickele (Last Tango in Bayreuth). Le programme met en lumière les jeux de styles, contrastes et les influences de Stravinsky.

 L.S.
13 décembre
Foyer de l’Opéra de Marseille

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Lambert Wilson chante Kurt Weill

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Lambert Wilson - Kurt Weil-Lemanic Modern Ensemble © Frédéric Garcia

Kurt Weill a connu trois vies : celle à Berlin, son exil à Paris et le succès à Broadway. Le compositeur germano-américain s’est fait connaître pour ses œuvres de théâtre musical, à la croisée de la musique classique, de l’opéra et de la comédie. À Berlin, il collabore avec Bertolt Brecht pour L’Opéra de quat’sous et Grandeur et Décadence de la ville de Mahagonny. Il fuit l’Allemagne de 1933 pour Paris où il continue ses travaux avec Bretch dans Les Sept Péchés capitaux. Mais c’est à New York qu’il découvre le cabaret. Sous la baguette de Bruno Fontaine, et avec le Lemanic Modern Ensemble, le comédien Lambert Wilson chante ses œuvres et fait revivre ses musiques.

L.S.
13 décembre
Grand Théâtre de Provence, Aix-en-Provence

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Nenia Ira

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Nenia Ira © X-DR

Le trio composé d’Aurélia Nardini (shrutibox, tambourin à cordes, effets, chant) accompagnée de François le Roux (synthétiseur, boîte à rythme, effets) et de Saskia Waledisch (violoncelle, chant) propose une musique qui décloisonne les genres en mêlant musique traditionnelle, pop musique et musique électronique. À l’origine du projet Nenia Ira, dont elle écrit les textes et compose la musique, Aurélia Nardini a dès ses débuts adopté une approche expérimentale combinant les potentialités de sa voix avec celles des instruments acoustiques et des machines électroniques. Sa passion pour les chants traditionnels occitans constitue le dernier ingrédient du syncrétisme musical inédit dont Nenia Ira est le fruit.

A.C.
12 décembre
Cité de la musique, Marseille

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Le Mystère du gant

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Le Mystère du gant © Noemie Della Faille

Exploitant les ressorts comiques du genre populaire du vaudeville, Le Mystère du gant s’en émancipe en y ajoutant ce qui constitue peut-être la clef de son succès : une mise en abyme initiale et une scénographie dénudée qui invitent le spectateur à faire appel à son imagination et prendre part, lui-aussi, au spectacle. Sur scène, Léonard Berthet-Rivière et Muriel Legrand interprètent pas moins de treize personnages dans un scénario qui rebat allègrement les codes du théâtre et ceux de la bourgeoisie. Les quiproquos s’enchaînent sur fond d’affaire de famille et de vendetta entre deux rivaux dans une intrigue qui fait la part belle à l’absurde. Création du Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles, Le Mystère du gant a valu à Léonard Berthet-Rivière le prix Maeterlinck 2022-2023 du meilleur auteur.

A.C.

16 et 17 décembre

Théâtre d’Arles

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Léonard l’enfant de la Lune

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Léonard, l’enfant de la Lune © Cie Croqueti

Création de la Compagnie Croqueti, Léonard l’enfant de la Lune est un conte onirique de 30 minutes qui s’adresse aux enfants de 18 mois à 5 ans. On y rencontre Léonard, jeune habitant de la Lune qu’il dévore par petits bouts jusqu’à la réduire à un croissant si frêle qu’il ne peut plus s’y tenir. Alors il chute, d’une chute lente au fil de laquelle il rencontre toutes sortes de personnages surprenants qui l’aideront à retrouver son chemin. Toute la poésie de ce spectacle muet réside dans la performance musicale et visuelle conçue pour capter l’attention et solliciter l’imagination du jeune spectateur tout en l’instruisant du monde qui l’entoure. Depuis sa création en 1994, la Compagnie Croqueti s’attache à ouvrir des brèches entre le monde de l’adulte et celui de l’enfant par l’entremise du spectacle vivant.

A.C.

15 et 16 décembre

Théâtre du Bois de l’Aune, Aix-en-Provence

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