lundi 15 décembre 2025
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Fête des Mères

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Fête des mères © Thibaut Camus

La famille et ses déboires sont une source d’inspiration intarissable à laquelle Adèle Royne puise l’écriture de sa première pièce de théâtre intitulée Fête des Mères. Réunis dans leur maison familiale du Perche pour célébrer l’anniversaire de leur mère, Louise, Gabriel et Ziggy s’inquiètent de ne pas la voir arriver. Dans cette attente propice aux confessions, les langues se délient et les esprits s’aiguisent peu à peu. Débute alors une scène familiale tragi-comique faite de plaisanteries acérées ou de jalousies enracinées. L’occasion pour chacun de purger ses rancœurs et de tendre peut-être vers le dénouement de tensions trop longtemps contenues, le tout teinté d’humour et d’une ironie douce-amère propre aux disputes familiales.

A.C.

11 et 12 décembre

Théâtre du Bois de l'Aune, Aix-en-Provence

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Rossini Sì !

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La mezzo-soprano Isabel Leonard © Michael Thomas

Pour le premier des trois concerts qu’ils donnent au Grand Théâtre cette saison, Jérémie Rhorer et son Cercle de l’Harmonie invitent la célèbre mezzo-soprano américaine Isabel Leonard à célébrer Rossini, maître incontesté du bel canto. En résidence au Grand Théâtre de Provence, les musiciens accompagneront la chanteuse pour un voyage à travers toute la carrière lyrique du compositeur, des opéras buffa de jeunesse – La Scala di Seta, Il Turco in Italia, Il Barbiere di Siviglia ou La Cenerentola – aux œuvres plus sérieuses et tragiques, comme Tancredi, Semiramide et Guillaume Tell. Brillance, énergie, mélodies poignantes et virtuosité éblouissante promettent un portrait musical fidèle à l’âme italienne de Rossini.

A.-M.T.

11 décembre
Grand Théâtre de Provence, Aix-en-Provence

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Motor Unit

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Motor Unit, Sati Veyrunes © Hodworks

À Klap – Maison pour la danse, Sati Veyrunes renverse les usages : c’est ici non pas la chorégraphie, mais l’interprète qui choisit, parmi dix ans d’œuvres de la grande Adrienn Hód, les matériaux qu’elle va réactiver. De cette inversion naît un solo dense, précis et personnel, où chaque fragment retrouve une vie nouvelle. Le geste, parfois brut, parfois gracile, traverse la mémoire des pièces sans jamais s’y enfermer. Veyrunes compose un territoire sensible, tendu, où l’intimité et la mise à nu deviennent un état d’attention plus qu’un effet. Motor Unit affirme le rôle créateur de l’interprète, sa capacité à écrire par le corps une œuvre qui lui ressemble.

S.C.
16 décembre
Klap - Maison pour la danse, Marseille

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Bloombat : parkour jazz

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Bloombat © L.S.

Zébuline. Vous êtes musicien, mais vous accordez beaucoup de place dans vos clips à la pratique du parkour, notamment dans vos clips.
Bloombat. Ça me plaît beaucoup de faire des clips parce que j’ai plein d’idées qui me tiennent à cœur – des clips un peu drôles et étonnants, qui vont faire un peu réagir les gens, et qui, en même temps, représentent quand même ce que je fais. Les clips, c’est mêler mes deux passions – le parkour et la musique – c’est de l’art pour l’art. Ce n’est pas l’art pour l’argent. 

Et sur le plan musical, au début de Bloombat, en 2020, j’étais concentré sur le côté production musicale. Comment on agence les instruments. C’était l’époque du Covid, donc ce qui comptait le plus, c’était de créer un morceau qui sonne bien, faire des bonnes orchestrations, apprendre sur mon ordi en home-studio. Aujourd’hui, je suis très content d’avoir sorti ce premier album. Et justement, mon focus, c’est le live pour deux raisons. D’une part, personnelle parce j’ai fait un album, j’ai passé un an et demi enfermé. Je suis très content de reprendre le live pour ce côté humain – la musique à la base, je pense que c’est pour célébrer, communier ensemble. 

Vous êtes multi-instrumentiste, et vous jouez notamment de la clarinette.
L’anecdote est qu’il y a 10 ans lors d’un voyage en Australie, j’avais une tendinite à la main. Je venais d’arriver chez quelqu’un qui chantait et jouait aussi de la musique, Serena, qui a d’ailleurs collaboré sur plusieurs titres de l’album. On jouait dans la rue pour gagner des sous. Et j’avais trop mal aux mains pour l’accompagner à la guitare, et j’ai trouvé une clarinette et pendant deux semaines j’ai essayé. En plus de la guitare, je joue aussi de la basse, et du ukulele. Depuis deux ans je joue aussi saxophone. 

Vous aimez partagé votre musique à travers des collaboration.
Oui j’ai invité des rappeurs comme Joe Bruce ou TrueMendous. Mais j’ai aussi collaboré avec des athlètes de parkour, comme dans le clip de Reach Out. C’est à mi-chemin entre la danse et le parkour. Et ça m’a marqué pour ma pratique, j’ai envie d’essayer des mouvements plus expressifs. Il y a aussi  le clip de Wildcat Chili Soup, où on fait du skate dans les marches de Longchamp. On descend sur des panneaux de signalisation ou des valises. C’était vraiment un rêve d’ado. 

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR LAVINIA SCOTT 

Bloombat
11 décembre
Makeda, Marseille

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Le Misanthrope

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Le Misanthrope © Ephrem Koering

Dans Le Misanthrope, Alceste méprise l’humanité tout entière. Il en dénonce l’hypocrisie, la couardise et la compromission. Mais paradoxalement, alors qu’il est aimé d’Arsinoé, la prude, et d’Éliante, la sincère, il aime passionnément Célimène, une veuve de 20 ans, coquette, superficielle et médisante. Un classique parmi les classiques, que le metteur en scène Georges Lavaudant revisite dans une mise en scène moderne et épurée, trempée dans une atmosphère de crépuscule social. Dans le rôle d’Alceste Éric Elmosino, dans celui de Célimène Mélanie Richard, deux interprètes avec lesquels Lavaudant a déjà travaillé, tout comme avec la plupart des autres comédien·ne·s qu’il a choisi·e·s, dont Aurélien Recoing en Oronte, Astrid Bas en Arsinoé, ou François Marthouret en Philinte.

M.V.
16 décembre
La Colonne, Miramas

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Moman ! Pourquoi les méchants…

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Moman ! Pourquoi les méchants... © Thomas O’brien

Signé par Jean-Claude Grumberg et mis en scène par Noémie Pierre, Moman ! Pourquoi les méchants sont méchants ? est un spectacle qui creuse, avec humour et gravité, la relation fusionnelle entre une mère et son fils, entre rêves d’enfance et fantômes du passé. La pièce oppose la fragilité quotidienne aux élans de résistance : fins de mois difficiles, absence paternelle, peurs nocturnes… tout en interrogeant la figure maternelle et la façon dont se forment, parfois, les rancœurs et les peurs transmises. Entre humour populaire et pudeur dramatique, une fable domestique à l’énergie contenue, portée par le duo Clotilde Mollet et Hervé Pierre, qui transforme l’intime en théâtre universel.

 M.V.
9 et 10 décembre
Théâtre du Jeu de Paume, Aix-en-Provence

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Inflexions

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Inflexions, Pascale Criton © X-DR

Le GMEM et l’Opéra de Marseille invitent le public à un concert consacré à la compositrice Pascale Criton, qui développe une écriture musicale fondée sur les micro-intervalles et l’association d’instruments acoustiques et électroniques. Elle s’inspire des recherches sur le son et sa transformation pour créer des œuvres où timbres et mouvements sonores évoluent constamment. Baptisé « Inflexions », le programme réunit plusieurs pièces du parcours de la compositrice : OUT pour ondes Martenot, Plis pour guitare, Ritournelle for J & F, ainsi que la création A. KOI BA. Pour donner vie à ces œuvres, la soprano Juliet Fraser sera accompagnée de Caroline Delume, Nathalie Forget, Charlotte Testu, avec Monica Gil Gilardo et Alexis Baskind pour l’informatique musicale.

A.-M.T.
14 décembre, 11 h
Foyer de l’Opéra de Marseille

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Le Syndrome de Cassandre

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Syndrome de cassandre © Christophe Raynaud de Lage

Yann Frisch est un des artistes les plus reconnus de la magie nouvelle, cet art du spectacle qui a récemment fait son entrée dans les circuits des scènes publiques en se détachant de la magie traditionnelle, et en s’affirmant aux cotés du cirque et du théâtre. La magie de Yann Frisch repose sur des jeux d’illusion, mais aussi sur un art du clown dont le nez rouge est décidément noir. Dans son théâtre les objets se dérobent, et le Syndrome de Cassandre est celui de cette devineresse qui prévoyait les catastrophes mais que personne ne croyait. L’histoire d’un isolement, tragique : celui d’un clown que la magie ne sauve pas.

A.F.
12 et 13 décembre
Châteauvallon, Ollioules
Scène nationale de Châteauvallon-Liberté

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Le Murmure des Songes

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Murmures des songes © Julie Cherki

La quatuor de danseur·euses de Kader Attou (Cie Accrorap) ouvre les portes du rêve. Du battement des ailes de papillon, des fées géantes qui protègent, des lignes sur les murs qui s’animent et deviennent des fils à suivre, des guides dans les forêts oniriques. Le hip-hop de Kader Attou, qui s’orne aussi bien de pirouettes Preljocaj que ports de bras classiques, est d’une grande délicatesse. De propos, de forme, de ton. Tout en restant urbain, acrobatique, adressé à tous, même aux plus jeunes, grâce à l’univers graphique de Jessie Désolée qui construit ici un spectacle sur l’enfance, aussi pour les enfants, et tous ceux qui l’ont été.

A.F.
12 et 13 décembre
Théâtre Liberté, Toulon
Scène nationale de Châteauvallon-Liberté

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Le Petit Chaperon rouge

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Le Petit Chaperon rouge © Victor Tonelli/Hans Lucas

Chaque création et chaque reprise de Joël Pommerat par Joël Pommerat est un événement. Ce Petit Chaperon rouge révèle la profondeur d’un conte universel comme les chemins du désir dans les forêts obscures, la brutalité possible des loups, la sortie, parfois forcée, parfois désirée, de l’enfance. Ce grand petit chef d’œuvre n’est pas recommandé avant 6 ans : La Garance a prévu de garder les plus jeunes car l’expérience est bouleversante, murmurée, claire et sombre, traversée de non dits qui se révèlent, et préservent des loups. Même de ceux qu’on désire un peu, avant qu’ils nous dévorent, ou qu’on leur échappe.

A.F.
Du 10 au 12 décembre
La Garance, Scène nationale de Cavaillon

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