dimanche 24 novembre 2024
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Le Banquet de la Sainte-Cécile

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© Vincent Arbelet

Créé à Avignon en 1994, Le Banquet de la Sainte-Cécile est un one-man-show de Jean-Pierre Bodin, raconteur hors-pair, qui fait revivre l’harmonie municipale de Chauvigny, village au sein duquel il a passé son enfance, et harmonie dans laquelle il jouait du saxophone. En compagnie de quelques spectateurs choisis au hasard, invités à venir partager un verre de vin avec lui sur scène, il passe en revue tous les coins et recoins de la ville, des plus prestigieux aux plus insignifiants, enchainant sur une galerie de figures villageoises souvent truculentes, et des anecdotes du quotidien rocambolesques, telles certaines répétitions pour les défilés du 14 juillet et du 11 novembre ou le banquet de la Sainte-Cécile. Le tout auréolé d’un comique rural subtil et désarmant.

MARC VOIRY  

22 novembre
Théâtre d’Arles

Lavoà Lapò

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Lavoà Lapò © Gianfilippo Masserano

Le projet Lavoà Lapò réunit Manu Théron, grand spécialiste de la musique orale occitane et méditerranéenne et Damien Toumi, initié aux polyphonies et musiques populaires. Ils partagent un amour pour le répertoire populaire occitan et sa transmission, assurant ainsi sa survie. Le duo présente le fruit d’un travail de recherche minutieux sur la matière du chant et de la percussion, et créent un panel de polyphonies et polyrythmies à deux voix et deux peaux de tambours autour du répertoire traditionnel provençal. Les compositions s’émancipent de leur cadre et s’étirent vers les musiques répétitives ou même électroniques, grâce à une finesse rythmique et une maîtrise parfaite du chant contre-chant. Brodé autour des thèmes de la spiritualité et de la joie, ce projet va à contre-sens de la fabrication des musiques actuelles, pour une œuvre festive inclassable.

LICIE PONTHIEUX BETHAM

23 novembre
La Mesón, Marseille

Marion Rampal

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Marion Rampal © Alice Lemarin

Dans le cadre du festival Jazz sur la ville, l’autrice, compositrice et interprète marseillaise Marion Rampal est en concert à Berre l’Étang avec son nouvel opus Oizel (Les rivières souterraines) dans lequel ses ballades célèbrent la nature sauvage en troubadour folk. L’album est comme un déploiement d’ailes qui, pareil à celui d’un oiseau marin, la fait s’élever dans l’azur pour mieux plonger en elle-même, dans les eaux profondes de l’identité. On y croise des merles moqueurs, des oies sauvages, des drôles de piafs et des libertaires et marginaux de toutes plumes. L’artiste marseillaise, récompensée aux Victoires Jazz 2022 sera accompagnée à la guitare par son fidèle complice Matthis Pascaud, Simon Tailleu à la contrebasse et de Guilhem Flouzat à la batterie.

ANNE_MARIE THOMAZEAU

22 novembre 
Forum de Berre

Averroès prend un coup de jeune, et de féminin

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Zeina Abirached, sera présente aux Nouvelles rencontres d'Averroès. Elle publie Le prophète, aux éditions Seghers, une adaptation BD du livre de Khalil Gibran dont est tirée cette planche
© Zeina Abirached, Le prophète, éditions Seghers 2023

Zébuline. Vous annoncez de Nouvelles Rencontres d’Averroès, sous titrées Marseille, la Méditerranée, le monde. Quel est votre lien avec votre prédécesseur et fondateur des Rencontres ?  

Chloé Cambreling. Nous nous inscrivons dans l’héritage de Thierry Fabre, pour lequel nous avons beaucoup d’estime. Mais en même temps ce sont bien de « nouvelles » Rencontres. L’esprit demeure, avec les tables rondes et leur manière d’aborder les sujets, mais nous proposons de nouveaux formats.

Les Tables rondes demeurent mais il n’y en a plus que trois, et leurs titres ne reflètent pas une problématique, mais une idée. Pourquoi ces choix ? 

Nous voulons laisser la place dans la grande salle pour un nouveau format, le « grand entretien » qui remplace en quelque sorte la quatrième table ronde. Nous avons conservé l’articulation entre le thème général « Méditerranée année zéro », et ses déclinaisons en débats, qui malgré leur titre/mot  posent bien des problématiques ! « Sentinelle » pose la Méditerranée comme un espace annonciateur des catastrophes ou des éclaircies collectives. Avec Valérie Masson-Delmotte, climatologue, Alessandro Giacone, historien de la construction européenne, et Pierre Zaoui, philosophe, auteur de La Traversée des catastrophes. « Échiquier » est plus directement politique avec les historiens David Abulafia et Florian Louis et la professeure de droit Jinan Limam. Il sera question des guerres, des empires et des migrations, qui suivent ou non les règles du jeu. La troisième table ronde, « Mythologies », sera celle des récits. Du passé, mais surtout des imaginaires, qui peuvent ouvrir l’avenir. Avec Paulin Ismard, spécialiste d’histoire antique, Sadia Agous, chercheuse en littérature arabes et hébraïques, et la dramaturge Lina Prosa, autrice de Lampedusa Beach. Ce sont trois entrées différentes pour un thème commun. 

Justement, que signifie ce thème, « Méditerranée année zéro » ? 

C’est bien entendu une manière d’acter le fait que ce sont des nouvelles rencontres. Mais cela n’est pas qu’anecdotique : porter sur la Méditerranée un regard nouveau, un regard d’aujourd’hui, nous semble nécessaire, en prenant en compte la gravité du moment que nous vivons. De quel côté du zéro sommes-nous, celui de la disparition ? Ce zéro, on peut aussi le prendre comme le début quelque chose, la possibilité d’un futur désirable. Sans faire table rase, que voulons nous proposer ? 

Vous parlez de gravité du moment. Sera-t-il question d’Israel, de la Palestine et du Liban, des échecs des printemps arabes, des exils et des morts de notre mer ? 

Evidemment, cela sera en filigrane de toutes les tables rondes, et plus particulièrement du grand entretien avec Ghassan Salamé. Le regard de cette grande personnalité libanaise sur la Méditerranée et sur l’état du monde est plus important que jamais.

Ce format du grand entretien n’est pas contradictoire…

Ce n’est pas un débat effectivement, nous avons choisi cet invité parce que son parcours personnel est susceptible de nous éclairer sur les enjeux actuels du mode. Il aura une discussion avec Brigitte Curmi et moi-même qui, sans constituer un débat contradictoire, posera des questions et générera un point de vue multiple. 

Autre nouveauté, les tables rondes seront accompagnées de masterclasses… 

Oui, chacune en écho avec les problématiques abordées. L’idée étant qu’un invité, qui n’est pas un chercheur mais travaille sur les questions méditerranéennes, offre un prélude, un contrepoint d’une heure aux tables rondes. Ainsi la masterclasse de Nicolas Floc’h, artiste qui photographie les fonds sous-marins, leurs écosystèmes et leurs transformations, s’inscrit en écho avec « Sentinelle », celle de Delphine Rouilleault, magistrate spécialiste des migrations, sera en rapport avec « Échiquier », et Jul, qui met en BD l’histoire antique avec 50 nuances de grecs, est bien sûr en rapport avec « Mythologies ». 

Votre programmation artistique est-elle aussi faite de continuité et de nouveautés… 

Effectivement, le concert de clôture est une tradition, confiée à Aynur, chanteuse kurde symbole de résistance. Mais il y aura aussi un nouveau format original, le jeudi, à l’Espace Julien : Année Zéro, mille possibles commencera par un débat militant avec Margaux Mazellier et Amine Kessaci, suivie d’une performance de la poétesse Rim Battal accompagnée de l’electro de Syqlone, artiste de la scène bass chaâbi, avant son live. Une soirée qui veut mixer les publics autant que les sons et les gens. 

Des lectures aussi…

Oui. Ce format existait avant, l’an dernier en particulier avec Kamel Khelif. On le reprend ici avec Le Prophète : le  livre de Khalil Gibran a plus de 100 ans et plus de 100 langues de traduction. Zeina Abirached en a fait une BD, et son spectacle mêlera lecture, dessins projetés et musique live. L’autre lecture, Toi et ton frère, est faite par un acteur à la voix très identifiée, Micha Lescot, mais le texte est moins connu ! Il s’agit de faire découvrir le récit de Marie Cosnay, sur la saga des frères Barberousse. 

Peut-on dire que Averroès Junior s’inscrit dans la poursuite du travail entamé, le Collège de la Méditerranée dans son renforcement, et la Bibliothèque Bleue dans la nouveauté ?   

Oui. Les conférences du Collège de la méditerranée organisées par Julien Loiseau font désormais partie intégrante, au long de l’année, des Nouvelles Rencontres d’Averroès, qu’elles précèdent ou poursuivent. La bibliothèque bleue, est un temps où nous, les programmateurs, partageons nos lectures, nos coups de cœur, pour donner à voir l’importance et la diversité des écrits en sciences humaines sur le sujet méditerranéen. Depuis la recherche académique jusqu’aux essais poétiques… Quant à Averroès Junior, qui travaille bien en amont des Rencontres, et sur d’autres territoires que Marseille, c’est un volet essentiel de la programmation. Il est terriblement important que les adolescents s’emparent de ces problématiques. Ce qu’ils ont à proposer est précieux. Pour eux, l’année zéro, ce sont des envies, un monde qui s’ouvre. Ils font partie intégrante des Nouvelles Rencontres, comme une constante d’Averroès, au-delà du changement, au-delà des quatre jours de programmation.

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR AgnEs Freschel

*Rémi Baille, écrivain, Sobhi Bouderbala, historien, Chloé Cambreling, journaliste, Julien Loiseau, historien, Nadia Champesme et Fabienne Pavia, codirectrices de l’association Des Livres comme des idées. 

Nouvelles Rencontres d’Averroès

21 novembre
Masterclasse avec Delphine Rouilleault
18h, La Baleine

Année zéro, mille possibles
19h, Espace Julien
Théâtre national de La Criée

Le 22 novembre
Sentinelle, Table Ronde 15 h 
Masterclasse avec Nicolas Floc’h, 17 h
Bibliothèque bleue, 19h
Le Prophète, 20h30

Le 23 novembre
Masterclasse avec Jul, 11 h
Échiquier, Table ronde, 14h30
Grand Entretien avec Ghassan Salamé, 18 h
Toi et ton frère, 21h

Le 24 novembre
Mythologies, Table ronde 11 h

Aynur
Le 4 novembre, 17 h
Le Silo

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Philippe Bianconi

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Philippe Bianconi © Lyodoh Kaneko

Le pianiste Phillipe Bianconi est le prochain invité de la Société marseillaise des amis de Chopin (Smac) à la salle Musicatreize. Au programme, Chopin bien sûr, avec Polonaise-FantaisieScherzo n.3Ballade n.1Scherzo n.4, Liszt : Jeux d’eau à la Villa d’EsteSaint-François-de-Paule marchant sur les flots mais aussi Ravel : Jeux d’eau, Gaspard de la Nuit dont Bianconi est un éminent spécialiste. Celui a publié en 2023, et 30 ans après la première, une nouvelle intégrale de l’œuvre pour piano seul du compositeur. Un double album sorti chez La Dolce Volta, récompensé par un trophée radio classique. Un avant-concert à 18 h30 permettra de découvrir un jeune talent, Titien Collard dans un programme, Fauré, Liszt et Chopin. 

ANNE-MARIE THOMAZEAU

21 novembre
Salle Musicatreize, Marseille

Festival d’accordéon et d’anches

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De Berlin à Broadway : Kurt Weill à Broadway © X-DR

Dédié à des activités de création, Le Non-Lieu (Marseille) propose aussi bien du théâtre que de la musique. On peut y prendre des cours de pratique instrumentale dont ceux d’accordéon ou suivre les ateliers de comédie musicale Hot Mondays dirigés par Nini Dogskin, figure de proue de la salle. Ainsi sera donné, les deux premiers soirs du festival (21 et 22/11), le spectacle biographique en trois volets dédié à la vie du compositeur allemand Kurt Weill. Porteur de modernité dans la composition, son œuvre a marqué Broadway et ses célèbres music halls. Le spectacle, mis en scène par Nini, est joué par les apprentis chanteurs de ses ateliers accompagnés de jeunes accordéonistes marseillais. Le 23, carte blanche à l’accordéoniste Thierry Roques, avec une master class puis un concert en solo autour de ses compositions personnelles et pérégrinations sentimentales. 

LUCIE PONTHiEUX BETHAM

Du 21 au 23 novembre
Le Non-Lieu, Marseille

Le Tartuffe

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Tartuffe © Cordula Treml

Joué par la troupe du Théâtre des Calanques, Le Tartuffe de Molière est, pour son metteur en scène Serge Noyelle, « une description aiguisée de la confusion des mœurs d’une société française, qui anticipe déjà les mutations à venir ». Les dix comédiens de la pièce évoluent dans un décor unique, avec au centre du plateau une table recouverte d’un drap blanc, peuplée de verres vides. Une pièce qui conjugue drôlerie, violence et pessimisme en s’attaquant aux « stratégies de possession des imposteurs, prédateurs et faux-prêcheurs ». Et invitant également monsieur et madame Tout-le-monde à se regarder le nombril, dans un exercice réflexif salutaire. 

MARC VOIRY

Du 21 au 23 novembre 
Théâtre des Calanques, Marseille

La démocratie culturelle en danger

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« La culture serait donc un monopole intouchable ? » demande Christelle Morançais, présidente de la Région Pays de Loire qui vient de couper drastiquement son budget culturel, anéantissant le travail d’opérateurs historiques, dénonçant des conventions en cours, annihilant l’avenir du tissu associatif culturel et détruisant des centaines d’emplois. 

« J’assume, et cette question je la pose clairement », rajoute-t-elle. La culture doit « changer de modèle », puisqu’ « elle n’est pas viable sans argent public ». Les hôpitaux, les écoles et la police aussi ? 

Tout aussi clairement, nous pouvons lui répondre que se retirer brutalement et unilatéralement de financements publics, sans qu’il y ait défaillance des opérateurs, n’est pas une option dans notre République. L’argent public n’appartient pas aux présidents des collectivités, qui en ont la gestion redistributive, et non la discrétion. Le fait que les associations culturelles soient parfois « très politisées » comme le dénonce Christelle Morançais, est pour elle un argument pour « arrêter les subventions ». Cela s’appelle, tout simplement, de la censure, le refus du pluralisme et des conventions internationales. 

En effet les décisions publiques doivent être prises en accord avec le bloc constitutionnel sur lequel se fonde notre République, en particulier sur les droits culturels, ratifiés par la France, tels qu’énoncés par l’Unesco en 2001. Dont voici quelques extraits.

« Les droits culturels sont partie intégrante des droits de l’homme.

  • La diversité culturelle est, pour le genre humain, aussi nécessaire que l’est la biodiversité dans l’ordre du vivant. 
  • Le pluralisme culturel est indissociable d’un cadre démocratique. 
  • La liberté d’expression, le pluralisme des médias, le multilinguisme, l’égalité d’accès aux expressions artistiques […] sont les garants de la diversité culturelle.  
  • Tout en assurant la libre circulation des idées et des œuvres, les politiques culturelles doivent créer les conditions propices à la production et à la diffusion de biens et services culturels diversifiés.
  • Les seules forces du marché ne peuvent garantir la préservation et la promotion de la diversité culturelle, gage d’un développement humain durable. Dans cette perspective, il convient de réaffirmer le rôle primordial des politiques publiques. »

On ne peut donc pas affirmer n’importe quoi, et encore moins faire n’importe quoi, quand on est un élu de notre République. Ces attaques inédites contre le principe même d’une culture de service public s’ajoutent à l’appropriation violente des médias par des milliardaires d’extrême droite ou de droite extrême. L’entreprise de propagande de Robert Ménard à Béziers avec son journal municipal (que dénonce le réalisateur Daniel Kupferstein, voir page 4), le monopole à deux têtes de Hachette et Éditis sur l’édition grand public (auquel les éditions MultiKulti s’opposent, voir page 9), le rachat de l’École supérieure de journalisme de Paris par les propriétaires de presse que sont Bolloré, Saadé ou Arnault sont les signes que la guerre culturelle s’exerce désormais directement contre l’éveil de l’esprit critique, comme dans les pires des dystopies. 

D’ailleurs, dans la région on connaît bien le nouveau président de l’ESJ Paris : Vianney-Marie Audemard d’Alançon, condamné pour avoir procédé à des aménagements illégaux pour son Rocher Mistral, actuellement en appel. Il affiche un déficit de 6,81 millions d’euros en 2023 malgré les subventions publiques qu’il reçoit. 

Comme quoi, contrairement à ce qu’affirme Christelle Morançais, il est courant que des entreprises culturelles « vivent d’argent public » alors même qu’elles ne sont « pas viables économiquement » ! 

Agnès Freschel

Le mage du Kremlin

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Le Mage du Kremlin © Thoma O'Brien

Giuliano da Empoli est un écrivain et conseiller politique italo-suisse, et enseignant à Sciences-Po Paris. En 2022, il publie chez Gallimard Le Mage du Kremlin, qui raconte, sous la forme d’un roman, l’avènement de Vladimir Poutine au pouvoir. Une fiction très informée, qui arrive en finale du prix Goncourt, obtient le Grand Prix du roman de l’Académie française, et se vend à plus de 600 000 exemplaires. Le metteur en scène Roland Auzet a décidé de l’adapter au théâtre, un spectacle auquel il donne, dans un décor de salon feutré et chic des élites, des airs de laboratoire. On y observe comment un homme insignifiant devient,sous l’influence de quelques hommes, un président tout puissant, un tsar du XXIe siècle.
Sur une période allant de la fin de Boris Eltsine à l’arrivée de Vladimir Poutine, le public est embarqué, à travers les souvenirs du mystérieux Mage du Kremlin, alias Vadim Baranov(Philippe Girard) dans les sphères opaques et brutales du pouvoir russe et de ses protagonistes, complices ou opposants. Dont un certain nombre sont morts, le plus souvent dans des circonstances plus que troubles : journalistes, horde de motards (les Loups de la nuit), écrivain (Edouard Limonov), chef de la milice Wagner (Evgueni Prigojine), ou encore milliardaire affairiste (Boris Berezovsky). Une réflexion sur la fabrique et les mécanismes du pouvoir, qui font de la Russie un laboratoire effrayant de ce qui pourrait, dans un avenir qui se rapproche, affecter profondément nos démocraties. À noter : le spectacle contient des effets de lumière qui peuvent affecter les personnes sensibles à l’épilepsie photosensible. 

MARC VOIRY

Du 21 au 23 novembre
Friche la Belle de Mai, Marseille
Une programmation du Théâtre du Gymnase

Mal Pelo

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Mal Pelo © Françoise Passerini

Médaille d’or de l’Académie des Arts du spectacle en Espagne en 2022, le collectif catalan Mal Pelo, cofondé par deux pionniers de la scène artistique espagnole, Pep Ramis et María Muñoz, développe un langage artistique qui entremêle la danse, le théâtre et la musique. Le projet Inventions associe un quatuor à cordes, un quatuor de voix lyriques et un sextuor de danseur dans une création chorégraphique, originale et poétique. Mal Pelo s’exprime sur des textes de John Berger, Erri de Luca et Nick Cave et sur fonds de musique de J.-S. Bach. Entièrement vêtus de noir, ils habitent l’espace de leur présence et de leur univers singulier.

ANNE-MARIE THOMAZEAU

20 novembre
Grand Théâtre de Provence, Aix-en-Provence