La Friche la Belle de Mai devient pendant quatre jours une véritable ruche de l’art contemporain à Marseille. C’est à peu près l’impression que donne la lecture du programme d’Art-o-rama 2022. Un salon payant (5€ ou 3€), qui investit comme à son habitude différents espaces du site (la Tour, la Cartonnerie, les Plateaux). Une Friche qui accueille au même moment l’exposition personnelle du Franco-Portugais Wilfrid Almendra, une autre proposée par Triangle-Astérides autour de pratiques de sculptures, et une troisième qui présente le travail de deux jeunes artistes vivant à Marseille : Prune Phi et Sandar Tun Tun.
La grande foire
Sur les quarante-huit galeries internationales, provenant de dix-huit pays, vingt-deux galeries participent pour la première fois au salon. Sur les cent-trente artistes qui y sont présenté·e·s, il y a vingt-trois solos shows, dix-huit duos shows et vingt-quatre présentations de groupes. Cinq projets communs, développés par deux galeries présentant chacune un·e de leurs artistes, figurent dans la section « Dialogue ». La place des éditeurs s’agrandit en s’ouvrant au design, et met en avant des éditeurs français et européens. Enfin, dans la section « Show-Room » du prix Région Sud, on peur voir les travaux de Hayoung, Samir Laghouati-Rashwan, Robin Plus et Janna Zhiri. Lalauréate de l’année dernière, Flore Saunois, est l’« artiste invitée » du salon, et présente ses productions issues de sa résidence à Moly-Sabata.
Du côté du programme culturel, à noter une table ronde autour de l’exposition Le Verre présentée au Cirva, un focus sur le centenaire de Jonas Mekas, un débat sur la place des foires d’art contemporain au Sud de l’Europe. Enfin une avant-première, suivie d’une discussion, du film Bright Hours des artistes Gerard & Kelly, tourné sur le toit de la Cité Radieuse en 2021.
MARC VOIRY
Art-o-rama Du 25 au 28 août Friche la Belle de Mai, Marseille art-o-rama.fr