Notable innovation, la directrice Nathalie Cabrera installe, non pas un mais trois spectacles, dans les murs de la Maison Jean Vilar. À commencer par le jardin de Mons, pour lequel Gwenaël Morin, à l’initiative du Festival d’Avignon, signe un bail de quatre ans et présente, dès cet été,sonSonge d’une nuit d’été de Shakespeare, à partir du 8 juillet.
Mitoyenne à l’écrin de verdure, la salle de La Mouette, sera le théâtre d’une transmission. Créé en 2015 par Dominique Houdart, le Bazar Vilar restitue l’odyssée vilarienne, de la mercerie sétoise aux utopies avignonnaises. Julien Perrier s’approprie les bobines, l’escabeau, la machine et le dé à coudre, détournés par le créateur, véritable référence du théâtre d’objet. Ce nouveau Bazar sera représenté du 14 au 16 juillet, après une première, le 13, à la Chartreuse.
Plusieurs épisodes
Auparavant et toujours à destination du jeune public, KiLLT, Ki lira le texte, production des Tréteaux de France, plongera une poignée de visiteurs dans un salon, tapissé de mots pour supporter les maux (du 10 au 14 juillet). Côté livre, la Librairie du Festival réintègre le rez-de-chaussée, de même que ses animations dédiées, d’abord avec Partage de Midi, dialogues avec un auteur chaque jour, du 9 au 19 juillet, ainsi que Les Douze heures des auteurs, le mercredi 12 de midi à minuit, à la découverte des écritures d’aujourd’hui.
Mais l’évènement d’été demeure Feuilletons Vilar ! oùNathalie Cabrera puise dans Jean Vilar, une biographie épistolaire, publiée aux édition Actes Sud, en collaboration avec l’Association Jean Vilar, la matière d’une Grande Lecture. Le découpage en douze épisodes est confié à une actrice et un acteur, différents chaque jour, au service des échanges entre le créateur du Festival et diverses personnalités dont André Malraux, Maria Casares, Sylvia Monfort, Gérard Philipe… (du 9 au 20 juillet, 11 heures, dans la Calade).
MICHEL FLANDRIN
La Maison Jean Vilar pendant le Festival d’Avignon Jusqu’au 25 juillet maisonjeanvilar.org