Dans cet Hollywood azuréen du jazz, fondé en 1961, il y a un « Walk of Fame » du jazz, le long de la pinède Gould, qui accueille tous les concerts du festival depuis sa seconde édition (1962) : les trottoirs du boulevard Baudoin, où quelques géants du genre ont scellé leurs empreintes de mains, parmi lesquels Ray Charles, Sonny Rollins, Claude Luter, Stéphane Grappelli, Archie Shepp, Oscar Peterson, Wynton Marsalis, BB King, Marcus Miller, George Benson, Keith Jarrett ou encore Michel Petrucciani. Pas beaucoup d’empreintes de géantes, me direz-vous…. You’re right ! Mais désormais, de nouvelles empreintes vont s’y inscrire chaque année, et il se trouve qu’à cette 62e édition, elles sont enfin nombreuses les jazzwomen à Jazz à Juan. Début d’un cercle vertueux ?
Avant, pendant, après
Cette année, le festival accueillera donc sur sa scène Samara Joy (new-yorkaise de 23 ans, auréolée de deux Grammy Awards), Dee Dee Bridgewater, Lizz Wright (chanteuse de jazz et de soul originaire de Géorgie (États-Unis)), la saxophoniste française Sophie Alour, Imany (chanteuse aux accents blues-folk d’origine comorienne), Angélique Kidjo, Fatoumata Diawara, Youn Sun Nah (chanteuse jazz-pop sud-coréenne) et Melody Gardot. Côté hommes, entre autres : Mathis Pascaud et Hugh Colman pour un hommage à Dr John, Joe Bonamassa, Jacob Collier, Brad Meldhau, Branford Marsalis, Thomas Dutronc, Cory Wong, et Nile Rogers. Nouveauté 2023 du festival, un before et un after (il faudra être muni d’un billet) : le before, dès l’ouverture de la Pinède Gould à 19 h, foodtrucks, tables et chaises sous les pins, partie de pétanque et autre loisir convivial, le tout ambiancé par un DJ. L’after sera organisé sur la plage (supplément de 15 € – limité à 100 personnes), pour siroter un verre les pieds dans l’eau, au rythme des vagues et de la musique, jusqu’à 1 h.
MARC VOIRY
Jazz à Juan
Du 10 au 21 juillet
Pinède Gould, Juan-les-Pins
jazzajuan.com