samedi 5 juillet 2025
No menu items!
Accueil Blog Page 15

Éloge de la honte 

0
éloge
© Mathieu Simonet

Avec son projet littéraire Éloge de la honte, Mathieu Simonet s’intéresse depuis 2019 à cette émotion si universelle et pourtant si intime qu’est la honte. Il invite ainsi des anonymes à lui écrire des cartes postales dans lesquels iels répondent à une question simple : « De quoi avez-vous honte ? ». 

L’auteur, habitué depuis une vingtaine d’années à inventer des dispositifs littéraires collaboratifs, a posé cette même question à trois classes de lycées et de collège. Après des mois d’ateliers conduits par Simonet avec la complicité de la musicienne Amandine Maissiat, les élèves présentent à La Criée le fruit de leur travail dans le cadre du festival Oh les Beaux jours ! auquel l’auteur est invité pour deux projets [lire p.2]. 

CHLOÉ MACAIRE

27 mai 
La Criée, théâtre national de Marseille 
Dans le cadre du festival Oh les Beaux jours !

Ballet Preljocaj Junior 

0
preljocaj
© Ulf Langheinrich

Rythmée par les musiques électroniques très 2000’s d’Ulf Langheinrich et colorée par les lumières de Kurt HenschlägerN, pièce maîtresse créée par Angelin Preljocaj en 2004, revient sur la scène du Pavillon Noir. 

Interprétée cette fois par les danseurs du Ballet Junior le temps de trois représentations, cette œuvre exigeante qui dessine les contours de l’amour et surtout de son envers – la haine évoquée par paréidolie – tirera le meilleur de la jeunesse, de la fougue et de l’endurance de ses danseurs et danseuses en pleine mue. 

SUZANNE CANESSA

Du 26 au 28 mai
Pavillon Noir, Aix-en-Provence

Le Banquet des merveilles

0
Le Banquet des Merveilles
Le Banquet des Merveilles © Léonard Barbier-Hourdin

Habitué de la scène des Salins, Sylvain Groud y présente sa dernière création, Le Banquet des merveilles. Le directeur du CCN de Roubaix, ancien danseur du Ballet Preljocaj, rejoint en plateau cinq danseurs et cinq musiciens pour deux heures d’un spectacle ample et généreux, gothique et lyrique. 

Postulant la fin violente d’un monde comme condition nécessaire à sa renaissance, Le Banquet des merveilles donne la parole à une société venue des marges et des souterrains. Et nous plonge dans une douce ivresse au goût de cendres. 

SUZANNE CANESSA

24 mai
Les Salins, Scène nationale de Martigues

Nyst + Intro

0
Intro © Timothae Jolivet

Dans le cadre du Printemps de la danse, la danseuse et chorégraphe hip-hop Mellina Boubetra présente deux pièces au Zef, scène nationale de Marseille. Dans la première, NYST, elle danse seule. Tandis qu’elle improvise ses mouvements, la danseuse Julie Compans décrit ce qu’elle voit, autant la chorégraphie que le jeu des lumières. Une pièce qui interroge la manière de regarder le mouvement. 

La seconde, INTRO, est une pièce chorale dans laquelle Mellina Boubetra s’intéresse à la manière de traduire chorégraphiquement les émotions des interprètes. Huit danseuses s’engagent dans un dialogue dansé, sensible, au son de rythmes techno. Première pièce créée par Mellina Boubetra, INTRO se présente comme une transe introspective collective, qui laisse toute la place à la singularité de chacune.

CHLOÉ MACAIRE

20 mai
Zef, Scène nationale de Marseille 

Festival Confit ! : dis moi comment tu manges…

0
AU NON DU PERE - Ahmed Madani(© Ariane Catton

Peut-on imaginer un acte aussi universel, et pourtant si culturellement marqué que celui de manger ? Celui de cuisinier, peut-être. Temps fort de la saison de la Scène nationale de Cavaillon depuis trois ans, le Festival Confit ! propose, du 20 au 25 mai, de réfléchir aux enjeux culturels et politiques de la nourriture. 

Qui dit pratique culturelle dit héritage, qu’il soit traditionnel ou familial. Le festival dédie donc une grande partie de sa programmation à cette thématique avec différentes performances cuisinées. En ouverture, le 20 mai, Histoires de manger : apéro zakouski de Tatiana Spivakova et Maly Diallo plante le décor et surtout les enjeux présents en filigrane tout au long du festival : transmission, dominations sociales, et récits de vie liés à l’alimentation. 

Avec Freekeh, Hiba Najem invite le public dans les campagnes du Sud du Liban pour un rituel culinaire et funéraire (du 23 au 24). Anissa Aou évoque le lien familial, celui au père absent plus précisément, à travers la pratique de la pâtisserie. Dans, Au non du père d’Ahmed Madani (présent avec elle sur scène), elle retrace son voyage sur les traces de ce paternel qui ne l’a jamais reconnue, le tout en préparant un dessert (les 22 et 23). Enfin, avec un arpentage collectif de Mangeuses de Lauren Malka, le festival propose d’analyser la manière dont la culture occidentale dicte la relation des femmes à l’alimentation (le 24).  

Questionner les produits

Interroger les modes d’alimentation nécessite également de réfléchir aux modes de production des aliments que nous consommons, aux impérialismes qui ont permis de faire venir les tomates dans les assiettes européennes, à l’exploitation esclavagiste puis post-coloniale qui nous permet de boire du café. Ce sont ces dominations qu’analysent Eva Doumbia et sa compagnie La Part du Pauvre/Nana Triban dans Autophagies, une performance documentaire qui allie théâtre, musique, danse, vidéo, et bien sûr cuisine (20 et 21). Le 22, le cuisinier et comédien Alexandre Bella Ola, qui participe aussi à Autophagies, s’empare en solo de la question coloniale avec la conférence cuisinée Le voyage des ingrédients, un regard noir.

La question de la production renvoie aussi évidemment à ses enjeux environnementaux. Une problématique explorée par Sien Vanmaele – remplacée sur la durée du festival par la comédienne Annelotte van Aarst – dans son Repas de Mer, une sorte de quête gastronomique dans laquelle elle imagine différentes recettes à partir d’algues et autres produits marins, inspirées par ses rencontres avec des producteur·ice·s en milieu salin (en néerlandais surtitré, du 23 au 25). 

CHLOÉ MACAIRE

Festival Confit ! 
Du 20 au 25 mai 
La Garance, scène nationale de Cavaillon 

Retrouvez nos articles Scènes ici

Echo du monde

0
Bryan’s Magic Tears © Thomas Florin

L’affiche est encore une fois bigarrée. Trois bouquetins bleus gravissent un mont d’où elles observent un ciel rose au soleil couchant. Elle est signée Camille Potte, illustratrice marseillaise tout juste auréolée du Fauve de la révélation au dernier Festival d’Angoulême. Certainement pas un hasard que The Echo l’ait une nouvelle fois choisie pour signer l’affiche. Le festival, toujours porté par l’agence Vedettes, Limitrophe Production et La Responsabilité des rêves, aime s’appuyer sur les jeunes talents, les inventifs, les nouvelles écritures. Autant de promesses que l’on va retrouver sur scène du 20 au 24 mai à Marseille, à L’Espace Julien, Makéda, Théâtre de l’Œuvre et à la Mesón.

Un festival à cinq temps

Cinq soirées sont donc au menu du rendez-vous. La première s’ouvre au Théâtre de l’Œuvre, et donne bien le ton de ce festival, avec la jeune londonienne Alpha Mamaid. De la pop-psyché, que l’on dit d’avant-garde ; on croit entendre un disque des Beatles rayé et écouté sur une sono qui déconne : autant dire que c’est génial, et qu’il faut vraiment aller la découvrir sur scène. 

Le concert terminé, il ne faudra pas perdre de temps pour aller voir la suite à quelques centaines de mètres de-là. L’Espace Julien accueille un des groupes les plus attendus de cette édition avec Osees : figure de proue du garage lo-fi né au tournant années 2010, il s’est appelé Thee Oh Sees, Oh Sees, OCS… mais n’a jamais lâché l’affaire ni son garage psyché exalté. Il est d’ailleurs l’un des derniers représentants encore actif de cette scène ouest américaine qu’avait notamment chapotée le label In The Red. 

Le lendemain, on ouvre encore par une curiosité, et toujours au Théâtre de l’Œuvre. On va découvrir le Belge Milan W. et sa pop expérimentale : du beurre pour les oreilles, à mi-chemin entre nappes électro et envolées guitares. La suite est au Makeda, avec un double duo : les Belges de Reymour et les Canadiens de Bibi Club

Le jeudi, deux salles deux ambiances. Une soirée très pop au Makeda avec E-Prime, Eat-Girls, Attention le tapis prend feu, et une soirée 100% Kinshasa à l’Espace Julien. Les excellents Fulu Mikizi, le collectif afro-punk-futuriste, et les non moins vibrants KOKOKO !, pionniers de cette incroyable scène congolaise. Le même schéma a été choisi pour la soirée du vendredi : du rock à l’Espace Julien avec The Limiñanas et David Shaw. Ambiance psyché et folk au Makeda avec Mark William Lewis et Dan A

Paris et c’est fini 

Pour son dernier soir, The Echo accueille deux poids lourds de la nouvelle scène rock parisienne. D’abord Rendez-Vous, petite bombe post-punk-new-wave apparue à Paris telle une comète, qui a rapidement séduit partout dans le monde, en Europe, aux États-Unis et même en Chine où le groupe a réalisé une tournée. Et enfin Bryan’s Magic Tears, dont beaucoup – en tous cas l’auteur de ces lignes – espéraient la venue dès la première édition en 2024. Ce sera finalement cette année, avec en bonus un excellent nouvel album sorti il y a quelques mois. On y retrouve le sel de la musique de ce groupe : du garage shoegaze, dans la lignée de la scène anglaise des années 1980, auquel on ajoute désormais des boucles électroniques réjouissantes. Et, ouf, l’honneur est sauf, le batteur est marseillais. 

NICOLAS SANTUCCI

The Echo
Du 20 au 24 mai
Divers lieux, Marseille

Retrouvez nos articles Musiques ici

Bleue à l’horizon

0
Bivouac, Générik Vapeur. Confluent d'arts 2024 © Dominique Beyly

En février, mai et octobre, sur la Canebière et sur le Vieux-Port, il y a Au bout, la mer ! : une manifestation portée par la mairie des 1er et 7earrondissements dans l’espace public, trois rendez-vous annuels qui ont chacun une thématique : le cirque, la mer, les musiques.

Bleue c’est la dominante mer, orchestrée par l’association Karwan, dont la dimension festive s’accompagne d’une mise en perspective de l’avenir de notre planète depuis le prisme de la mer. Planète qu’il serait plus juste d’appeler, comme le rappelle Anne Guiot, directrice de Karwan, planète mer plutôt que planète terre ! 

Alain Damasio et Générik Vapeur 

Les présences de deux invités illustres vont marquer cette cinquième édition de Bleue : celles de l’auteur de science-fiction Alain Damasio, invité d’honneur, et celle de la compagnie historique et marseillaise d’art de rue Générik Vapeur.

En ouverture de Bleue, Alain Damasio lira sa nouvelle Immeuble 0, qui figure dans le livre L’ADN fantôme – quand l’invisible laisse des traces (Ed. Les liens qui libèrent, avril 2025) de Benjamin Allegrini naturaliste, spécialiste des oiseaux, et cofondateur de l’École des vivants, basée dans les Hautes-Alpes. Une lecture accompagnée en musique par le violoncelliste Gaspar Claus, suivie d’une discussion-échange entre Alain Damasio et Benjamin Allegrini au sujet de l’ADN environnemental dont il est question dans le livre (Foyer de l’Opéra de Marseille, de 9h30 à 11h30, réservation fortement recommandée, déconseillé au jeune public).

Quant à Générik Vapeur, ce sera, près de 40 ans après sa création en 1988 sur la Canebière, le spectacle Bivouac. Un déboulé d’hommes et de femmes peint·e·s en bleu, de bidons, d’un chien de métal incandescent, du haut de la Canebière jusqu’au Vieux-Port, sur fond de pyrotechnies et au son de guitares saturées jouées en live par un trio survolté depuis un camion-taureau ! (Départ 12h30 du Kiosque à musique des Réformés).  

Transhumanité et frontières

On retrouvera Alain Damasio, ou plutôt l’un de ses textes Petit Homme, une traversée de l’humanité à la transhumanité (qui se sert de la technologie pour accroître les capacités physiques, mentales ou reproductives) pour un spectacle « en 45 minutes, 7 nœuds et slackline d’une centaine de mètres », interprété par le funambule Théo Sanson, et la comédienne Marie Daguerre (16h30 – quai de la Fraternité).

Autre spectacle proposé, Une jungle, chorégraphie de la compagnie Chao.s, inspiré d’écrits de Patrick Chamoiseau à propos des migrations humaines. Un couple de danseur, sur un fond musical et sonore de lamento classique et de roulis des vagues, évoluant dans les strictes limites d’un tapis persan, se cognant aux frontières tels des oiseaux sur une vitre invisible (11h et 14h30 – place du Général de Gaulle)

Digue du large et Méditerranée

Parmi les rencontres, le Musée d’Histoire accueillera dans son auditorium La digue du large, histoire et perspectives (dimanche 18 mai à 11h). Une table-ronde en compagnie de Thierry Durousseau, historien de l’architecture, et de Pierre-Yves Graf, Benjamin Clasen et Stéphane Coppey, membres du collectif Rendez la digue. L’occasion de redécouvrir la riche histoire de cet ouvrage patrimonial, interdit d’accès depuis les attentats du 11-Septembre, et de s’informer sur les démarches entreprises par le collectif qui revendique un accès simple et gratuit à la digue pour tous·tes.

À La Fabulerie, une autre rencontre évoquera la possibilité de donner un statut juridique à la mer Méditerranée pour mieux la protéger. Organisée par L’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) et Opera Mundi, et en présence de SOS Méditerranée, avec Victor David, chercheur et juriste qui travaille sur cette question. L’occasion également de visiter l’exposition Regnum Marine que La Fabulerie accueille au même moment, conçue par l’artiste et médecin biologiste Lara Tabet : un atlas graphique d’espèces planctoniques, évoquant des hiéroglyphes. 

Et aussi

De nombreuses autres propositions vont animer cette journée Bleue : parmi celles-ci, organisées par Marseille capitale de la mer, des balades en bateau à voile (3 départs : 10h00 – 12h30 – 15h30).

Un atelier de danse participatif avec le Ballet national de Marseille autour d’un extrait de Room With a View, le célèbre spectacle de Rone et (La) Horde (15h30 à 16h30, parvis de l’Opéra)

Et pour les gourmand·e·s curieux·ses, l’Observatoire des Sciences de l’Univers (OSU) Institut Pytheas proposera une découverte, en compagnie de chercheur·euse·s, d’espèces méconnues de poissons sur les étals de Noailles et du Vieux-Port, suivie d’une dégustation (payante) de la Bouillabaisse Turfu du chef Christian Qi (de 10h à 13h en continu, bas de la Canebière).

MARC VOIRY

Au bout la mer ! Bleue
18 mai
Canebière, Vieux-Port et alentours, Marseille

Retrouvez nos articles Scènes ici

Arts Éphémères : suivre ou ne pas suivre ?

0
Les Cerbères d’Elias Kurdy © Dan Warzy

Aux Arts Éphémères, à chaque année son thème. Et pour 2025, il a été choisi « Bifurquer ». En ces périodes troubles et guerrières, il a paru pertinent aux deux commissaires, Isabelle Bourgeois et Martine Robin, de suggérer des changements d’orientation et de choix. Ne s’agit-il pas aujourd’hui de ralentir, de résister à un mouvement de profit, d’accélération et de consommation ? Ne doit-on pas réfléchir aux façons de protéger la planète, de l’habiter plus respectueusement ?

Les 28 artistes et étudiants ont travaillé dans un souci d’économie de matières nobles, utilisant souvent des matériaux de récupération : bois, tissus, terre, paille. Ainsi Benjamin Bloch qui se dit artiste-maçon travaille avec différentes sortes de terre et leur érosion pour en faire des « morceaux de rêves », tandis qu’Élie Buisson relie des cagettes récupérées dans les centres commerciaux avec des tissus usagés pour confectionner des structures transformables. Quant à Valérie Edern, elle met en valeur les branches et les fibres des palmiers marocains avec une sculpture végétale en forme de chèvre nourricière.

Lenteur et silence inspirent la sculpture blanche d’Adrien Menu : un homme debout, la tête dans ses mains, s’isole et réfléchit. Par ailleurs, la légèreté inspire les toiles peintes de Diego Guglieri Don Vito qui flottent dans le mistral, comme les nuages de Mathis Berchery sortent de leurs cadres. Elias Kurdy mélange l’évocation de la mythologie et des techniques modernes avec ses Cerbères, gardiens de l’enfer. Leurs têtes ont été remplacées par des corolles blanches comme pour inviter à la paix et au bien-être.

© Dan Warzy

Organiser le cadre de vie

Le duo Léna Durr & Alexandre Telliez-Moreni photographie les territoires transformés par l’homme et ont suivi le projet de l’autoroute A69 qui pourrait finalement être abandonné. Ils soulignent la nécessité de s’ancrer dans la mémoire des lieux plutôt que de les détruire et de « rejeter le récit dominant de croissance infinie » pour des conditions de vie plus harmonieuses. Se donner le temps d’arpenter la campagne, les sentiers, les forêts, réfléchir aux rythmes de nos vies, voilà une attitude chère à la plupart de ces artistes qui explorent notre monde. 

Conviés, les Ateliers publics pour adultes ont proposé un accrochage de flèches colorées qui provoquent l’indécision, perturbent et détournent les trajets avec humour. Invités à « bifurquer », les promeneurs s’amusent et tournent autour des arbres… Des médiateurs seront là pour les adultes et les enfants durant l’exposition pour inviter aux bifurcations. Allez-y !

CHRIS BOURGUE

L’exposition se poursuit jusqu’au 22 mai, tous les jours de 9h à 18h45 – entrée libre
Parc Maison Blanche-Charles Aznavour. 

Retrouvez nos articles Arts visuels ici

How much we carry ? 

0
How much we carry ?, Cie Cirque Immersif © Edouard Barra

La question du porté, du déséquilibre, de la prise de risque fait partie du cirque dans son essence-même. En investissant l’espace public avec un agrès de son invention, la perche acrobatique, le binôme franco-brésilien Cirque Immersif surgit de manière impromptue dans des lieux d’usage quotidien – une cour de récréation, un quartier, un flux de passants… 

Les images créées de manière éphémère résonnent singulièrement, évoquant tant la charge physique et mentale que la prise de soin, et appellent à la rencontre. À partir de 17 h dans le quartier de La Visitation (Marseille), la compagnie présente une étape de création de son spectacle prévu pour 2026.

JULIE BORDENAVE

17 mai 
La Visitation, Marseille 

Okilélé 

0
Okilélé © Nicolas Guillemot

Avec ses poussins masqués et ses vertigineuses questions existentielles, l’auteur et illustrateur Claude Ponti n’en finit pas de séduire des générations d’enfants. Le Collectif Quatre Ailess’attelle à un classique de la littérature jeunesse, publié chez l’Ecole des loisirs. 

Manipulation et théâtre d’objets permettent d’aborder frontalement, avec malice et poésie, la thématique de l’exclusion. Déjouant l’adversité, le jeune Okilélé fait fi des injonctions – ce pernicieux « oh qu’il est laid ! » qui le berce depuis l’enfance – pour arpenter le monde et se forger ses propres valeurs.

JULIE BORDENAVE 

17 mai à 10h30 et 17h
Le Pôle, Le Revest-les-Eaux