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Les fourberies de Scapin

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Les Fourberies de Scapin © Regis Rocca - TNN
Les Fourberies de Scapin © Regis Rocca

Octave aime Hyacinte tandis que Léandre aime Zerbinette, mais les deux pères des amoureux ne l’entendent pas de cette oreille ! Une version de la plus fameuse comédie de Molière, très empreinte de commedia dell’arte, créée en 2022 par Muriel Mayette-Holtz à l’occasion des 400 ans de la naissance du dramaturge, avec la troupe du Théâtre National de Nice, qu’elle dirige. 

Elle en fait un spectacle hilarant de punks à chien, avec une pompe à essence à sec perdue dans le désert, agrémentée d’une éolienne rouillée et d’une épave de 2 CV, comme lieu de rendez-vous des mauvais coups. En soulignant l’intemporalité de cette farce qui expose « la bonté des gens de peu, la fourberie naturelle des humains, bons vivants mais malins, généreux mais brutaux ». 

MARC VOIRY

27 et 28 mai
Théâtre Liberté, Scène nationale de Toulon

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Toutes les petites choses…

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Toutes les petites choses - Visuel © Christophe Hagneré (1)
Toutes les petites choses - Visuel © Christophe Hagneré

Créé à l’Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône le 13 mai dernier, Toutes les petites choses que j’ai pu voir d’Olivia Corsini est une adaptation de nouvelles de Raymond Carver décrivant l’Amérique des années 1970 et 1980, embourbée dans un libéralisme économique, et multipliant les laissé·es-pour-compte. À propos de son adaptation, la metteuse en scène déclare : « Il ne s’agit pas de prétendre qu’il est notre contemporain mais de réfléchir avec lui à ce que le monde postmoderne et l’idéologie ultralibérale fait à nos âmes».

Sur scène, dans une scénographie inspirée du tableau Nighthawks d’Edward Hopper, des personnages solitaires, Nancy, Cliff, Sam, Franck et Bill, chacun·e évoluant dans son monde fait d’objets, de lits, de téléphones, de bouteilles. 

MARC VOIRY

21 au 23 mai
Théâtre Liberté, Scène nationale de Toulon

Makoto San

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Makoto San
© IMAROU LARUSSE

Collectif marseillais et groupe masqué, les Makoto San sont en concert sur la scène du Théâtre de l’Olivier à Istres ce 21 mai. Quatre musiciens qui mêlent depuis 2020 percussions japonaises cérémonielles et ambiance clubs techno, au moyen d’instruments en bambous connectés à des machines. 

Tous issus du Conservatoire, et formés par Makoto Yabuki, musicien japonais installé dans la cité phocéenne depuis 1993. Derrière leurs masques d’escrimeurs, les Makoto San joueront lamusique électronique répétitive, spirituelle et hypnotique que l’on retrouve dans leur dernier album, MOSO, augmentée de quelques titres taillés pour les clubs tels que OtakéBoumbo ou Pégase.

21 mai
Théâtre de l’Olivier, Istres

L’instant T 

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L’instant T 
© X-DR

Auteur, metteur en scène et comédien, Nicolas Heredia fait rejoindre dans sa compagnie La Vaste Entreprise son travail théâtral et sa pratique des arts visuels (photographies, vidéos, graphisme, installations). Il est invité par le Bois de l’Aune pour L’instant T, « une performance invisible qui, à mesure qu’on l’observe, devient finalement de plus en plus visible ».

Sur la place Verdun à Aix-en-Provence, il va s’agir pour le public d’observer le spectacle de la vie en train de se dérouler, plus ou moins normalement… Une performance dans l’infra-ordinaire qui fait vivre au spectateur une expérience intérieure étonnante, proposée par un artiste qui préfère écrire pour l’espace public à partir de son observation factuelle, plutôt que d’y plaquer un objet spectaculaire. 

MARC VOIRY

24 mai 
Bois de l’Aune, Aix-en-Provence

La Mélodie du Bonheur

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bonheur
© X-DR

Basée sur l’autobiographie de Maria Von Trapp, La Mélodie du Bonheur a conquis le cœur des amateurs de ses ritournelles enjouées. On y suit une jeune gouvernante enseignant la musique à une fratrie de sept enfants, dans une Salzbourg en proie à la montée du nazisme. 

Immortalisée par Julie Andrews, cette comédie musicale née à Broadway n’a que peu été jouée sur scène en France. Elle débarque à Marseille dans une mise en scène de Carole Clin et sous la direction de Didier Benedetti. En compagnie de la Maîtrise des Bouches-du-Rhône, des habitués du répertoire – Julie Morgane, Fabrice Todaro, Lucie Roche et Sébastien Lemoine, entre autres – entonneront avec joie, et en français, ses inoxydables tubes.

SUZANNE CANESSA

24 et 25 mai
Théâtre de l’Odéon, Marseille

Amandine Habib

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Amandine Habib
© X-DR

Locale de l’étape et conclusion d’une longue et belle saison de récitals organisés par Marseille Concerts à l’Opéra, la pianiste Amandine Habib s’installe au foyer ce dimanche 25 mai le temps d’un récital dédié à François Couperin. L’occasion pour un public davantage habitué à un répertoire classique et romantique de découvrir ce héraut de la musique baroque française. 

Saluée pour son disque intitulé Les Ondes, mêlant les œuvres les plus imagées et poétiques du compositeur à celles de Claude Debussy, son lointain cousin impressionniste, Amandine Habib saura sans nulle doute en transcrire toute la grâce et la richesse. 

SUZANNE CANESSA

25 mai
Opéra de Marseille

Duo Neria

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Duo Neria
© X-DR

Dans leur dernier album enregistré en 2024 dans les Hautes-Alpes, le Duo Neria redonne voix à des compositrices que l’histoire a trop souvent oubliées comme Marie Jaëll ou Hedwige Chrétien. Camille Belin (piano) et Natacha Colmez-Collard (violoncelle) mettent aussi en lumière des œuvres de jeunes créatrices contemporaines comme Camille Pépin et Elisabeth Angot qu’elles font résonner avec l’élégante Sonate de Saint-Saëns à l’intensité dramatique. 

On pourra découvrir ce programme inédit oscillant entre romantisme et modernité lors de trois concerts proposés par l’Espace de Chaillol en partenariat avec Présence Compositrices, association qui met en valeur le matrimoine musical. 

ANNE – MARIE THOMAZEAU

Du 23 au 25 mai
À Avençon, Gap et La Fare-en-Champsaur

Dividus

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Dividus
© Mopix

Dividus est la première pièce chorale de Nacim Battou et de sa compagnie Ayaghma (fondée en 2017), une dystopie chorégraphique pour sept danseurs, qui se déroule dans un futur où le spectacle vivant n’existe plus, où tout a été oublié, ses raisons, ses codes, ses critiques, ses acteurs… Mais une minorité de danseurs a néanmoins été préservée, pour donner à voir les vestiges de cet art oublié. 

Sur la scène, ils sont dans une boîte-laboratoire, protégés autant qu’observés. Des questions se posent : que s’est-il dit de si important dans ces lieux ? Aujourd’hui, quelles sensations devons-nous transmettre ? Que laisser aux générations futures ? Le chorégraphe a emprunté le titre de son spectacle au philosophe et romancier japonais Keiichiro Hirano, qui définit le « dividu » comme ce qui réunit toutes nos personnalités, et nous définit en tant qu’individu comme en tant qu’être social. 

MARC VOIRY

27 mai
Zef, Scène nationale de Marseille

Niquer la fatalité

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Niquer la fatalité
© Caroline Dubois

À la mort de Gisèle Halimi, en 2020, l’artiste multidisciplinaire Estelle Meyer découvre l’œuvre littéraire et l’ampleur du combat de la grande avocate. Nait alors en elle la nécessité de témoigner, de raconter à son tour ses propres expériences de femme pour « en faire quelque chose » comme Halimi a su avant elle transformer ses causes intimes en combat collectifs. 

Dans Niquer la fatalité, mis en scène par Margaux Eskenazi, Estelle Meyer fait dialoguer le récit de ses révoltes, de ses joies et de ses traumatismes, avec des fragments de vie de Gisèle Halimi, qu’elle incarne par moment. Parfois, le chant vient remplacer la parole, et la danse s’invite aussi. Accompagnée sur scène de deux musiciens, l’artiste entend créer un moment de communion émancipatrice. 

CHLOÉ MACAIRE

Les 27 et 28 mai 
Théâtre Joliette, Marseille

Hamlet 

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1er d’« Hamlet » d’Alexis Moati et Pierre Laneyrie sur le plateau du ZEF, scène nationale de Marseille, le mardi 26 novembre 2019. Avec Pierre Laneyrie, Chloé Martinon, Alexis Moati, Thibault Pasquier et Clémentine Vignais. Compagnie Vol Plané.
© Vincent Beaume

De l’intrigue de Hamlet de Shakespeare, on retient souvent, avant tout autre chose, l’histoire d’une vengeance, d’une forme de justice que le prince du Danemark promet à son défunt père de rendre. Mais pour les metteurs en scène Alexis Moati et Pierre Laneyrie de la Compagnie Vol Plané, cette grande pièce est aussi une occasion d’aborder des thèmes comme la transmission et les tourments de la jeunesse.

Leur version se joue dans un décor dépouillé, sans costumes ni fastes techniques, mais entendmettre en lumière les comédien·nes. Iels coupent parfois le texte, le commentent, s’adressent au public ou au contraire incarnent pleinement les personnages. Une manière sobre d’explorer l’intimité et l’humanité du héros vengeur. 

CHLOÉ MACAIRE

21 mai 
L’Étincelle, Venelles