mercredi 2 avril 2025
No menu items!
Plus d'infos cliquez ci-dessousspot_img
Plus d'infos cliquez ci-dessousspot_img
Accueil Blog Page 34

Alexandra Grimal 

0
Alexandra Grimal © Denis Rouvre

Du jazz à l’heure du thé. Voilà la dernière proposition de l’Ajmi à Avignon. Ce dimanche, il convie la musicienne Alexandra Grimal. Déjà bien remarquée avec ses deux premiers opus The Monkey in Abstract Harden (2015) et Refuge (2020), elle présente désormais son nouveau projet, en solo, au saxophone ténor – elle ne manque pas d’air, ni de courage. Dans sa musique, on retrouve les voyages de l’artiste, elle qui est née en 1980 au Caire, grandi à Paris, étudié le saxophone à La Haye puis à Helsinki. De quoi bien remplir son bagage musical, qu’elle posera cette fois à Avignon.

NICOLAS SANTUCCI   

26 janvier 
Ajmi, Avignon

Guinguette Sonore à l’Usine

0
Catchy Peril © Margaux Mullet

C’est d’habitude sur le sable de la plage de la Romaniquette, sous les dernières lueurs estivales, que se tient le festival Guinguette Sonore. Mais cette fois, il passe ses habits hivernaux, et s’installe le temps d’une soirée pas très loin de-là, à l’Usine d’Istres. Fidèle à sa programmation rock indé, il invite trois jolis représentants de la jeune scène française. D’abord les excellents marseillais de Catchy Peril et leur disco-punk – plus punk que disco. Puis deux groupes bordelais. Le post punk de Nasty Joe, et l’indie rock de Moloch/Monolyth. Le tout à un tarif plus que raisonnable 12 euros (8 en tarif réduit).

NICOLAS SANTUCCI

25 janvier
L’Usine, Istres 

Biac : Fora

0
Fora - Alice Rende © Clara Pedrol

Le solo de cirque d’Alice Rende est une petite merveille de simplicité et d’intensité. Enfermée dans un tube de verre haut et étroit, la contorsionniste se débat pour en sortir, aller Dehors, Fora. Un argument simple qui tient en haleine, pourtant, tant les changements de rythme, les émotions, sont palpables, et leur sens symbolique infini. Le visage d’Alice Rende s’écrase contre les vitres, on entend le grincement de ses mains, de ses pieds qui cherchent à adhérer à la paroi glissante, en vain. Et surtout, on se demande, qu’arrivera-t-il quand elle sera dehors, en haut, libérée enfin ? Un solo programmé dans le cadre de la BIAC

AGNÈS FRESCHEL

22 janvier
Théâtre Comoedia, Aubagne
24 janvier
Bois de l’Aune, Aix-en-Provence
31 janvier
Théâtre du Briançonnais
4 février
Théâtre Durance
Scène nationale Château-Arnoux

Ali Zare Ghanatnowi

0
Ali Zare Ghanatnowi © X-DR

En plus d’être un formidable outil pour les artistes réfugiés en France, les Ateliers des artistes en exils c’est aussi l’occasion de découvrir une multitude de talents, de toutes les origines. Ils s’allient cette fois avec La Cimade, autre asso au travail salvateur, qui défend depuis 70 ans la dignité et les droits des personnes réfugiées et migrantes. Ensemble ils présentent le travail du cinéaste iranien Ali Zare Ghanatnowi au Vidéodrome 2 (Marseille). Trois courts et moyens métrages sont à découvrir : La Grenade NoireThe Fence et Frontières invisibles (tiens, tiens). 

NICOLAS SANTUCCI

23 janvier
Vidéodrome 2, Marseille

Wagner à Toulon

0
Elisabeth Teige © Simon Pauly

Pour bien commencer 2025, l’Opéra de Toulon convie deux solistes exceptionnels pour un concert consacré aux grandes pages de l’opéra allemand. Spécialiste de ce répertoire, la soprano wagnérienne Elisabeth Teige, habituée des plus grandes scènes dont le Festival de Bayreuth, interprètera les quatre derniers Lieder de Strauss et la Liebestod de Tristan et Isolde de Wagner. Le baryton russe Mikhail Timoshenko qui malgré son jeune âge est déjà un habitué de la scène de l’Opéra de Paris, chantera les Kindertotenlieder de Mahler, poignants chants aux enfants morts. L’ouverture du célèbre Tannhäuser et le prélude de Lohengrin de Wagner complèteront ce programme ambitieux. L’Orchestre de l’Opéra sera dirigé par son directeur musical, Victorien Vanoosten. 

ANNE-MARIE THOMAZEAU

22 et 23 janvier 
Palais Neptune, Toulon

Lignes de fuite 

0
Lignes de fuite © X-DR

Accueillie quelques jours en résidence au Vélo Théâtre, la jeune compagnie Basses fréquences y présente cette semaine sa création Lignes de fuite qui traite de l’univers carcéral, de l’enfermement et du désir d’évasion. Pour explorer ces sujets, les comédiennes et metteuses en scène Clémence Bucher et Sara Louis s’appuient sur une matière à la fois documentaire et artistique. Ainsi, elles mêlent des archives radiophoniques, des entretiens avec des spécialistes et des témoignages avec des extraits de films ou de romans d’évasion. À partir de cette accumulation de documents, elles font émerger une forme singulière qui joue à la fois sur les codes du théâtre et de la radio, qu’elles accompagnent avec une création sonore au thérémine, un instrument de musique électronique.

CHLOÉ MACAIRE

23 janvier 
Vélo Théâtre, Apt

Une caméra à l’école

0
(C) Dean Medias

Après Les Roses noires et Les Charbons ardents, c’est un nouveau documentaire sur l’école que propose Hélène Milano avec Château Rouge – du nom du quartier situé au cœur de la Goutte-d ‘Or, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. C’est dans un établissement de ce territoire défavorisé, le collège Georges Clemenceau, que la cinéaste a posé son regard et sa caméra. Une caméra bienveillante qui a su saisir la richesse des pensées et des paroles d’élèves. Ils ont 14 ou 15 ans et sont en 3e, la classe charnière, où se joue leur avenir, le moment où il faut faire des choix alors qu’ils ne savent pas encore qui ils sont. Certains ne sentent pas du tout « extraordinaires ». Certains sont décrocheurs, trouvant que l’école ne sert à rien. D’autres ont des problèmes de concentration, de langue. Ce sont des adolescents, un moment où il faut « apprendre à s’aimer avec ses défauts », le moment où on « découvre le monde et où on se découvre soi-même ».  

« Une porte blindée »

Hélène Milano les filme en groupes, en cours de français où l’on lit Jules Vallès, en atelier philo « pour retrouver le plaisir de penser » et où l’on s’interroge sur le mot « grandir ». Elle les suit lors d’entretiens avec les enseignants, la conseillère d’orientation, d’éducation, la psychologue qui, à l’écoute, bienveillants, essaient de remettre sur le bon chemin ceux qui se sont égarés, leur proposant des solutions, des accompagnements. Parmi tous ces élèves, certains deviennent de vrais personnages : Bilel, casquette sur la tête rêve de devenir footballeur. Mamadou, qui prépare un exposé sur Stromae, a toujours des doutes : « Devant moi, j’ai comme un mur, une porte blindée. »

La cinéaste leur donne la parole, face caméra. Et les visages reflètent tour à tour espoirs, regrets, rêves brisés, toute une gamme d’émotions qui prend le spectateur aux tripes. Une autre belle séquence capte la danse de deux jeunes sur la musique de Songs of Maria, Chunga Changa… On connait le goût et le talent de la cinéaste pour les portraits : « Je suis fascinée par la puissance que je peux trouver chez un être quand je le regarde. On a à la fois accès à un paysage, des émotions, mais on ne sait jamais tout. Ce mystère-là, je le trouve très important. » Quand la caméra, en un long travelling silencieux, révèle, en gros plans superbement éclairés, les visages de ces garçons et ces filles qui ont dû renoncer à leurs rêves, on se dit qu’il faudrait vraiment que tout change. Et ce n’est pas l’uniforme qui va faire disparaitre les inégalités et le déterminisme social.

ANNIE GAVA

Château Rouge, de Hélène Milano
En salles le 22 janvier

Biac : Parenthèses point parenthèses

0
© X-DR

Dans le cadre de la Biac et de Avignon Terre de Culture 2025, le fildériste et dessinateur Sébastien Le Guen est invité par le Théâtre des Halles et le Totem à présenter dans deux parcs avignonnais son spectacle participatif Parenthèses point parenthèses. Pendant deux jours, en amont de chacune de ses représentations, l’artiste installe son fil dans l’espace public, et s’y entraîne plusieurs heures par jour. Les passants et spectateurs sont invités à venir discuter avec lui. À partir de ce qu’il observe du haut de son fil, et de ce qu’il entend lors de ces discussions, Le Guen dessine. Au fur et à mesure des dessins, il crée une sorte de petite sociologie artistique du quartier, qui servira de base au spectacle qu’il présentera le troisième jour.

CHLOÉ MACAIRE

22 janvier 
Jardin Sainte-Claire, Avignon
Dans le cadre de la programmation du Théâtre des Halles

Du 23 au 25 janvier 
Square Indochine, Avignon
Dans le cadre de la programmation du Totem

Biac : Suis-je bête ?!

0
Suis-je bête ?I © Emmanuel Viverge

Puisque c’est à l’école que se forge l’estime plus ou moins grande de notre propre intelligence, Guillaume Clayssen, ancien comédien et professeur de philosophie, aujourd’hui metteur en scène de théâtre et de cirque, a rencontré élèves, enseignants et enseignantes pour créer en janvier 2024 le spectacle Suis-je bête ?!. Une interrogation par la philosophie, le théâtre et le cirque contemporain de ce qu’on nomme l’intelligence, depuis l’invention des tests de Q.I. jusqu’à l’IA. Une proposition où la prestation de l’orateur-philosophe est accompagné de témoignages sonores d’élèves et de professeur·e·s, et des acrobaties d’un ancien ingénieur devenu artiste de cirque, Mahamat Fofana.

MARC VOIRY

Du 23 au 25 janvier
La Criée, Cendre dramatique national de Marseille

Biac : Macacada 

0
Macacada © Natie Paz

Maïra de Oliveira Aggio est une artiste-chercheuse brésilienne, trapéziste, qui place le mouvement et le corps au centre de sa démarche. Macacada est son premier spectacle solo, qu’elle a écrit en croisant des thématiques qui la traversent : la contre-colonisation des savoirs, l’écologie, le féminisme et le spectacle vivant. Un spectacle en trois actes : dans le premier, elle se montre perchée dans un arbre, mi-femme, mi-singe, troublant la frontière entre l’homme et l’animal, transformant l’arbre en scène et partenaire de danse. Dans le deuxième, une performance-conférence, qui questionne les notions occidentales de « nature » et de « culture ». Et dans le troisième, un DJ set, invitant à célébrer notre ancestralité commune à travers la danse.

MARC VOIRY

Les 23 et 24 janvier 
Théâtre des Salins, scène nationale de Martigues