samedi 19 avril 2025
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Emmanuel Rossfelder 

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Emmanuel Rossfelder © X-DR

Emmanuel Rossfelder revient sur les terres de son enfance et retrouve Venelles le vendredi 4 avril à 20h30. Il donnera à L’Étincelle – Salle Joséphine Baker un récital où la guitare danse, chante et s’embrase. Formé au Conservatoire de Paris sous l’aile d’Alexandre Lagoya, il a fait du lyrisme et de la virtuosité sa signature. 

Son programme, intitulé La guitare lyrique, promet un voyage sensible entre les échos envoûtants de Franciscos Tárrega et de son Recuerdos de la Alhambra, l’éclat de sa Gran Jota et la ferveur tendre de l’Ave Maria de Schubert. Avec la délicatesse et la sensibilité d’Andaluza ou la fougue opératique de la Fantaisie sur les thèmes de La Traviata, il célèbre l’âme chantante du répertoire et promet d’offrir à son public un récital d’une intensité rare.

SUZANNE CANESSA

4 avril
L’Étincelle, Venelles 

Gaspar Claus + Lagon Nwar

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LAGON NOIR © Samuel Malka

Le Théâtre Durance, outre une programmation théâtrale de choix, offre au public des Alpes-de-Haute-Provence des propositions musicales régulières et pointues. Chaque année, la saison est marquée par des prémices aux Escapades, son festival musical de tout début d’été. Pour clôturer une quinzaine dédiée au son et à la musique, le théâtre imagine ici un plateau où la musique est le fruit d’une réflexion et d’une mélomanie profondes. 

C’est du moins ce qui transparaît dans les très multiples projets du talentueux violoncelliste Gaspar Claus, qui présentera en solo son deuxième album, arpentant la matière musicale dans la plus grande curiosité. Lagon Nwar, projet franco-burkinabé, est un quartet ébouriffant qui mêle le jazz, la pop et le traditionnel créole, pour un tout hybride aussi indescriptible que marquant.

LUCIE PONTHIEUX BERTRAM

5 avril
Théâtre Durance, Scène nationale de Château-Arnoux-Saint-Auban

Miel de Montagne

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Miel de Montagne © Juliette Valero

À l’image de projets actuels originaux décloisonnés, où les styles musicaux sont aussi flous que les choix vestimentaires, Miel de Montagne plaît pour la légèreté de sa pop et sa loufoquerie réfléchie. L’artiste connaît une popularité rapide entre sa participation au Printemps de Bourges et la sortie de son premier album éponyme, en 2019. Il invente des chansons aux accents kitsch et aux arrangements rétro, qui mêlent savamment le rock à l’électro, à l’image de ses tubes Pourquoi Pas ? ou J’y peux rien, et de ses collaborations avec Jacques ou Philippe Katerine. 

Son style hybride le classe instantanément dans les nouvelles générations de la chanson. Il sortait il y a quelques semaines le morceau Nouveau Départ, qui laisse augurer, outre ce qu’il annonce, la sortie imminente d’un troisième album.

LUCIE PONTHIEUX BERTRAM 

4 avril 
6mic, Aix-en-Provence

Les meutes

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Les meutes © Vincent Berenger

Créée à Toulon en 2019 par l’auteure, metteure en scène et comédienne Eloïse Mercier, la Cie Microscopique s’attache aux choses minuscules qui parfois font basculer une existence ou le cours de l’histoire, dans des créations sonores, imagées et poétiques. 

Dans Les meutes, elle convoque l’imaginaire de la forêt – de la tourbe fraîchement posée sur le sol de la scène – pour un conte inquiétant, qui explore l’histoire, intime et universelle, d’un couple. Construite en trois épisodes, une traque poétique, traversée de terreurs enfantines, de pièges, et de questions sur l’identité et de la liberté des femmes dans leurs relations aux autres. Un spectacle qu’elle a écrit et interprète en compagnie de Gautier Boxebeld, accompagnés par la musique et les vidéos de Vincent Berenger.

MARC VOIRY

3 et 4 avril
Bois de l’Aune, Aix-en-Provence

Kintsugi

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© X-DR

Kintsugi est le dernier spectacle, créé en 2024, des circassien·ne·s quebecquois·es de Machine de Cirque. Il se réfère à l’art japonais consistant à réparer les porcelaines cassées avec de la poudre d’or, soulignant leurs fissures et leur beauté. Mais ce qui est à réparer ici, ce sont les cicatrices intimes de huit individu·e·s, marqué·e·s par des deuils et des accidents : une voyageuse tirant sa valise, une femme enceinte, des hommes, se retrouvant à un arrêt d’autobus, perdu aux confins du monde. 

Bascule, sangles aériennes, trapèze, mât chinois, vélo, portés acrobatiques, planche sautoir, les huit personnagEs apprennent à s’écouter, s’entraider, trouvant appui dans la présence des autres. Un spectacle poétique et acrobatique autour de la puissance de la solidarité et la renaissance collective.

MARC VOIRY

4 avril 
Théâtre de Fos

C’est pas parce qu’on n’a rien à dire…

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C'est pas parce que...© CAMILLE LEMONNIER

Dernière création de la Cie Les Estivants, C’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule est inspirée par « Allô Macha », émission de radio de nuit, animée par Macha Béranger, diffusée de 1977 à 2006, au cours de laquelle des auditeur·trice·s se confiaient à l’antenne. 

Pour la metteuse en scène Johana Giacardi, un espace-temps qui permettait de rêver d’un monde qui ne serait plus dicté par les impératifs du jour, laissait la parole aux anonymes, sortait de l’entre soi culturel, et ne se préoccupait pas d’avoir quelque chose d’intelligent à dire. Dans un dispositif scénique inspiré à la fois par le modèle intimiste de l’émission et par celui des scènes ouvertes, les comédiennes invitent les spectateurs au dialogue et à s’approprier la scène, équipée de divans.

MARC VOIRY

4 avril
Théâtre des Salins, scène nationale de Martigues

Aller vers – À te regarder 

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A te regarder © Claire Gaby

Depuis le début des années 2000, la comédienne, metteuse en scène et autrice Clémentine Baert conçoit des spectacles pluridisiplinaires autour de la question de l’identité. Dernier en date, Dans la ville quelque part, créé en 2024 au Théâtre Liberté à Toulon, évoquait les souvenirs d’une histoire d’amour, sur fond de musique électronique. 

En ce mois d’avril 2025, elle répond à l’invitation des Théâtres, dans le cadre du dispositif Aller vers, en créant À te regarder : un conte bal populaire qui plonge dans les souvenirs d’une femme et fait revivre tous les bals qui auraient pu changer sa vie. Porté par quatre interprètes et musiciennes (Clémentine Baert, Amélie Denarié, Laurence Janner et Aurélie Mestres), une proposition itinérante aux allures de guinguette, où l’on danse.

Marc Voiry

Du 11 au 26 avril
Divers lieux, Marseille, Ensuès, Aix-en-Provence

La volonté du peuple (hé, ho, c’est une facho…)

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La condamnation de Marine Le Pen provoque des réactions sidérantes à gauche. Que Orbán et Poutine crient (ah ah) au déni de démocratie, c’est attendu de la part de chefs d’États qui bafouent l’idée même de démocratie. Mais Mélenchon, mais Bompard ? 

On ne sort plus le champagne à gauche quand l’extrême droite subit un revers de cette importance ? On remet en cause le pouvoir des juges qui défendent l’État de droit ? On défend un parti qui a fait un système du détournement des fonds européens pour financer ses campagnes nauséabondes et faire resurgir chez les Français un racisme endémique ? On regrette l’inéligibilité immédiate de celle qui s’est systématiquement servi des enveloppes de ses députés européens pour rémunérer (entre autres) sa sœur avec un salaire plus que confortable ? On met en doute les intentions de la juge qui veut préserver la France d’une candidate inéligible ? 

L’exemple de Trump ne nous suffit-il pas ? 

Que veulent donc Jean-Luc Mélenchon et Manuel Bompard lorsqu’ils déplorent l’absence de recours possible pour Marine Le Pen, et en appellent au peuple souverain pour juger les coupables d’un délit de cette importance ? Se protéger lorsque leur tour viendra ? Pourtant les détournements qui sont reprochés à Mélenchon sont nettement moins importants et ne sont pas un système de financement global de LFI. Alors pourquoi prendre la défense de Marine Le Pen ? Au nom de la volonté souveraine du peuple ? 

L’exemple de Trump ne nous suffit-il pas ? 

Sans remettre en cause la souveraineté du peuple, il faut rappeler que nos démocraties n’ont pas sans raison posé des garde-fous constitutionnels à sa volonté, qui n’est pas toujours des plus éclairées. Le peuple français en son temps était contre le vote des femmes, contre l’avortement, pour la colonisation et l’indigénat, pour la peine de mort. Il considérait le viol comme un délit et l’homosexualité comme un crime. Le peuple souverain était antisémite jusqu’à la guerre, anti-rital avant et après, anti-arabe et anti-noir par accès fiévreux fréquents, anti-roms de tout temps. Le peuple n’est éclairé que lorsqu’on l’éclaire, et il est aujourd’hui aux mains des réseaux et médias fascisants qui le submergent de messages simplistes et haineux. Être un élu du peuple ne permet à personne de dire « la République c’est moi », sauf à croire que le peuple est infaillible.

Vous n’aurez pas l’impunité

Il fut un temps où François de Rugy était viré pour un homard, et Nixon destitué pour d’illégales écoutes. Aujourd’hui Darmanin et Bayrou volent au secours de Le Pen et réclament un traitement d’exception. Bref, on peut mentir sur Betharram, vouloir envahir le Groenland, voler des millions dans les caisses de l’Europe, il suffit d’être élu. Les scandales quotidiens révélés dans les quelques journaux indépendants qui subsistent sont submergés par des vagues successives de désinformation et minés par la stratégie du scoop. 

La démocratie vacille dangereusement. La Justice reste en France la garantie fragile des principes qui ont construit tant bien que mal notre République. Pendant combien de temps. Est-ce que nos juges tiendront jusqu’à l’appel ? La Justice peut elle être efficace quand la démocratie se délite ? 

Le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale n’empêche pas Netanyahou de se rendre chez Orbán. Ne sont-ils pas des Chefs d’États élus par des peuples souverains ? 

L’exemple de Trump ne nous suffit-il pas ? 

AGNÈS FRESCHEL 


Retrouvez nos articles Société et Édito ici

Nouvelle création pour Hubert Colas

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Partout le feu © Simon Gosselin

Actualité marseillaise soutenue pour le dramaturge et metteur en scène Hubert Colas et sa compagnie Diphtong, qui après Célébration d’Harold Pinter présenté à La Criée il y un mois [Lire notre entretien ici], et avant L’été des charognes de Simon Johannin qui sera présenté au Zef le mois prochain, présente du 2 au 4 avril Partout le feu au Théâtre Joliette. Une adaptation du premier roman d’Hélène Laurain, née en 1988 à Metz, paru aux éditions Verdier en 2022. Une plongée dans le « cœur incandescent des activismes contemporains » dont la création a eu lieu en janvier dernier au 104, à Paris, dans le cadre de la 9e édition du festival Les Singulière·e·s.

ZAD de Boudin

Un roman rageur face à la catastrophe climatique, dont l’écriture en vers libres, sans ponctuation, a été inspirée notamment par les mégafeux, tels ceux de Californie, mais aussi par les manifestations et occupations des Gilets Jaunes, contemporaines de l’écriture du roman. 

L’action s’y déroule près du village fictif de Boudin, dans la Meuse, pressenti pour être un site d’enfouissement de déchets hautement radioactifs. Une nouvelle ZAD (Zone à défendre) s’y organise, attirant de nombreux activistes écologistes, régulièrement évacuée par les forces de l’ordre.

La narratrice est le personnage principal du roman : Læti (Lætitia), née 3 minutes avant sa sœur jumelle Margaux et 37 minutes avant l’explosion de Tchernobyl. Devenue une militante écologiste rongée par l’éco-anxiété, obsédée, entre fêtes débridées et amours déglingués, par les centrales nucléaires et la fin de la biodiversité, bien décidée à mettre fin à la destruction capitaliste de l’écosystème et du climat. Elle décide avec les cinq membres de sa bande « Furie verte » de mener un sabotage historique, préambule au grand incendie final.

Stéphanie Aflalo 

Une adaptation scénique en forme de seule en scène, confié par Hubert Colas à Stéphanie Aflalo qui est comédienne, auteure, metteure en scène et musicienne. Le metteur en scène et directeur du festival actoral l’avait invitée à Marseille en 2022 où elle présentait L’amour de l’art, et en 2023 pour son spectacle Live.

Dans Partout le feu, elle est Læti, assise à une table sur laquelle sont disposés un micro de conférence, une poire, une tomate et divers objets. Un grand écran la surplombe, où apparaissent les visages des membres de la Furie verte, fixant le public, avant de disparaitre pour laisser place au déroulement du récit.

MARC VOIRY

Partout le feu
Du 2 au 4 avril
Théâtre Joliette, Marseille

Regain : du ciné pour l’environnement

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Ozi, la voix de la forêt

Un festival pour sensibiliser petits et grands à la protection de l’environnement et au développement durable. C’est le programme du festival Regain, qui allie du 1er au 12 avril à Fos-sur-Mer exposition, ateliers, tables rondes, débats, poésie musique et cinéma.

La soirée d’ouverture est sous le signe de la biodiversité avec à 18h30 la projection suivie du Seed Tour, le voyage documentaire immersif à travers le monde des semences paysannes signé Auriane Bertrand.

Le 3 avril, on s’intéresse à la qualité de l’air avec un ciné-débat autour du documentaire de Marion Becker et Pierre-Yves Deheunynck, Décarbonation, un nouvel air pour Fos ? Des spécialistes apporteront leur éclairage sur des questions importantes : quelles avancées concrètes pour la décarbonation industrielle ? Quels impacts sur la qualité de l’air ? La place du citoyen ?

Samedi 5 avril, après un parcours de découverte, des ateliers d’écriture et d’expression orale, est proposé un concert pour piano et textes poétiques sur des compositions originales d’Anne Derivière – Gastine, Seul, le souffle du vent.

Place aux enfants le 10 avril, avec le film d’animation de Tim Harper,Ozi, la voix de la forêt, qui met en lumière la menace de la déforestation et les défis auxquels sont confrontés les écosystèmes des forêts.

Et pour terminer, comme chaque année, une sélection de courts métrages sélectionnés par un jury qui attribuera Grand Prix du Jury et le prix Jean Hetsch du meilleur film amateur. Sans oublier les spectateurs qui attribueront le prix du public.

ANNIE GAVA

Regain
Du 1er au 12 avril
L’Odyssée, Fos-sur-Mer