jeudi 25 décembre 2025
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Redécouvrir Holmès

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La compositrice Augusta Holmes © X-DR

Une fois n’est pas coutume, la Société Marseillaise des Amis de Chopin s’ouvre à la voix avec un hommage à Augusta Holmès (1847-1903), compositrice à une époque où les femmes sont absentes des scènes et des conservatoires. Célébrée par son ami Camille Saint-Saëns, elle conquiert la notoriété avant de tomber dans l’oubli. Le spectacle retrace le destin de cette femme libre et passionnée. Lucille Pessey, soprano, fondatrice du festival Bouger les lignes, qui met son art au service de la valorisation des femmes dans l’histoire musicale, le ténor Yves Coudray et la pianiste Marion Liotard redonneront vie à cette figure oubliée. En deuxième partie de soirée, le pianiste Gaspard Dehaine, interprétera le programme Fauré en héritage autour d’œuvres du compositeur mais aussi de Ravel, Aubert, Bonis, Enesco et bien d’autres…

A.-M.T.
13 novembre
Salle Musicatreize, Marseille

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Giovanni !

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Après Nanetti, le colonel astral, Gustavo Giacosa, dévoile le second volet d’une trilogie qu’il a développée autour de figures de l’Art brut. Acteur, danseur et metteur en scène, il partage sa passion pour ces artistes hors normes, toujours accompagné en musique par le compositeur et pianiste Fausto Ferraiuolo. La chorégraphie effrénée de GIOVANNI ! en attendant la bombe s’appuie sur le travail de Giovanni Galli – dessinateur de BD avec des personnages habités par le désir de changer de genre.

La dernière partie mettra à l’honneur Melina Riccio. Les artistes Gustavo et Fausto avaient collecté ses œuvres et ses pensées et enregistré des entretiens autour de son œuvre M. Un amour suprême.

L.S.
18 novembre

Bois de l’Aune, Aix-en-Provence

How in salts desert…

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La chorégraphe Robyn Orlin s’associe à la compagnie Garage Dance Ensemble dans cette pièce intitulée How in salts desert is it possible to blossom (« Comment est-ce possible de fleurir dans un désert de sel ? »). C’est au Cap-Nord, une région d’Afrique du Sud, que la chorégraphe et les danseurs·euses se sont retrouvés. Une région fortement marquée par son passé colonial,

Mais la région présente aussi des richesses – comme au printemps, après la saison des pluies où plus de 3500 espèces de marguerites sauvages couvrent le sol du désert. Ce spectacle rend hommage à la vie qui se déploie malgré un environnement hostile, évoquant avant tout cette magnifique et miraculeuse floraison.

L.S.

13 et 14 novembre

Bois de l’Aune, Aix-en-Provence

Entrée des artistes

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L’auteur et metteur en scène Ahmed Madani signe un nouveau spectacle : L’Entrée des artistes. C’est le préambule du nouveau cycle, Nous sommes vous, qui interroge les problématiques actuelles du monde et leur conséquences potentielles sur notre futur – en partant de la sphère privée et de l’intime pour ensuite parler de la sphère publique. Dans ce premier volet, Entrée des artistes, sept jeunes interprètes explorent l’origine de leur envie pour le théâtre, leur désir, voire nécessité de l’art dans leurs vies. Ils parlent de leurs aspirations, de leurs parcours, et dans cet élan collectif, les voix de ces individus font reflet de notre humanité.

L.S.

18 novembre

La Colonne, Miramas

Six Jours, ce printemps-là : les Clandestins de Saint Tropez

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Six jours, c’est la durée de la Création biblique du monde. Pour Joachim Lafosse, si ce qui se joue dans cet intervalle est plus modeste, c’est tout aussi fondateur. Une semaine de vacances un peu particulière, gravée dans ses souvenirs. Ce printemps-là, sa mère désargentée, séparée d’un homme issu de la riche bourgeoisie, passe en cachette quelques jours avec le réalisateur-enfant et son frère jumeau dans la maison de ses ex-beaux-parents, où elle n’a plus le droit d’aller. Pour lui, c’est la prise de conscience de la fragilité économique de cette mère aimante et vaillante.

Pour son 11ème film, le réalisateur belge reprend ce souvenir personnel et réécrit le scénario avec Chloé Duponchelle. Un scénario qui prend en compte cette prise de conscience filiale mais surtout, raconte celle de Sana, la mère, incarnée par Eye Haïdara, qui va gagner en quelques jours le sentiment de sa légitimité.

Le leitmotiv de Sana, c’est « on se dépêche les garçons, je vais être en retard ». Elle est seule avec Raphael et Thomas (Leonis et Teodor Pinero Müller) dans un petit appartement. Elle enchaîne les boulots, commence avant le lever du jour, s’arrête bien après, tout en veillant au confort et à l’éducation de ses garçons. Pour les congés de printemps, elle les emmène à Lyon, où elle doit rejoindre Jules (Jules Waringo) leur ancien entraineur de foot, devenu son amant à l’insu de tous. Mais Jules n’a pas un logement assez grand pour les accueillir. Pressée par ses fils, elle accepte d’aller s’installer dans la résidence secondaire des grands-parents paternels à Saint Tropez.

Jeux de société

Elle a encore le code de l’entrée du lotissement (où résiderait Rihanna) et les clés de la maison, toujours vide à Pâques. Les voilà, résidents clandestins de cette somptueuse villa avec vue sur la mer, piscine et jardin arboré. Il ne faut pas se faire remarquer, ne pas utiliser l’électricité, ni l’eau, ne pas se montrer dans les clubs ni les plages privées. « On n’a pas le droit d’être là » martèle-t-elle à Jules et à ses fils. Illégitime dans ce fief, par son nouveau statut de divorcée, retrouvant peut-être le malaise d’une mésalliance et d’humiliations passées. Sous la chronique des vacances de rêve à St Tropez, faite de petits gestes, de petits riens, de la joie des ébats dans l’eau, de pêche au poulpe dans des criques désertes, de jeux de société à la lumière des bougies, se crée une tension. Maintenue à la fois par la crainte d’être découverts et chassés, mais surtout par un hors champ présent et passé où s’écrirait une histoire qu’on ne fait que deviner.  C’est cette histoire-là qui finira par éclater avec un dernier geste de panache et de dignité de Sana assumant enfin pleinement son droit à l’amour, aux plages publiques et au bonheur. Pour elle et ses fils.

ELISE PADOVANI

Six Jours, ce printemps-là de Joachim Lafosse

Les Films du Losange

En salles, le 12 novembre

Montessori

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Montessori © Guillaume Castelot-Châteauvallon-Liberte scène national

Sous la direction de Charles Berling, Bérengère Warluzel redonne souffle et chair à celle qui, au-delà de sa méthode pédagogique devenue célèbre, fut une visionnaire, une humaniste et une militante de la liberté : Maria Montessori. Le spectacle traverse la vie d’une femme qui « a voulu comprendre l’enfance pour mieux appréhender la vie », en lutte contre les dogmes, attentive à l’enfant comme à un être à part entière, capable d’apprendre par lui-même, pour peu qu’on lui en donne la possibilité. À travers ses mots, ses combats et ses doutes, Maria Montessori apparaît dans toute sa modernité : une pionnière qui croyait au pouvoir transformateur de l’éducation et à la force de l’amour comme moteur du savoir.

M.V.
Du 12 au 20 novembre
Châteauvallon, Scène nationale d’Ollioules

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Yes Daddy

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Yes Daddy © Firas Odeh

Dans un huis clos autant physique que mental, Yes Daddy raconte la relation éphémère entre un escort et un vieil homme souffrant de perte de mémoire. Au fil de la nuit, les frontières se brouillent : le visiteur devient le reflet des fantômes du passé, et le face-à-face se transforme en un étrange théâtre de la mémoire et du désir, où la parole devient piège, où chaque geste dévoile autant qu’il dissimule. Une façon, pour le metteur en scène palestinien Bashar Murkus, d’explorer la manière dont l’intimité, la manipulation et la fiction s’entrelacent jusqu’à rendre la vérité méconnaissable. Laissant planer cette question : la vérité est-elle indispensable, si la fiction nous permet de survivre ?

M.V.
18 et 19 novembre
Théâtre Joliette, Marseille

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Andromaque

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Andromaque © Hubert Amiel

Oreste aime Hermione, qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui aime Hector. Mais Hector est mort. La tragédie classique de Racine est une chaîne de désirs impossibles où l’amour, le pouvoir et la mort s’enlacent jusqu’à l’épuisement. Le collectif belge La Brute s’empare d’Andromaque de Racine pour en faire un champ d’expérimentation contemporain : le texte, dit, crié, murmuré, se frotte à la musique, à la vidéo, à la physicalité brute des interprètes. Dans une mise en scène à la fois sobre et incandescente, à travers le deuil d’Andromaque et les excès d’Oreste, La Brute interroge la disparition du rituel et la perte du sacré dans un monde hanté par la mort, mais incapable de la regarder en face.

M.V.
12 au 14 novembre
Théâtre Joliette, Marseille

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Le Misanthrope

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Le Misanthrope © Marie Clauzade

Dans Le Misanthrope, Alceste méprise l’humanité tout entière. Il en dénonce l’hypocrisie, la couardise et la compromission. Mais paradoxalement, alors qu’il est aimé d’Arsinoé, la prude, et d’Éliante, la sincère, il aime passionnément Célimène, une veuve de 20 ans, coquette, superficielle et médisante. Un classique parmi les classiques, que le metteur en scène Georges Lavaudant revisite dans une mise en scène moderne et épurée, trempée dans une atmosphère de crépuscule social. Dans le rôle d’Alceste Éric Elmosino, dans celui de Célimène Mélanie Richard, deux interprètes avec lesquels Lavaudant a déjà travaillé, tout comme avec la plupart des autres comédien·nes qu’il a choisi·es, dont Aurélien Recoing en Oronte, Astrid Bas en Arsinoé, ou François Marthouret en Philinte.

M.V.
Du 18 au 29 novembre
Théâtre du Jeu de Paume, Aix-en-Provence

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Vaslav

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La Scène nationale de Cavaillon programme propose le spectacle Vaslav, en itinérance dans la région du 16 au 22 novembre. Au-devant de la scène se trouve Olivier Normand – habitué du cabaret de Madame Arthur – il est tour à tour danseur, comédien, chanteur, et même un peu magicien. Il incarne un androgyne poétique – un personnage d’intelligence et d’humour – entre Barbara et David Bowie. Le concert traverse les répertoires et les époques de Monteverdi à Gainsbourg : du rock au classique sans oublier le jazz ou encore le ragga. Vaslav est un spectacle qui entend interroger le genre et ses artifices par lesquels nous cherchons, paradoxalement, à nous révéler.

L.S.
Du 16 au 22 novembre

À Noves, Oppède, Saignon, Velleron, Lacoste et Lourmarin

Une proposition de La Garance, Scène nationale de Cavaillon