dimanche 21 décembre 2025
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Entrée des artistes

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L’auteur et metteur en scène Ahmed Madani signe un nouveau spectacle : L’Entrée des artistes. C’est le préambule du nouveau cycle, Nous sommes vous, qui interroge les problématiques actuelles du monde et leur conséquences potentielles sur notre futur – en partant de la sphère privée et de l’intime pour ensuite parler de la sphère publique. Dans ce premier volet, Entrée des artistes, sept jeunes interprètes explorent l’origine de leur envie pour le théâtre, leur désir, voire nécessité de l’art dans leurs vies. Ils parlent de leurs aspirations, de leurs parcours, et dans cet élan collectif, les voix de ces individus font reflet de notre humanité.

L.S.

18 novembre

La Colonne, Miramas

Six Jours, ce printemps-là : les Clandestins de Saint Tropez

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Six jours, c’est la durée de la Création biblique du monde. Pour Joachim Lafosse, si ce qui se joue dans cet intervalle est plus modeste, c’est tout aussi fondateur. Une semaine de vacances un peu particulière, gravée dans ses souvenirs. Ce printemps-là, sa mère désargentée, séparée d’un homme issu de la riche bourgeoisie, passe en cachette quelques jours avec le réalisateur-enfant et son frère jumeau dans la maison de ses ex-beaux-parents, où elle n’a plus le droit d’aller. Pour lui, c’est la prise de conscience de la fragilité économique de cette mère aimante et vaillante.

Pour son 11ème film, le réalisateur belge reprend ce souvenir personnel et réécrit le scénario avec Chloé Duponchelle. Un scénario qui prend en compte cette prise de conscience filiale mais surtout, raconte celle de Sana, la mère, incarnée par Eye Haïdara, qui va gagner en quelques jours le sentiment de sa légitimité.

Le leitmotiv de Sana, c’est « on se dépêche les garçons, je vais être en retard ». Elle est seule avec Raphael et Thomas (Leonis et Teodor Pinero Müller) dans un petit appartement. Elle enchaîne les boulots, commence avant le lever du jour, s’arrête bien après, tout en veillant au confort et à l’éducation de ses garçons. Pour les congés de printemps, elle les emmène à Lyon, où elle doit rejoindre Jules (Jules Waringo) leur ancien entraineur de foot, devenu son amant à l’insu de tous. Mais Jules n’a pas un logement assez grand pour les accueillir. Pressée par ses fils, elle accepte d’aller s’installer dans la résidence secondaire des grands-parents paternels à Saint Tropez.

Jeux de société

Elle a encore le code de l’entrée du lotissement (où résiderait Rihanna) et les clés de la maison, toujours vide à Pâques. Les voilà, résidents clandestins de cette somptueuse villa avec vue sur la mer, piscine et jardin arboré. Il ne faut pas se faire remarquer, ne pas utiliser l’électricité, ni l’eau, ne pas se montrer dans les clubs ni les plages privées. « On n’a pas le droit d’être là » martèle-t-elle à Jules et à ses fils. Illégitime dans ce fief, par son nouveau statut de divorcée, retrouvant peut-être le malaise d’une mésalliance et d’humiliations passées. Sous la chronique des vacances de rêve à St Tropez, faite de petits gestes, de petits riens, de la joie des ébats dans l’eau, de pêche au poulpe dans des criques désertes, de jeux de société à la lumière des bougies, se crée une tension. Maintenue à la fois par la crainte d’être découverts et chassés, mais surtout par un hors champ présent et passé où s’écrirait une histoire qu’on ne fait que deviner.  C’est cette histoire-là qui finira par éclater avec un dernier geste de panache et de dignité de Sana assumant enfin pleinement son droit à l’amour, aux plages publiques et au bonheur. Pour elle et ses fils.

ELISE PADOVANI

Six Jours, ce printemps-là de Joachim Lafosse

Les Films du Losange

En salles, le 12 novembre

Montessori

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Montessori © Guillaume Castelot-Châteauvallon-Liberte scène national

Sous la direction de Charles Berling, Bérengère Warluzel redonne souffle et chair à celle qui, au-delà de sa méthode pédagogique devenue célèbre, fut une visionnaire, une humaniste et une militante de la liberté : Maria Montessori. Le spectacle traverse la vie d’une femme qui « a voulu comprendre l’enfance pour mieux appréhender la vie », en lutte contre les dogmes, attentive à l’enfant comme à un être à part entière, capable d’apprendre par lui-même, pour peu qu’on lui en donne la possibilité. À travers ses mots, ses combats et ses doutes, Maria Montessori apparaît dans toute sa modernité : une pionnière qui croyait au pouvoir transformateur de l’éducation et à la force de l’amour comme moteur du savoir.

M.V.
Du 12 au 20 novembre
Châteauvallon, Scène nationale d’Ollioules

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Yes Daddy

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Yes Daddy © Firas Odeh

Dans un huis clos autant physique que mental, Yes Daddy raconte la relation éphémère entre un escort et un vieil homme souffrant de perte de mémoire. Au fil de la nuit, les frontières se brouillent : le visiteur devient le reflet des fantômes du passé, et le face-à-face se transforme en un étrange théâtre de la mémoire et du désir, où la parole devient piège, où chaque geste dévoile autant qu’il dissimule. Une façon, pour le metteur en scène palestinien Bashar Murkus, d’explorer la manière dont l’intimité, la manipulation et la fiction s’entrelacent jusqu’à rendre la vérité méconnaissable. Laissant planer cette question : la vérité est-elle indispensable, si la fiction nous permet de survivre ?

M.V.
18 et 19 novembre
Théâtre Joliette, Marseille

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Andromaque

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Andromaque © Hubert Amiel

Oreste aime Hermione, qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui aime Hector. Mais Hector est mort. La tragédie classique de Racine est une chaîne de désirs impossibles où l’amour, le pouvoir et la mort s’enlacent jusqu’à l’épuisement. Le collectif belge La Brute s’empare d’Andromaque de Racine pour en faire un champ d’expérimentation contemporain : le texte, dit, crié, murmuré, se frotte à la musique, à la vidéo, à la physicalité brute des interprètes. Dans une mise en scène à la fois sobre et incandescente, à travers le deuil d’Andromaque et les excès d’Oreste, La Brute interroge la disparition du rituel et la perte du sacré dans un monde hanté par la mort, mais incapable de la regarder en face.

M.V.
12 au 14 novembre
Théâtre Joliette, Marseille

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Le Misanthrope

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Le Misanthrope © Marie Clauzade

Dans Le Misanthrope, Alceste méprise l’humanité tout entière. Il en dénonce l’hypocrisie, la couardise et la compromission. Mais paradoxalement, alors qu’il est aimé d’Arsinoé, la prude, et d’Éliante, la sincère, il aime passionnément Célimène, une veuve de 20 ans, coquette, superficielle et médisante. Un classique parmi les classiques, que le metteur en scène Georges Lavaudant revisite dans une mise en scène moderne et épurée, trempée dans une atmosphère de crépuscule social. Dans le rôle d’Alceste Éric Elmosino, dans celui de Célimène Mélanie Richard, deux interprètes avec lesquels Lavaudant a déjà travaillé, tout comme avec la plupart des autres comédien·nes qu’il a choisi·es, dont Aurélien Recoing en Oronte, Astrid Bas en Arsinoé, ou François Marthouret en Philinte.

M.V.
Du 18 au 29 novembre
Théâtre du Jeu de Paume, Aix-en-Provence

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Vaslav

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La Scène nationale de Cavaillon programme propose le spectacle Vaslav, en itinérance dans la région du 16 au 22 novembre. Au-devant de la scène se trouve Olivier Normand – habitué du cabaret de Madame Arthur – il est tour à tour danseur, comédien, chanteur, et même un peu magicien. Il incarne un androgyne poétique – un personnage d’intelligence et d’humour – entre Barbara et David Bowie. Le concert traverse les répertoires et les époques de Monteverdi à Gainsbourg : du rock au classique sans oublier le jazz ou encore le ragga. Vaslav est un spectacle qui entend interroger le genre et ses artifices par lesquels nous cherchons, paradoxalement, à nous révéler.

L.S.
Du 16 au 22 novembre

À Noves, Oppède, Saignon, Velleron, Lacoste et Lourmarin

Une proposition de La Garance, Scène nationale de Cavaillon

What you want

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Une soirée où c’est le public qui choisit, voilà ce que propose Thomas Lebrun et les danseurs·euses de la formation Coline. Le programme se décline comme un « menu » : un jukebox chorégraphique composé d’une trentaine de titres allant des années 1940 aux tubes des années 80 jusqu’aux hits de la pop d’aujourd’hui. Les six danseurs improvisent alors, en solo, duo ou en groupe et se laissent guider par l’ambiance de chaque nouveau morceau.

En amont, le public aura l’occasion de découvrir le 7e projet que Thomas Lebrun crée pour Coline, rejoint par deux étudiants danseurs de la LAK – Latvian Academy of Culture – et les 14 apprenti·es de la session 2024-2026.

L.S.

13 novembre

La Garance, Scène nationale de Cavaillon

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Ok Boomons et Hand Pop

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Ok Boomons ! © Scopitone et cie

C’est la Journée des enfants du festival En Ribambelle ! à La Criée, qui se met au rythme du corps et du son avec deux propositions pleines d’énergie signées Scopitone & Cie, compagnie qui aime croiser les disciplines et les imaginaires. Hand Hop (17h – dès 5 ans – entrée libre) mêle théâtre d’objets et breakdance pour raconter, avec humour et virtuosité, la rencontre entre deux univers : celui des mains qui manipulent, et celui des corps qui tournent, bondissent, défient la gravité. Une performance ludique et poétique, où chaque geste devient musique, chaque objet devient partenaire de jeu. Et juste après, Ok Boomons ! (17h30 – dès 5 ans – entrée libre) qui transforme le plateau, dans un décor vintage plongeant dans l’ambiance des années 1990, en une véritable piste de danse. Aux manettes, des marionnettes DJ !

M.V.
15 novembre
La Criée, Théâtre national Marseille

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Attraper l’ange

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Attraper l’ange © Christophe Raynaud de Lage

Alice a grandi dans l’ombre lumineuse de ses parents, deux artistes qu’elle admire sans mesure. Elle voudrait, elle aussi, brûler de la même flamme, mais le talent lui échappe, l’élan se dérobe. C’est de ce vertige, de ce désir d’être à la hauteur, que naît Attraper l’ange, le nouveau seule en scène de Geneviève de Kermabon : une plongée dans les coulisses de la création et du doute. À partir d’entretiens menés avec une trentaine d’artistes – parmi lesquels Ariane Ascaride, Charles Berling, Catherine Frot, ou Denis Lavant – la comédienne et metteuse en scène invente le récit d’Alice, son double imaginaire et celui de toutes celles et tous ceux qui cherchent leur place sous les lumières. Un solo, où elle incarne tour à tour la fille, les artistes, les fantômes de la scène et de la mémoire.

M.V.
14 novembre
Théâtre des Halles, Avignon

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