mercredi 17 septembre 2025
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Il Trovatore

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Il TROVATORE
Angelique Boudeville soprano photo © Orlane Photographie

Opéra verdien davantage célèbre pour ses airs, sublimes, que pour son intrigue, proprement inepte, Le Trouvère continue de fasciner les amateurs d’opéra romantique, d’envolées hugoliennes et de tessitures sombrées. Nul doute que cette production, créée à Saint-Étienne en 2023, rassemblera un public nombreux et enthousiaste, prêts à entonner ses plus célèbres ritournelles. 

Mis en scène par Louis Désiré, le spectacle rassemblera des solistes également habitués des lieux : Angélique BoudevilleAude Extrémo, Laurence Janot côté rôles féminins, et TeodorIlincăi, Şerban Vasile et Patrick Bolleire côté masculin. À la tête de l’orchestre, le chef maison Michel Spotti. 

SUZANNE CANESSA

Du 1er au 10 juin
Opéra de Marseille

Armée noire

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Armée Noire-La Compagnie Populo
© X-DR

« L’Armée Noire » est le nom d’un groupe fondé en 2007 par le poète et performeur Charles Pennequin dans le Nord de la France, pour créer, entre poètes, « gens pas très fréquentables et laissés pour compte » un espace de liberté, de parole, d’improvisation, de poésie pour tous. S’inspirant de cette démarche, Clara Koskas et sa compagnie Populo, fondée en 2021 à La Ciotat, crée le projet Armée Noire en mai 2024 pour « lutter contre les formes d’ostracisme que pose notre société capitaliste envers les personnes handicapées ». 

Le premier volet de ce projet, développé avec le Foyer Matira de La Ciotat est présenté ce dimanche 8 juin à La Chaudronnerie : une lecture- perfomance d’une quarantaine de minutes, menée par six résident·e·s du foyer, autour d’extraits du texte Comprendre la Vie de Charles Pennequin. 

MARC VOIRY

8 juin 
La Chaudronnerie, La Ciotat

En attendant Godot

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En attendant Godot
© Jacques Osinki

Avec sa compagnie l’Aurore boréale, le metteur en scène Jacques Osinski s’associe à nouveau au comédien Denis Lavant après l’enthousiasme engrené autour de leur reprise de quelques travaux de Samuel Beckett, pour remettre sur pied son œuvre théâtrale la plus renommée, En attendant Godot. 

Dans cette pièce en deux actes, Estragon et Vladimir, deux vagabonds, attendent le fameux « Godot » au pied d’un arbre dévêtu de ses feuilles. Inscrit dans le théâtre de l’absurde, l’énigmatique Godot ne viendra jamais, mais voilà le public transporté dans un dialogue réflexif sur la nature de la réalité et sur la condition humaine. Mais c’est surtout un éternel questionnement sur la raison pour laquelle cet étrange personnage, dont ils ne connaissent que le nom, devait les rejoindre… 

LILLI BERTON FOUCHET

5 juin 
Théâtre des Halles, Avignon

Mort d’une montagne

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mort d'une montagne
Mort d’une Montagne © Alain Doucé

La compagnie Les Non-Alignés propose une pièce du metteur en scène Jérôme Cochet et du dramaturge et réalisateur François HienMort d’une montagne. Comme son nom l’indique, on suit la désintégration d’une montagne qui se décompose sur les sommets à proximité. Plusieurs parcours se dessinent autour de cet incident, celui d’un chargé de mission de la transition climatique, d’une voyageuse téméraire qui veut grimper en haut du sommet le plus haut de la région, la Grande Reine. 

Une pièce qui avance au même rythme que l’imagination du spectateur, au sein du massif imaginaire des Hautes-Aigues. Spectacle potentiellement déclinable, il sera très certainement présenté sous sa forme « tout-terrain » puisque donné hors-les-murs à l’aérodrome de Romanin. 

LILLI BERTON FOUCHET

5 juin
Aérodrome de Romanin, Saint-Rémy-de-Provence
Une proposition de l’Alpilium 

GR31

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GR31 © Olivier Quéro
GR31 © Olivier Quéro

L’Ensemble 31, entendez la 31e promotion de l’Ecole régionale d’acteurs de Cannes et Marseille (l’Eracm, qui comme son acronyme ne l’indique pas est une école supérieure d’art dramatique), arrive au terme de sa formation. Émilie Prévosteau et Amine Adjina (compagnie du Double), eux-mêmes issus de l’Eracm, mettent en scène les 14 jeunes comédiens dans une pièce qu’Amine Adjina a écrite pour eux, et qui est une allégorie de leur apprentissage. 

Partis sur un sentier de randonnée,  ils expérimentent le trajet, la vie ensemble, la fatigue, l’exaltation, les petits groupes dans les groupes, les dissensions, les révélations… Tout ce qui fait la vie d’une école d’acteurs, qu’il faut quitter, mais dont chaque « Ensemble » a donné naissance à des compagnies actives et précieuses. 

AGNÈS FRESHCEL

Du 29 au 31 mai
Friche la Belle de mai
, Marseille

Les Prémices

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LES PREMICES © Alos Martinent
LES PREMICES © Alos Martinent

On connaît le soin que porte La Garance pour proposer des spectacles consacrés au jeune public. La Scène nationale de Cavaillon a collaboré avec un collège et cinq lycées qui comprennent une option théâtre ou propose des ateliers artistiques, afin de les introduire à l’art de la représentation. 

Les Prémices est l’aboutissement du travail qu’ils ont mis en place cette année donnant lieu à une représentation publique sur le plateau de La Garance, le 3, 4 et 5 juin. Accompagnés par des professionnels du théâtre : comédien·nes et metteur·euses en scène, tels que Marion Bajot, Olivier Barrère, Catherine Monin, Mylène Richard et Alexia Vidal, ces derniers leur ont transmis les règles d’or du théâtre, mais également le chemin pour créer et penser par eux-mêmes. 

LILLI BERTON FOUCHET

Du 3 au 5 juin
La Garance, Scène nationale de Cavaillon

Nuits de juin

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nuits
Centroamérica © Ulises Ávila

Le CNES, Centre national des écritures du spectacles, propose chaque année un festival conçu avec les étudiants et proposant lectures, visites diurnes et nocturnes de la Chartreuse, nuit sous les étoiles, ateliers, échanges et spectacles. 

Le 5 juin à 19 h Euphoria, une pièce chorégraphique et sonore de Caroline Breton, conversation entre deux chouettes sur le sens de la vie, euphorique et saugrenue. Les 5 et 6 juin à 20h30 un spectacle accueilli en collaboration avec le Printemps des comédiens [voir p.6] : Centroamérica par le collectif mexicain Lagartijas Tiradas al Sol, entre théâtre et documentaire, plonge dans l’instabilité politique et sociale de l’Amérique centrale. Luisa Pardo porte en scène la parole d’exilés politiques du Nicaragua, de refoulés aux frontières, entre guerre des gangs, exploitation agricole intensive… Musique, mort et joie mêlés, comme toujours au Mexique. 

AGNÈS FRESCHEL

Du 5 au 7 juin
La Chartreuse, Villeneuve-lez-Avignon

Changer de monde

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Il est des victoires et des renversements d’avenir qu’il faut fêter, parce qu’ils sont rares au cœur de nos défaites actuelles. L’échec du RN aux dernières législatives, même s’il n’a pas été suivi des effets politiques qu’on pouvait escompter, relevait du sursaut démocratique, tout comme l’élection de Nicușor Dan en Roumanie ce dimanche. 

Le candidat d’extrême droite George Simion, soutenu par Trump, Meloni, Orban et Poutine, adepte de la colonisation en Cisjordanie, de l’arrêt de l’aide européenne à l’Ukraine et de la restauration d’une grande Roumanie annexant la Moldavie, est battu. Le peuple roumain s’est levé, est allé voté en masse, et a refusé de s’enfoncer dans les sous-sols sombres qui nous menacent, comme ils menaçaient les Français dix mois avant eux.

Mais le danger s’affirme en Europe : au Portugal, en Pologne, en Allemagne, l’extrême droite atteint des niveaux qu’elle n’avait pas connus depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En France le RN, Le Pen, Bardella et Mariani en chœur, ont relayé les rumeurs complotistes du candidat antivax, homophobe et antirom. George Simion, qui a un petit air de Bardella – lisse et jeune et propre et beau gosse – a bien failli renverser l’équilibre politique européen. Qui ne tient plus qu’à un fil, dans un monde où les régimes les plus autoritaires et criminels s’installent, et qui a besoin de repères et d’instances démocratiques.

Garants de quoi ? 

Mais que signifie « instance démocratique » dans un « berceau de la démocratie » comme la France ? Dans une république qui s’est construite en tolérant les vestiges de l’esclavage, qui a colonisé, établi des lois racistes et réprimé les révoltes dans le sang ? Dans un pays dont aucun des 25 présidents n’a été une femme, et qui ne leur a accordé le droit de vote qu’en 1945 ? Dans une démocratie où, jusqu’en 1982, une orientation sexuelle non hétéronormée était criminalisée ? 

Les pays européens comme la France, qui laissent mourir en Méditerranée et prolongent les droits écocides des industries pharmaceutiques et agricoles, qui restent si longtemps sidérés face au génocide des Tutsis ou des Gazaouis, ne font que prolonger les pages honteuses de leur histoire. Ils semblent pourtant, aujourd’hui, le seul rempart possible contre la fascisation accélérée du monde.

La révolution est en route

À moins qu’on ne se trompe d’analyse ? L’invention de la démocratie n’a pas aboli le patriarcat et a reconduit, en les ouvrant mais pas à tous·tes, les privilèges. Seules les révolutions renversent l’ordre des classes sociales. Et si aucune grande force politique ne prône aujourd’hui, vraiment, le renversement par la violence, une véritable révolution est indéniablement en route, qui ne cherche pas le changement de régime.

Cette révolution est culturelle, et même anthropologique. Les jeunes femmes refusent aujourd’hui le patriarcat et elles sont nombreuses (1 sur 5 d’après une étude de l’Ined relayée par Le Monde) à mettre en œuvre la boutade lesbienne des années 1970 : « Le féminisme c’est la théorie, le lesbianisme c’est la pratique ». 

Dire radicalement non aux hommes qui ne se sont pas déconstruits, faire la nique à leur domination sexuelle et sociale, refuser l’assignation genrée, la sexualité contrainte, niquer la fatalité, reprendre l’espace public, s’emparer des murs, célébrer Sagan, inviter Preciado, tatouer librement les peaux, faire festin commun, politique commune, est une réponse révolutionnaire aux histoires européennes entachées de sang. 

Agnès Freschel


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« Libertate » : dans le chaos roumain

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Libertate de Tudor Giurgiu @ Cinema Comoedia

Le scénario co-écrit par le réalisateur et la romancière Cecilia Stefānescu s’affirme « basé sur des événements réels ». Deux cartons, au début et à la fin du film, rappellent les faits historiques et le contexte. On est en décembre 1989. La dernière dictature communiste en Europe s’effondre. Son dirigeant Nicolae Ceausescu ainsi que sa femme Elena, sont exécutés après un procès sommaire. Dans le chaos général, se joue aussi la construction du récit de la chute de ce régime.

L’Histoire est faite de ces mythes fondateurs imposés par les vainqueurs. Prendre le pouvoir, c’est aussi imposer son récit. Ici, ce sera celui de l’armée contre celui de la police et de la Securitate ( police politique) : les chiens de garde de l’ancien régime se dressent les uns contre les autres. Chacun cherche à se préserver de la colère et de la soif de vengeance d’une population opprimée, quitte à trahir, dénoncer, trouver des boucs émissaires, attiser la haine populaire par des rumeurs. Libertate nous entraîne dans cette terreur de décembre 1989, sans doute préparée depuis le printemps par des agents russes, au bilan impressionnant : en quelques jours 2 millions de balles utilisées, 500 tirs d’artillerie, 99 morts, 272 blessés.

21 décembre : le policier Viorel (Alex Calangiu) dit au revoir à sa femme avant de rejoindre le commissariat bientôt en état de siège. Des coups de feu mortels ont été tirés contre les manifestants. Nul ne connaît les responsables mais l’armée, qui a retourné sa veste de justesse, accuse la police. Les ordres sont contradictoires. Les hauts responsables fuient. La foule en colère pénètre dans les lieux, s’empare de l’armurerie.

Viorel et ses collègues tentent de s’échapper mais sont vite rattrapés par le lieutenant Dragonan (Julian Postelnicu) ivre de son nouveau pouvoir de vie ou de mort. Les femmes arrêtées sont gardées à part. Les hommes sont parqués dans le bassin vide d’une piscine olympique, autour duquel, les surplombant, de jeunes recrues, mitraillettes au poing, les surveillent.

La liberté se carapate

Dans ce lieu improbable, à côté des policiers et des miliciens de la Securitate, on retrouve des individus raflés dans les rues, pour avoir empoisonné soit disant l’eau de la Ville, ou surpris en possession d’une arme… Tous sont taxés de « terrorisme ».

Après les séquences vertigineuses de la première partie, en immersion dans le chaos et la violence – caméra portée, plans séquences haletants, montage nerveux- le film d’action devient un film de prison. La vie s’organise dans le bassin : partie de foot improvisée avec un ballot de tissu, jeux de cartes, bras de fer. Les policiers prisonniers enquêtent sur ces fameux tirs, prétextes à leur incarcération. L’humour roumain s’insinue dans les dialogues et les situations. Pas de héros ici. Pas beaucoup d’innocents non plus. Des salauds, des lâches, des opportunistes. Des hommes qui ont peur, plus préoccupés par le baptême de leur fils ou leur divorce que par la grande Histoire qui s’écrit. Seul le jeune révolutionnaire arrêté sur un malentendu semble « pur ». C’est sur son corps endormi en position fœtale, à même le carrelage, que s’achèvera le film. Puis sur la piscine remise en eau, laissant libre cours à notre imagination.

ELISE PADOVANI

Libertate de Tudor Giurgiu

En Salles le 21 mai

Vieille Charité – Entre héritages et résurgences

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tatouage
Photographie d’une femme amazigh durant la période coloniale © Marc Garanger

Le constat est clair : une programmation culturelle enracinée attire un public diversifié, notamment des habitants du Nord de Marseille ! L’ouverture, confiée au peintre Denis Martinez, a été marquée par une performance autour de son œuvre Lalla El Ouchema, accompagnée d’un chant de bienvenue par Nadia Ammour. Un accueil emblématique de la culture d’hospitalité amazighe. La programmation musicale était assurée par l’association Sud Culture, qui organise le festival Tamazgha, avec la troupe Idebalen et l’artiste Akli D, complétées par des projections et des tables rondes.

Signe, stigmate et résistance

L’exposition, orchestrée par Nicolas Misery, directeur des musées de Marseille, présente plus de 275 œuvres, dont des créations inédites comme celles de Denis Martinez et Samta Benyahia. Elle propose un véritable voyage de l’Antiquité à nos jours à travers le tatouage, explorant ses fonctions identitaires, spirituelles et politiques.

Autrefois stigmate social, le tatouage fut perçu comme marque d’infamie. Albert Londres, dans Marseille, Porte du Sud (1927), évoque un « détatoueur » du cours Belsunce qui promettait d’effacer ces marques indélébiles. Au Maghreb, les tatouages traditionnels, liés aux rites de passage, ont aussi été rejetés, jugés dépassés ou parfois trop syncrétiques. Pourtant, ces signes, issus de l’art pariétal et des cultures amazighes, révèlent une continuité graphique, de la pierre à la peau et dessinent une histoire globale du tatouage. 

Les portraits photographiques de Lazhar Mansouri (années 1950), montrant des femmes tatouées des Aurès, contrastent avec ceux de Marc Garanger, réalisés dans le contexte colonial en 1960. Chez ce dernier, le regard contraint des femmes algériennes traduit la violence de l’exposition non consentie mais également la résistance silencieuse face au dévoilement forcé.  

Peinture de Dalila Dalléas-Bouzar © Gregory Copitet

En écho, Dalila Dalléas-Bouzar, avec sa série Princesses (2015), peint douze femmes algériennes en majesté. Couronnes dorées et tatouages rehaussent ces figures sur fond noir, les dotant d’une force souveraine. Le tatouage y devient outil de réappropriation et symbole de puissance féminine.

Depuis les années 1940, le tatouage inspire les artistes méditerranéens. Samta Benyahia, Farid Belkahia, Ahmed Cherkaoui ou Denis Martinez s’en saisissent comme langage de la mémoire populaire et spirituelle. Ce mouvement s’est en partie, inscrit dans l’élan du collectif Aouchem, né à Alger en 1967, comme réaction à la déculturation coloniale et à l’ambition d’une rupture symbolique avec des mouvements qui assignent et portent le regard du dominant comme l’orientalisme. 

La table ronde du 21 mai (18h30), au Miroir (Centre de la Vieille Charité), réunissant les artistes peintres Denis Martinez, Dalila Dalléas-Bouzar, le Commissaire de l’exposition Nicolas Misery et l’historienne Anissa Bouayed, autour de l’art du signe sera l’occasion de revenir sur ces héritages et ses ruptures. 

Des réprouvés aux fiertés

En France le tatouage, longtemps réservé aux marges (marins, bagnards, prostituées), s’est largement diffusé aujourd’hui, jusqu’à irriguer, la mode, le cinéma, l’ensemble de la pop culture. Selon une enquête IFOP de 2022, un Français sur cinq est aujourd’hui tatoué, et un tiers des moins de 35 ans. 

De la figure de miss Cagole au tatouage « fier d’être marseillais » qui figure sur la communication générale de l’exposition, le message est clair : l’invitation à parcourir l’exposition est large, intergénérationnelle, interculturelle et interdisciplinaire. Le tatouage est devenu un marqueur identitaire et esthétique, notamment chez les femmes, qui s’en emparent comme acte d’affirmation personnelle et de mémoire intime. Une réappropriation bien en phase avec l’époque #MeToo et l’ambition d’une meilleure diffusion de la question du consentement. 

Dans les diasporas, il participe souvent à une re-territorialisation culturelle : motifs kabyles, calligraphies arabes, symboles africains ou asiatiques réactivent des filiations culturelles, résistant à l’uniformisation culturelle. De l’héritage ancestral à la revendication individuelle, le tatouage méditerranéen raconte une histoire en mouvement. Il est à la fois trace, langage, et territoire : un corps-palimpseste, qui dit l’intime autant que le politique.

SAMIA CHABANI 

Tatouage
Histoires de la Méditerranée

Jusqu’au 28 septembre 
Centre de la Vieille Charité, Marseille

Table ronde
L’art du signe, du mouvement Aouchem à l’art contemporain, quels héritages ?
21 mai à 18h30

Performance
El Ouachem
Denis Martinez et Mohand Ichenwiyen (bendir)
23 mai à 17h

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