mardi 1 juillet 2025
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Montévidéo transposé

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montévidéo
Diaty Diallo © Bénédicte Roscot

Hubert Colas était directeur de trois structures imbriquées : sa compagnie Diphtong, son festival actoral, et son lieu, Montévidéo, que le propriétaire a récupéré après un combat épique et triste. Désormais logé au Couvent de la Cômerie et travaillant à retrouver un lieu d’accueil et de programmation, le directeur dorénavant bicéphale annonce la fusion de Montévidéo et d’actoral. Qui continuera bien sûr son précieux festival de septembre, mais proposera aussi des activités à l’année, sorties de résidences, performances, lectures, concerts, expositions… tout ce qui faisait la saveur incomparable du lieu, et qui essaimera désormais dans la ville.

Le printemps d’actoral a donc commencé à la Cômerie avec une performance de Marin Moher(écriture) et Théo le Moher (musique) et se poursuit le 2 mai par une lecture de Diaty Diallo invitée par Sonia Chiambretto dans le cadre de son exposition Comme un printemps je serai nombreuse [voir ici ] proposée par Triangle-Astérides à la Friche. 

Le lendemain, une « performance vidéo-lecture » (la nomenclature est toujours importante à actoral) de Graine, Lumière, Cuire de Laura Vazquez (écriture) Élise Blotière (vidéo) et Arthur Boval (musique) au Frac-Sud. La performance sera suivie par le lancement du numéro 5 de la revue poétique Tendre, dont Agathe Chevallier et Luz Volckmann liront leurs contributions.

Le 21 mai ce sera le tour de la Revue IF, puis le 28 mai le temps d’un concert de Das Kinn et Mamacita matadora… Montévidéo n’est pas mort !

AGNÈS FRESCHEL

Le Printemps d’actoral
Jusqu’au 28 mai
Friche La Belle de Mai, Frac-Sud, Marseille

Retrouvez nos articles Scènes ici

Hune 

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Hune © X-DR
Hune © X-DR

C’est l’histoire d’une jeunesse passée dans la cage d’escalier : tous y passent et tout s’y passe… le temps, les gens… l’attente, l’ennuie, mais aussi les discussions et les engueulades. Hune est un spectacle qui s’inscrit entre danse, théâtre et musique mis en scène et interprétée par Mattia Maggi et Tom Verschueren. 

Dans cette création poétique, les corps en mouvement témoignent de « l’absurdité du quotidien », de choses minimes qui consolident les relations dans les espaces urbains : sur ces marches de béton qui se transforment en lieu d’intimité et de transition. Crée en 2021 par la Cie Paon dans le ciment, programmée par Karwan dans le cadre de la saison RIR, Hune fera escale devant La Major à Marseille, après Cucuron (84) et avant de partir vers les Alpes.

LILLI BERTON FOUCHET

2 mai
Esplanade de la Major, Marseille 
Une proposition de Karwan

Un dimanche aux Aygalades 

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dimanche
© Marine Danaux

C’est un intense Dimanche aux Aygalades qui se trame à la Cité des Arts de la rue en ce joli mois de mai. Comme l’an dernier, le Secours populaire se joint aux festivités dominicales avec son Mondjali Festival, pour y célébrer 80 ans de solidarité internationale. Ambiance joyeuse et chaleureuse à prévoir, autour d’un marché d’artisans, d’une braderie, de stands de restauration du monde, d’animations ludiques… 

Le tout, ponctué d’impromptus artistiques : danse malgache à 10h30, chorale Affrimayé à 15h30, et duo de clowns, mât chinois et scratching à 14h30 (Happy Apocalypse to you par Les enfants sérieux, programmé par Lieux Publics). Et à 16 h, grand tirage au sort de la tombola ! 

JULIE BORDENAVE

4 mai
Cité des arts de la rue, Marseille

180° Ethnologie sonore du milieu de l’élevage 

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180° Ethnologie... © X-DR
180° Ethnologie... © X-DR

De marches solitaires ou collectives en concerts radiophoniques en passant par des écoutes de paysages, Mathieu Delaunay peaufine ses dispositifs sonores au gré de ses rencontres et de ses explorations. Considérant, dans le sillage de la chercheuse Jocelyne Porchet, l’élevage comme « le coeur de notre relation à l’animal et à la nature », et par-delà, au vivant, l’artiste a tendu ses micros à l’écosystème sonore qui englobe le milieu de l’élevage, partageant durant plusieurs semaine le quotidien d’éleveurs des territoires de Gap et d’Apt. 

En résulte une frappante évocation, du pré à l’assiette, restituée en deux temps : un concert in situ en paysage (Face A), suivi d’une mise en bouche sous forme de repas radiophonique (Face B). 

JULIE BORDENAVE

6 mai
Ferme du plateau, Saint-martin-de-Castillon
Une programmation du Vélo Théâtre d’Apt.

Rédemption 

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Redemption © X-DR
Redemption © X-DR

Des lumières électrisantes au son d’une batterie ardente. Dans REDƎMPTION, le chorégraphe et metteur en scène Alexis Jestin mêle musique, empreinte de multiples sonorités, au talent d’interprétation de Jamil Attar. Un artiste complet qui se retrouve pendant 55 minutes, au centre d’un solo-concert entrelaçant nu-jazz (croisement entre jazz, funk et électro) et Drum & Bass (percussions rythmées).

À la fois danseur, musicien et chef d’orchestre, Jamil Attar assure un spectacle percutant rythmé par des mouvements puissants. Le live de batterie s’associe à la composition électronique, réalisée en collaboration avec le producteur Dilemma. Le tout sous un jeu de lumière et dans une ambiance fantasmagorique élaborée par le scénographe Samson Milcent. La suite du programme, c’est au Zef que ça se passe. 

MÉLYNE HOFFMAN BRIENZA

6 mai
Klap – Maison pour la danse, Marseille

Organicitées

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Organicitées © Elodie Matchaa
Organicitées © Elodie Matchaa

Précédée à 19h de REDƎMPTION d’Alexis Jestin à KlapOrganicitées est une chorégraphie signée Marion Blondeau, dont le travail de création explore depuis 10 ans la question des corps féminins et de leurs paroles dans nos sociétés contemporaines. Un spectacle-installation qui vient questionner l’invisibilisation qui s’exerce sur les corps de femmes dit « matures ».

Recouvrant la scène, un tapis blanc rectangulaire aux bords arrondis, sur lequel sont disposés d’étranges masses, et où évoluent trois danseuses âgées de 60 à 70 ans (Marie de Corte, Anne Martin et Coralie Lordier). À travers danse, musique et performance, elles dévoilent leurs corps, affirmant de façon poétique et engagée leur beauté acquise avec le temps, loin des injonctions à une beauté juvénile. 

MARC VOIRY

6 mai 
Zef, Scène nationale de Marseille
En co-programmation avec Klap - Maison pour la danse.

Insuline et Magnolia 

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Insuline & Magnolia © P. Gely
Insuline & Magnolia © P. Gely

Metteur en scène et comédien (dans L’avare de Molière mis en scène par Jérôme Deschamps par exemple), Stanislas Roquette raconte, dans ce seul-en-scène autobiographique, comment il a appris, en pleine adolescence insouciante et joyeuse, qu’il était atteint d’un diabète de type 1. Résultat : piqûres régulières, régime alimentaire restreint et peur qui rôde… « T’es guéri pendant 2h, après, tu vérifies ! ».

Sa rencontre avec Fleur (aujourd’hui disparue) va le sauver de l’enfermement dans la maladie et l’angoisse, en lui ouvrant les portes du théâtre et de la poésie. Il raconte leur histoire commune, exaltée et nourrie de poèmes, et réinvente la langue de Fleur, éprise d’absolu et de découverte. 

MARC VOIRY

6 et 7 mai
Théâtre Liberté, Scène nationale de Toulon

Rocio Molina

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Rocio Molina
Al Fondo Riela © Oscar Romero

 Un bout d’Espagne qui arrive à Fos-sur-Mer. C’est un flamenco étincelant que fait vivre Rocío Molina dans le second volet de sa Trilogie pour guitares. Dans une scénographie sobre, et simplement accompagnée par les guitares d’Eduardo Trassierra et Yerai Cortés, la bailaora fait vibrer la tradition espagnole au travers d’une danse envoûtante. 

Entamé en 2020, Al Fondo Riela (Lo otro del uno) se veut comme le reflet de soi dans ses forces et dans ses faiblesses. À ses côtés, les deux talents de la guitare flamenca offrent à Rocío Molina un espace d’expression d’un flamenco authentique, en lien avec ses racines. Sur scène, l’ombre et la lumière se côtoient et le noir s’impose laissant au public l’appréciation d’une chorégraphie magnétique. De quoi se laisser porter par un vent d’Espagne. 

MÉLYNE HOFFMANN-BRIENZA

30 avril
Théâtre de Fos-sur-Mer

Sammy Decoster et Digital Sauvage

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Sammy Decoster et Digitale Sauvage © X-DR
Sammy Decoster et Digitale Sauvage © X-DR

Encore une programmation sur mesure pour l’antre hybride qu’est la salle de danse et de concert de la Mesón. Le 2 mai, on ne fêtera plus le travail mais la voix, la folk, la douceur, la poésie. Sammy Decoster, que l’on connaît pour ses talents de chanteur guitariste en solo, aux côtés de plusieurs artistes ou dans les projets Facteurs Chevaux ou Verone, écrit cette fois pour et avec Digital Sauvage – Marion Perrichet à la ville, sa compagne.

Un projet à deux voix et une guitare sur les routes hypnotiques d’une road folk en français dans le texte – exception faite du délicieux Still feeling blue. Des boucles lancinantes du bout d’un doigté averti, une finesse vocale à l’unisson ou en harmonie, des couleurs mélancoliques ou envoûtantes. Bref, la promesse d’un voyage live onirique et enchanteur. 

LUCIE PONTHIEUX BERTRAM

2 mai
La Mesón, Marseille

Les Serge (Gainsbourg point barre)

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Serge Gainsbourg
Les Serge © Vincent Pontet

Un spectacle en forme de portrait collectif de Serge Gainsbourg, qui pourrait également s’appeler selon ses auteurs « Chacun cherche son Serge », créé en 2019, porté par des comédien·ne·s de la Comédie-Française, également musiciens et chanteurs. Une sorte de concert stand-up, composé d’extraits d’interviews, de textes et de reprises de chansons personnalisées par chacun des artistes. 

Écrit et mis en scène par Stéphane Varupenne et Sébastien Pouderoux, ils se sont lancés à la recherche du bonhomme pour interroger ensuite l’entrée de chacun et chacune en «Gainsbourie ». Cinq hommes et une femme (Stéphane Varupenne, Benjamin Lavernhe, Sébastien Pouderoux, Noam Morgensztern, Yoann Gasiorowski, Marie Oppert) incarnent Les Serge

MARC VOIRY

6 mai
La Colonne, Miramas