mardi 1 juillet 2025
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Sawa Sawa, accueillir la Palestine

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sawa sawa
Mohamed Allaloul transmet le Dabke lors d'un atelier a la FabricA © A.F.

Durant toute l’année 2025, ce sont 33 artistes palestiniens qui sont accueillis en France, pour des durées très variables, allant de 2 à 8 mois. 24 autres doivent bénéficier de résidences en Palestine, mais la situation de guerre en perturbe fortement le déroulement. Ainsi le festival de danse de Ramallah, qui devait accueillir des artistes du dispositif, n’a pas eu lieu depuis 2022, et est cette année encore fortement compromis.  

Venir en France

Le dispositif Sawa Sawa, qui « vise à la valorisation de la créativité des territoires palestiniens, y compris en temps de guerre » est un projet d’État officiel : c’est le ministère des Affaires étrangères qui a mis en place cet appel à projet porté par l’Institut Français de Jérusalem, invitant les artistes palestiniens à déposer leurs propositions. Les 33 lauréats ont pour certains commencé, voire fini leurs résidences, mais aucune publicité ou communication officielle de l’État français n’accompagne leur présence : des relations de soutien à l’État palestinien, que la France n’a pas encore reconnu et qu’elle nomme « Territoires palestiniens de Gaza, Cisjordanie et Jérusalem », imposent visiblement une discrétion diplomatique. 

La question de la sécurité de ces artistes, qui pourrait aussi expliquer cette discrétion, ne se pose pas, les artistes palestiniens n’étant pas menacés en France. En revanche l’obtention des visas reste problématique. Ainsi le poète Mohammed Al Qudwa, réfugié en Egypte pour fuir les bombardements, vient à peine d’obtenir de la France, qui pourtant l’a retenu pour résidence, le visa qui va lui permettre de venir à Transfestival à Metz, après plusieurs mois d’attente et une annulation au festival Diwan en Lorraine.

Un paradoxe de plus en plus fréquent : les artistes bénéficiant d’une tournée ou d’une résidence en France peuvent obtenir un visa « passeport talent», «profession artistique et culturelle » qui ouvre la possibilité de demander une carte de séjour pluriannuelle. Ce visa permet d’éviter le statut de réfugié, qui restreint notamment le retour dans le pays d’origine, ce que la plupart des artistes palestiniens ne souhaitent pas. Dans un contexte politique de restriction de la politique d’accueil, y compris pour des ressortissants de pays en guerre, l’arbitrage entre les ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères semble délicat, et le ministère de la Culture est visiblement peu impliqué…

Au travail pour transmettre

Pourtant l’État français accompagne bien ces artistes, leur permettant de construire des œuvres souvent engagées pour leur pays et la cause palestinienne. Il prend en charge les frais de déplacement, les frais de production des œuvres et donne à chaque artiste une allocation de vie de 1 000 euros mensuels. Les établissements culturels d’accueil, qui participent au choix des artistes, doivent les loger et construire avec eux un programme qui vise à leur faire connaître le tissu culturel français. Et si certains résidents travaillent à des projets lointains, sans présentation prévue en France, d’autres en profitent pour finaliser des œuvres qui seront programmées en France après leur résidence.

Peu contraints dans leurs productions, les artistes sont cependant déjà au travail. Six d’entre eux sont à Marseille, et trois d’entre eux à Avignon, où le Festival, la Scène nationale de La Garance (Cavaillon) et le Train bleu organisaient, avec l’association Présence Palestine, un temps de partage le 9 avril : Mohamed Alaloul, jeune artiste actuellement étudiant à Lille (et qui n’a donc pas besoin de visa !), transmettait le dabkeh, danse traditionnelle palestinienne inscrite au patrimoine immatériel de l’Unesco, à un groupe d’Avignonnais·e·s dont l’une remarquait les points communs avec la farandole provençale…

Les chorégraphes Ramz Sayyam et Nowwar Salem présentaient  leur projet de création chorégraphique et diffusaient leur film Loving the Land. Un court métrage poignant autour d’une maison absente, un cadre vide suspendu à un arbre mort, une eau versée lentement qui se transforme en sang…  Elles vivent à Jérusalem et interviennent dans les camps de réfugiés en Cisjordanie, auprès des femmes et des enfants, utilisant la danse comme force de vie et de résistance. Ramz Sayyam parle clairement du génocide à l’œuvre, de la terreur dans les territoires occupés, de la Nakba (l’exode) de 1948, de la situation de colonisation depuis 1967, d’un futur qu’elle décrit comme une « libération ». 

Nowwar Salem et Ramz Sayyam © Elodie Molle

Une parole qu’elle voudrait faire entendre en France plus amplement, même si elle n’envisage pas un instant de rester en Europe, et veut repartir dès que possible vivre et travailler en Palestine. Son métier de chorégraphe ? Elle l’a appris en dansant le dabkeh, puis lors de résidences en Europe, d’études en Italie. La danse isarélienne ? Elle n’a jamais travaillé de l’autre coté de la ville, ni avec la Batsheva dance company de Tel Aviv. Dont les artistes ne rencontrent aucun problème de visas. 

AGNÈS FRESCHEL 

Les artistes accueilli.e.s en région Sud

Nowwar Salem, danseuse, Théâtre du Train Bleu, Avignon, La Garance, Cavaillon
Ramz Siam, danseuse, chorégraphe,Théâtre du Train Bleu, Avignon, La Garance, Cavaillon
Mohammed Alaloul, plasticien, danseur, Festival d’Avignon
Rula Halawani, photographie et arts visuels, Fondation Camargo, Cassis
Rama Alashqar, artiste visuelle, Villa Arson, Nice
Rehaf Albatniji, photographe, artiste visuelle, Les Beaux-arts de Marseille
Lina Bani Odeh, artiste visuelle, Triangle-Astérides, Marseille
Ashtar Muallem, artiste multidisciplinaire, Meditalents et Music & Cinéma, Marseille
Tamer Tafesh, acteur et metteur en scène, Les Rencontres à l’échelle, Marseille
Bashir Massad, art vidéo, Instants vidéo numériques & poétiques, Marseille
Mays Assi, spectacle vivant transdisciplinaire, Théâtre Joliette, Marseille

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Le flou, le faux et le malhonnête

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© G.C.

Remplaçant au pied levé le géographe Alexandre Grondeau qui devait parler de « l’ubérisation des territoires », le philosophe Denis Caroti était l’invité, le 14 avril, de l’Université populaire Marseille Métropole

Avec un brin de provocation – « j‘essaie juste de vous embrouiller » –, ce spécialiste de l’esprit critique titillait le public en multipliant des questions dérangeantes. Faut-il interdire les fausses informations ? Êtes-vous pour ou contre la censure ? Et la science, doit-on la croire alors que ce qui est tenu un temps pour vrai finit souvent par être dépassé ?

Si la propagande et la manipulation de masse n’ont pas attendu les algorithmes pour être déployées par les politiques, les responsables religieux ou les intérêts économiques, s’orienter dans un monde numérique en roue libre est de plus en plus difficile. Même les chercheurs, explique Denis Caroti, peinent à y voir clair. Comment déterminer, par exemple, l’influence des fake news sur le vote ? Est-ce un lien de cause à effet, une simple corrélation ?

Définir, clarifier, enquêter

Pour en avoir le cœur net, il faut établir des critères précis, et certains, nous dit-il, pensent qu’on n’en est pas encore là, faute de recul suffisant. Un problème méthodologique de taille se pose : « qui va checker les fact checkers ? ». Procéder par ordre, en bons philosophes, implique de d’abord formuler des définitions. La « malinformation », par exemple, consiste à diffuser des informations véridiques, mais en cherchant à nuire, là où la désinformation veut induire en erreur, et la post-vérité attribue plus d’importance aux émotions et aux opinions qu’à la réalité des faits.

Comment, en tant que citoyen, garder l’esprit clair, particulièrement sur les sujets brûlants ? Un rapport tout récent révèle que la désinformation concernant le climat, diffusée à longueur de micros dans les antennes d’extrême droite, sévit jusque dans les médias traditionnels, y compris de service public.

L’une des boussoles peut être de toujours questionner les intérêts qui se cachent derrière telle ou telle information. Et qui, parmi les puissants, n’a pas intérêt à ce que telle autre soit diffusée. Des fondamentaux du journalisme, auxquels il est bon de revenir, qui demandent un effort, certes, mais sont toujours valables, sinon plus, dans ce monde incertain.

GAËLLE CLOAREC

La conférence de Denis Caroti s'est tenue le 14 avril dans l'auditorium de la mairie des 1er et 7e arrondissements de Marseille.
À noter : 

Avec Marine Geydan, Denis Caroti a coordonné aux éditions Hors Pistes une revue sur l'éducation à l'esprit critique, Grandir libres ? (2023). Ce manuel pratique fournit aux pédagogues des exercices pratiques pour apprendre aux enfants de 9 à 12 ans à différencier ce que l'on sait de ce que l'on croit, contextualiser une image, ou encore déconstruire le discours des influenceurs. Il intéressera aussi les adultes désireux de muscler leur capacité de recul.

GAËLLE CLOAREC

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Revivre par l’écriture

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Ce livre pourra surprendre. Jeanne Benameur y installe une femme jamais nommée que l’on reconnaît peu à peu à la faveur de certains indices. Son histoire commence avec son regard sur la mer et le souvenir d’un fils qu’elle a nourri et qui ne fermait jamais les yeux. « Étrange fils », qu’elle n’a plus. Et elle évoque aussi le doux Jean, l’ami du fils, qui veille sur elle. Vous aurez reconnu qu’il s’agit de Marie, mère du Christ, et de l’apôtre Jean. Jeanne Benameur a déclaré avoir été frappée par un bas-relief du XVe siècle sur lequel la Vierge était représentée en train de lire. C’est cela qui l’a amenée à imaginer la vie de cette femme après la mort de son fils, et d’en faire une femme comme les autres, qui rentre en contact avec les habitants d’un petit village, s’éveillant peu à peu à une vie nouvelle. Elle y rencontre une enfant aux cheveux noirs bouclés à laquelle elle s’attache très vite. Sa mère est morte dans un naufrage. Depuis ce jour, la petite a perdu la parole et vit avec sa grand-mère. C’est le début d’une relation qui va les libérer peu à peu toutes les deux.

Un chant lyrique 

Jeanne Benameur met ses personnages face à leur destin comme ils sont face à la mer. Jean avait rencontré cet homme, le fils, qui lui avait déclaré devant ses filets vides qu’il pouvait devenir « pêcheur d’hommes ». La femme et l’enfant ont subi la grande douleur de la perte. Son vieux maître lui avait appris des choses réservées aux garçons comme l’écriture tracée dans le sable. Et elle reproduit cet apprentissage pour l’enfant. En la sauvant, elle se sauve et ose enfin écrire son histoire dans les rouleaux de papier vierge, « sans peur de laisser trace ». L’autrice trouve une voix et un rythme proche de la litanie qui s’accorde au mystère de cette femme qui redécouvre la vie.

CHRIS BOURGUE

Vivre tout bas, de Jeanne Benameur
Actes Sud - 19,50 €

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L’antipsychiatrie en liberté

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La-tête-loin-des-épaules-© Alain Dalmasso

Depuis ses 6 ans, Katrina Chaumont fréquente la psychiatrie au gré des internements successifs de sa mère bipolaire. Témoin impuissante des dysfonctionnements de cette institution, elle s’y affronte aujourd’hui dans sa première pièce, La Tête loin des épaules, créée à l’IMMS (Friche La Belle de mai). 

Dans un espace scénique affranchi de toute formalité, Chaumont s’adresse au public – qu’elle accueille avec des tasses de café chaud – dans une sorte de conférence intime. Partant de l’expérience de sa mère, elle met méticuleusement à nu la déshumanisation à l’œuvre dans l’institution psychiatrique. Elle s’attaque sans détour à la médication et l’isolement des patients, des méthodes qui ne visent selon elle pas à soigner mais à maintenir en place un système de domination – des médecins sur les patients, de la société sur des malades perçus comme dissidents.

Ses mots et son jeu provoquent tour à tour le rire, la compassion et le malaise. Sa colère est communicative et grandit au fur et à mesure que son argumentation antipsychiatrique se précise. 

« On se lève et on se barre ! »

Chaumont ne se contente pas de dresser un constat : elle veut proposer un modèle alternatif de soin, fondé sur l’accompagnement humain plutôt que sur la sédation. Ayant créé un sentiment collectif avec le public dès le début du spectacle, elle l’entraîne en extérieur pour une balade dans les rues de la Belle de mai. La colère laisse place à une fantaisie faussement naïve et franchement cathartique.

Le passage de la salle à l’extérieur, qui se conclut par un pique-nique et une discussion, permet à Katrina Chaumont de mettre en place une dialectique formelle et joyeuse qui amène à une conclusion simple mais radicale : seul le sentiment de communauté peut soigner en profondeur les souffrances psychiques. 

CHLOÉ MACAIRE 

La Tête loin des épaules a été joué du 8 au 10 novembre dans le cadre de la programmation de La Criée

À retrouver Du 16 au 19 avril au Théâtre de l’Astronef, Marseille

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L’Ange Esmeralda

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L’Ange Esmeralda © Matthieu Ponchel
L’Ange Esmeralda © Matthieu Ponchel

Dans un quartier pauvre du Bronx, à New York, deux religieuses cherchent par tous les moyens à aider les habitants et à protéger les enfants, allant jusqu’à conclure un accord avec le chef du gang local Ismaël. Une orpheline en particulier occupe l’esprit de Sœur Gracie. Son nom est Esmeralda. Elle est venue de nulle part, puis a disparu. Gracie veut absolument retrouver cette orpheline pour la sauver d’une mort certaine.

Adaptée de la nouvelle éponyme de Don DeLillo, et mise en scène par Simon Mauclair de la Cie CornerstoneL’Ange Esmeralda est une pièce qui exprime la fatalité de la vie dans les quartiers pauvres de New York, dans une ambiance mystique. Et en laissant toute leur place à la musique et au cinéma dans la création scénique. 

CHLOÉ MACAIRE

Du 22 au 25 avril 
Théâtre Joliette, Marseille

Transphonie de Marseille 

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Transphonie de Marseille © X-DR
Transphonie de Marseille © X-DR

Transphonie de Marseille est bien plus qu’un concert. C’est un conte allégorique, sur une composition originale envoutante de Daniele Del Monaco et un texte de Fabrice Denys dit Fantazio. Conté à trois voix, ce récit relate un étrange phénomène cosmique, l’apparition d’un œuf colossal dans le centre ville de Marseille. 

À l’intérieur de l’œuf, toutes les valeurs sont inversées. Et la créature qui l’occupe possède le pouvoir de confronter chacun à son âme. Un petit groupe de marginaux courageux ose suivre la créature, ce qui les conduit à s’adonner à un rituel ancien. La performance vocale et instrumentale vibrante magnifie ce récit poétique, pensé par Maura Guerrera, qui est à l’origine du projet, comme un hommage à Marseille. 

CHLOÉ MACAIRE

22 avril 
Espace Julien, Marseille

Kaléidoscope

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Kaléidoscope
Christelle Abinasr © X-DR

Le 25 avril 2025 à 20h, le Temple Grignan accueille la pianiste libanaise Christelle Abinasr et le violoncelliste Volodia van Keulen pour un concert intitulé Kaléidoscope. Ils y proposent un programme riche et éclectique, à l’image des parcours des deux interprètes. Des Cinq pièces sur des thèmes folkloriques de Sulkhan Tsintsadze à l’univers poétique de César Franck, le « clair-obscur » d’Alfred Schnittke et enfin les œuvres emblématiques d’Astor Piazzolla, Le Grand Tango et Libertango. Organisé par le Label Disques Fy & du Solstice, avec une tombola en soutien à Action contre la Faim, la soirée se finit avec une rencontre avec les artistes et dédicaces de leurs disques. 

LAVINIA SCOTT

25 avril
Temple Grignan, Marseille

Du Balai

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Du balai
© La Bobèche

Pour Le Printemps des minots, festival jeunesse du Forum de Berre-L’Etang, la compagnie La Bobèche propose le 16 avril un spectacle musical de marionnettes de 40 minutes. Du Balai est une histoire de proximité, une réflexion sur la poésie de l’ordinaire et le vivre-ensemble, adaptée aux enfants.

En plusieurs saynètes, Mathilde Henry et Emilie Rigaud mettent en scène la rencontre d’un balayeur de rue et d’un habitant local. La banalité du sujet est revendiquée, ainsi que la simplicité des moyens mis en œuvre. Car modestie ne veut pas dire négligence : tout mouvement est calibré dans le détail, avec grande attention, pour raconter l’amitié, la fête, la rue. Avec philosophie et humour, les comédiennes-marionnettistes réveillent leurs pantins pour leur apprendre le temps qui passe. 

GABRIELLE SAUVIAT

16 avril
Salle polyvalente de Berre-L’Étang

Rave Lucid

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Rave Lucid
MazelFreten_© Jonathan Lutumba Viascent

Tout se lit dans le nom, les deux chorégraphes Brandon Masele et Laura Defretin prennent la main du public pour l’asseoir à la table de l’underground lors d’une Rave Lucid. Dix danseurs de la compagnie MazelFreten transportent leur audience dans un ballet qui s’inscrit dans la transe de l’électro et la frénésie des battles hip-hop, une osmose à la croisée des mondes.

Sur une musique composée par NikiT, les mouvements des interprètes s’inspirent de la tektonik, cette danse comète des années 2000, avec des battements de bras énergiques et dessinés, des variations de rythmes donnant un effet d’hypnose. Le ballet puise dans l’abondante culture électro pour interroger les relations individuelles et collectives et leurs rapports avec l’ère internet.

LILLI BERTON FOUCHET

22 et 23 avril 
Pavillon Noir, Aix-en-Provence

La tête loin des épaules

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La-tête-loin-des-épaules-© Alain Dalmasso

Seule en scène dans son premier spectacle, La tête loin des épaules, Kristina Chaumont invite à cheminer avec elle vers la déculpabilisation des malades psychiques, alternant dialogues et soliloques. Où le public passe la porte, et les idées reçues sont jetées par la fenêtre. Le point de départ : le diagnostic de la mère de la comédienne comme maniaco-dépressive, alors qu’elle-même n’a que 6 ans. Dans une mise en scène intimiste et imprévisible, Kristina Chaumont tire le fil de sa réflexion petit à petit, et amène l’assemblée à partager sa révolte contre un secteur psychiatrique qui n’écoute plus et donc qui ne soigne plus. Un spectacle né de la rage d’une fille contre une société qui se fait violente envers des personnes qui ont tantbesoin de sa tendresse. 

GABRIELLE SAUVIAT

Du 16 au 19 avril
Théâtre de l’Astronef, Marseille
En co-accueil avec La Criée