samedi 5 juillet 2025
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Livre d’heures (pour un oiseau)

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Livre d’heures (pour un oiseau)
© X-DR

Pour ce concert, le GMEM invite à entendre Livre d’heures (pour un oiseau) pièce musicale contemporaine qui puise son inspiration dans la tradition médiévale des livres d’heures, ouvrages richement enluminés, destinés aux fidèles, contenant les prières de chaque jour de l’année et chaque moment de la journée. Le jeune compositeur italien Matteo Gualandi a structuré son œuvre en douze mouvements. Ils dialoguent avec les œuvres des grand maîtres de la musique ancienne du XIVe et XVe siècles (Gilles Binchois Philippe de Vitry et l’écrivain compositeurs Guillaume de Machaut). La pièce est interprétée par l’ensemble instrumental l’Instant donné et la soprano Amandine Trenc

ANNE-MARIE THOMAZEAU

23 mars 
Foyer Ernest Reyer, Opéra de Marseille.

Jean-Louis Beaumadier

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Jean-Louis Beaumadier © X-DR

On le surnomme le Paganini du Piccolo. Jean-Louis Beaumadier, soliste de l’Orchestre national de France pendant douze ans – il a joué sous la direction de Pierre Boulez et Leonard Bernstein  sera à Marseille à l’invitation des Amis de Saint-Victor, dynamique association qui s’emploie à valoriser le patrimoine de l’abbaye de Marseille à travers des actions culturelles. Le flûtiste invite à un voyage au son des morceaux de Bach, Telemann, Tomasi et d’une variation sur La flûte enchantée de Mozart qui s’annonce aérienne. Son goût pour cette petite flûte date de son enfance quand sa famille lui avait acheté un magnifique piccolo ancien, « Bonneville », en ébène. Depuis, il ne cesse de transmettre sa passion pour ce petit instrument haut perché, le plus aigu de l’orchestre, qu’il joue en virtuose.

ANNE-MARIE THOMAZEAU

23 mars
Abbaye Saint-Victor, Marseille

Bingo musical 

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bingo
© X-DR

Un loto… mais en musique ! Avec Bingo ! Un loto musical, le Trio Musica Humana transforme le Forum de Berre en un véritable jeu de hasard où chaque numéro tiré réserve une surprise sonore. Dirigés par Corinne Benizio (du duo Shirley & Dino), les trois chanteurs spécialistes de la polyphonie de la Renaissance revisitent un répertoire allant de leurs premières amours à Starmania, en passant par Boby Lapointe, l’opérette ou l’opéra anglais. Un spectacle extravagant et décalé, où l’humour et la virtuosité se rencontrent pour le plus grand plaisir du public. Qui sait ? En plus d’une soirée inoubliable, vous repartirez peut-être gagnant d’un lot secret ! 

SUZANNE CANESSA

22 mars
Forum de Berre

Orage 

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orage
Dalila Belaza © Martin Lazlo Rouillé

Quand la danse rencontre l’énergie brute du rock, l’orage gronde. Avec Orage, la danseuse et chorégraphe Dalila Belaza et le guitariste Serge Teyssot-Gay tissent une partition où le mouvement et le son fusionnent, portés par une intensité à la fois brute et introspective. Dans cet espace de bascule entre le visible et l’invisible, le corps devient médium d’une perception extra-sensible, traversé par des forces contraires. Travaillée par la représentation du temps et de ses distorsions, la danse de Dalila Belaza laisse le corps se révéler au public sous toutes ses coutures. Une expérience sensorielle et hypnotique. 

SUZANNE CANESSA

20 et 21 mars
Pavillon Noir, Aix-en-Provence

Beethoven Wars

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Beethoven-Wars © X-DR
Beethoven-Wars © X-DR

Imaginez. Vous êtes projeté dans un scénario de manga accompagné par la musique symphonique de Beethoven. C’est ce que propose Beethoven Wars, un space opéra immersif mélangeant le manga seinen (manga pour adultes) à des paysages extraordinaires de science-fiction dignes de Star Wars. 20 graphistes ont travaillé sur ce projet impressionnant. Grâce à un écran incurvé géant, spécialement construit pour l’occasion, le spectateur sera immergé dans l’action. Sur scène, plus de 100 musiciens et chanteurs sous la direction de la chef Laurence Equilbey interprètent Les Ruines d’Athènes et  Le Roi Stephan de Beethoven et viennent donner vie aux images. 

ANNE-MARIE THOMAZEAU

22 mars
Grand Théâtre de Provence, Aix-en-Provence

Des courts partout

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Au-premier-dimanche-d'Aout-de Florence Miailhe ( C) films-de-lArlequin

Du 19 au 25 mars, Des courts l’après-midi et Le Festival Tous Courts donnent rendez-vous dans plusieurs cinémas et lieux culturels de Marseille et Aix-en-Provence pour approcher la forme courte avec des projections, des rencontres, une master class et des ateliers.

 Ce serait une gageure de tenter de tout annoncer tant il y a de séances et de propositions venues Des courts l’après-midi et du Festival Tous Courts mais aussi d’autres structures qui tout au long de l’année œuvrent en cinéma. Ainsi des Cartes Blanches sont données au collectif Lundi soir, à Risc, Cinématrix, à Marseille Open Festival, etc

Cette année un focus particulier : le court métrage documentaire. Ainsi la soirée d’ouverture Regards documentaires qui propose 6 films de création primés dans les festivals de la région comme Corps tannés de Malou Six ou De songes au songe d’un autre miroir de Yunyi Zhu ou Clear Sky de Marcin Kunder ou encore Muanapoto de Chriss Itoua.

 On pourra déambuler dans l’Algérie d’aujourd’hui à travers 7 courts proposés par Hassen Ferhani, remonter le temps avec les premiers épisodes des dessins animés japonais mythiques, retrouver les années 70-80 dans le programme Les Femmes par les femmes, lorsque les femmes tournent la caméra vers elles-mêmes ; découvrir dans la soirée Marseilles les films de jeunes réalisateur.rice.s marseillai.se.s émergent.e.s

Le court métrage d’animation est également mis en valeur avec une Carte Blanche à la société Miyu Distribution et l’invitation de la réalisatrice Florence Miailhe qui donnera une master class sur le thème de la rencontre peinture/cinéma.

Les plus jeunes ne sont pas oubliés : ils pourront participer à un atelier « rotoscopie » à l’Alcazar, voir les Petits Contes de la Nuit au Gyptis à Marseille des courts choisis pour eux à la Maison de quartier de la Mareschale à Aix-en- Provence.

Plus d’une centaine de courts métrages, des cinéastes invités, des rencontres avec le public, une dizaine de lieux à Marseille et une demi-douzaine à Aix ! Si vous ne trouvez pas votre bonheur, c’est que vous n’avez pas bien cherché !Et pour vous aider, rendez vous sur :

www.descourtslapresmidi.fr et https://festivaltouscourts.com

Annie Gava

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Une Aïcha bien vivante

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Aicha (C) Jour2fête

Tout comme pour son premier long métrage, Le Fils, le scenario d’Aicha s’inspire d’un fait réel survenu en 2019 : une jeune femme après un accident de voiture avait eu l’idée de se faire passer pour morte, pour tester l’amour des siens.

Aya, vit dans le sud de la Tunisie, à Tozeur, avec ses parents qui voudraient la marier avec un homme plus âgé et plus fortuné, ce qui aiderait la famille, pauvre. Aya travaille dans un hôtel  et a depuis quatre ans une relation clandestine avec le directeur, Youssef, un homme marié qui lui promet sans cesse de divorcer. Sur une route de montagne, le grand taxi qui transporte les employés et une passagère embarquée en chemin tombe dans un ravin et prend feu. Sept corps, sept victimes dont la liste est envoyée par la direction de l’hôtel. Mais la seule survivante, Aya, décide de ne rien dire. Elle est déclarée morte et assiste, entièrement voilée, à sa propre inhumation.

Désormais, elle s’appelle Amira, part à Tunis et va partager un appartement avec Lobna (Yasmine Dimassi), qui se dit doctorante en sciences humaines. Lobna va l’entrainer dans les folles nuits ou l’on boit, où l’on danse, où l’on drague, jusqu’au soir où un drame se produit dans la boite de nuit. Amira, impliquée, est interrogée par la police, confrontée à son mensonge et à ceux des autres. C’est ainsi que sa route croise celle de Farès, chef adjoint de la police qu’interprète Nidhal Saadi (une star en Tunisie).

En quête de liberté

Portrait d’une femme en quête de liberté, Aicha est aussi la radioscopie d’un pays où règnent la corruption et l’oppression de la police, l’injustice sociale, où les femmes sont soumises aux pressions de la famille et du patriarcat. Le voyage initiatique d’Aya-Amira est filmé par la caméra portée d’Antoine Héberlé, le directeur de la photo, qui avait déjà travaillé sur  Un Fils. Il ne la lâche pas : gros plans de face à Tozeur, aux couleurs aussi ternes que son quotidien, la ville qu’elle veut quitter. À Tunis, la caméra la suit, nous permettant de découvrir la capitale avec ses yeux. Une ville qui la fascine, pleine de couleurs d’énergie et de mystère. Fatma Sfar qui interprète cette femme en changement, est excellente, montrant avec subtilité, toutes ses facettes.

Questions de société, d’intimité, de politique, de police, de suspense s’entremêlent dans ce film superbement mis en scène. La musique d’Amine Bouhafa, narrative, y contribue largement. «  Tozeur n’est pas filmé comme Tunis. Aya n’est pas filmée comme Amira qui n’est pas filmée comme Aïcha. […] Je devais être constamment vigilant pour m’assurer la cohérence de l’histoire et l’évolution du personnage », précise Mehdi M. Barsaoui. C’est réussi ! Il a su à travers son histoire et ses personnages contrastés montrer la complexité des rapports humains. : Aïcha, qui en arabe littéral, signifie « vivant » a donné son titre au film. Il suffit de le voir pour comprendre pourquoi.

Annie Gava

En salles le 19 mars

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Rodolphe Menguy enchante Marseille

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Rodolphe Menguy
© A-M.T

À 27 ans, Rodolphe Menguy a déjà une très belle carrière à son actif. En Région Sud, on a pu l’entendre au Festival international de piano à La Roque d’Anthéron et à Lourmarin. Il n’était jamais venu à Marseille. Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître car le jeune pianiste a littéralement conquis le public marseillais réuni salle Musicatreize. 

Sa maturité étonne lorsqu’il présente avec force détails les deux sonates en si mineur qu’il va interpréter : « Deux œuvres complexes et profondes. Celle de Chopin a été composée un an avant sa mort. Il était déjà gravement malade. Elle est emplie de noirceur mais avec des moments lumineux intenses. Celle de Liszt est titanesque ».

Le pianiste débute son concert avec le Prélude op.45, à la légèreté évanescente puis enchaîne sur Nocturnes op 62. Sa finesse de jeu, sa jeunesse, sa grande élégance et son agilité impressionnante se prêtent à ce répertoire qu’il joue droit, sans aspérité, sans pathos inutile ousuperflu, mais avec une intelligence joueuse et avec une parfaite fluidité. C’est juste, efficace. Le résultat est magnifique.

Puis le pianiste se lance dans la Sonate N°3 en si mineur de Chopin. La première, la moins connue, est une œuvre de jeunesse, la seconde Op.35 est très célèbre notamment pour sa Marche funèbre, la 3e est pour Menguy la plus intéressante, la plus monumentale, la plus construite aussi avec ses quatre mouvements : un Allegro, un Scherzo, un Largo qui évoque les Nocturnes et un Final « déchirant qui semble emmener vers la mort ». 

Une sonate Blockbuster

Menguy introduit la seconde partie avec une berceuse onirique de Liszt puis annonce la sonate en si mineur du compositeur expliquant comment à 17 ans, il s’est perdu dedans « tellement il y a à explorer, travailler, découvrir. Cette sonate est un Blockbuster, l’œuvre des superlatifs qui demande une rigueur toute particulière pour être à sa hauteur ». La plupart des pianistes s’attaquent jeunes à cette œuvre, quand leurs moyens physiques et pianistiques leurs permettent de suivre le rythme époustouflant de cette cavalcade ininterrompue. Plusieurs interprétations ont été donné a cette sonate, la seule de Liszt : elle représenterait le bien contre le mal, le paradis versus l’enfer. D’autres y voient le mythe de Faust et de Méphistophélès. 

Elle débute par trois Sol répétés, les plus graves du clavier, comme annonçant le début d’une représentation, puis c’est l’explosion, un train musical lancé si rapidement que l’on peine à suivre les mains du pianiste devenues floues et qui évoluent comme en accéléré. Avec d’immenses expirations Menguy va chercher la canalisation et la concentration de l’énergie.Dans la salle, le public retient son souffle comme devant une représentation de trapèze volant. C’est une vraie claque. A la note finale, c’est l’ovation, méritée. Mercy Menguy.

ANNE-MARIE THOMAZEAU

Le concert s’est déroulé le 6 mars salle Musicatreize, Marseille.

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Le tour du monde en 62 films

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cinématographiques
© PROTAGONIST PICTURES

Les Rencontres Cinématographiques reviennent en ce début de printemps avec une programmation riche, éclectique et surtout internationale, avec 62 films venus de 44 pays différents. Un « coup de cœur » particulier est consacré au cinéma indien avec deux films en avant-première : SisterMidnight de Karan Kandhari, dont c’est le premier film, et The Shameless de Konstantin Bojanov. Deux vies de femmes bafouées cherchant à regagner leur liberté.

Cette année, le festival met en lumière des récits d’émancipation féminine. Ainsi, les Rencontres s’ouvrent le 14 mars avec une avant-première du film tunisien Aïcha de Mehdi M. Barsaoui, en présence du réalisateur et de l’actrice Fatma Sfar. Le public pourra ensuite découvrir des films abordant une variété de sujets relatifs à la condition des femmes aux quatre coins du monde. La Jeune femme à l’aiguille de Magnus von Horn suit le parcours d’une femme souhaitant se débarrasser de l’enfant qu’elle porte dans le Copenhague de 1918. Xalé de Moussa Sène Absa aborde le mariage forcé et la domination masculine au Sénégal. L’Affaire Nevenka d’Iciar Bollain revient sur l’un des premiers procès faisant suite à #MeToo en Espagne. Shambhala, le royaume des cieux de Min Bahadur Bham raconte le destin d’une jeune fille vivant dans un village de l’Himalaya où la polyandrie est la tradition. 

Costa-Gavras en invité

Les Rencontres accueillent un invité d’honneur, le réalisateur Costa-Gavras. Le 15 mars au soir aura lieu en sa présence une projection de son film Le Dernier souffle, sorti en février. Cette projection sera l’occasion d’une rencontre avec le réalisateur, la productrice Michèle Ray-Gavras et l’actrice Marilyne Canto qui l’accompagneront. Le lendemain matin, l’œuvre du cinéaste franco-grec sera encore mise à l’honneur avec une projection-débat autour du premier épisode de la série Le siècle de Costa-Gavras, animée par Edwy Plenel, journaliste et auteur de la série.  

CHLOÉ MACAIRE 

Rencontres Cinématographiques 
Du 14 au 23 mars 
Cinéplanet, Salon-de-Provence

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Abysses, sirènes et noyés

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passion bleue
Requiem pour les vivants © Florian Bardet

Pour sa cinquième année, Passion bleue propose une riche programmation qui met  les océans en partage. Avec Loin dans la mer, le jeune public découvrira une pièce adaptée de La Petite Sirène d’Andersen par Lisa Guez et interprétée par cinq comédiens en situation de handicap, de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche (18 mars Châteauvallon). Le même jour, on pourra rencontrer le collectif Eskandar composé d’artistes qui investiguent les territoires. Ils y font des rencontres, composent des textes, des chansons pour rendre compte de la manière dont on invente l’avenir. La rade de Toulon sera l’objet de cette nouvelle exploration. Rendez-vous au Liberté le 18 mars à 18h30 pour participer à la « collecte de regards » qui donnera lieu à une Conjuration le 23 mars.

Passion Bleu permet aussi des moments d’échanges dans des ciné-rencontres. Dauphins : regards d’humains est un documentaire réalisé au cœur du Sanctuaire Pelagos, zone protégée en Méditerranée dédiée aux mammifères marins. La projection sera suivie d’une rencontre avec Alain Barcelo, responsable scientifique du Parc national de Port-Cros, Daniel Faget, historien et Ambra Zambernardi, anthropologue des pêches (21 mars, Le Liberté). 

De son côté David Wahl, artiste associé à l’Océanopolis de Brest vous embarquera à bord du vieux gréement JLD’A pour un voyage au cœur des abysses. À travers son journal de bord, rédigé lors d’une mission dans l’Atlantique, il nous plonge dans un monde mystérieux où la science rencontre la poésie. (23 mars Port de Toulon).

Mer amère

Si la mer attire comme un aimant, elle est le lieu des drames. A Marseille, une bande de jeunes sautant du haut des rochers des calanques se retrouve confrontée à l’accident mortel de l’un des leurs. Comment donner à cette mort une dimension plus acceptable ? C’est le thème de ce Requiem pour la vie, pièce chorale de Delphine Hecquet, portée par huit danseurs, acteurs et chanteurs (20 et 21 mars, Le Liberté). 

Le lendemain Charles Berling, l’actrice Stéphane Caillard, la réalisatrice Géraldine Danon et l’écrivain Yann Quéffelec rendent hommage à la navigatrice Florence Arthaud, décédée il y a dix ans dans un accident d’hélicoptère lors d’un jeu télévisé. La petite fiancée de l’Atlantique, au palmarès unique dans cet univers masculin, connut son apogée avec sa victoire de la Route du Rhum en 1990. La Scène nationale lui consacre une soirée avec la projection du film Flo suivie d’un débat. 

Enfin,  en partenariat avec Sos méditerranée une lecture donnera à entendre les histoires tragiques d’hommes et de femmes partis à la recherche d’une vie meilleure et pour lesquels la mer s’est transformée en fosse commune. Le dessinateur Hippolyte, qui a embarqué de longs mois à bord de l’Ocean Viking, navire sauvetage de l’association dessinera en direct, sera entouré des acteurs Anna Mouglalis, Charles Berling, et des musiciens Lisa Ducasse et Raphaël Imbert (22 mars, Le Liberté). 

ANNE-MARIE THOMAZEAU

Passion bleue
du 18 au 26 mars
Scène Nationale Châteauvallon-Liberté

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