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Brisés comme du vers  

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niolu

Lucrèce Luciani, célèbre la terre paternelle, la Corse, la Corse de la Corse, le Niolu, sa matrice de montagnes, de forêts des grands pins laricio, d’un fleuve tutélaire, le Golo. Le Pays Sombre. Le récit poétique qu’elle tisse revient sur un épisode sanglant de l’histoire corse. En juin 1774, onze patriotes furent pendus par les nouveaux conquérants, les Français. Une plaque commémorative de ces exécutions, apposée au couvent, est toujours visible à Calacuccia. 

Les Corses n’ont rien oublié de cette fin tragique à la fois pour ces hommes mais aussi pour la république de Paoli ; l’indépendance espérée. Le groupe polyphonique Filetta la chanteaussi. Ces insulaires sont les frères en humanité des pendus de la Balade de François Villon.

Parmi ces onze morts, Lucrèce Luciani a choisi d’évoquer le plus jeune d’entre eux, Marcu Maria Albertini, sans doute parce que l’enfance tient une place centrale dans ses textes. Lui qui a été assassiné à 17 ans, le texte retrace sa vie ; de sa naissance dans une clairière jusqu’à sa mort. Il est « un poète des bois », un « enfant forestier ». 

Il grandit dans la montagne, loin des hommes, au cœur de cette nature minérale et végétaleque Lucrèce Luciani réinvente par son écriture faite de mots rares, précieux comme des pierres, d’images chatoyantes. La « poésie est la Création du monde, du cosmos ». Souvenirs des mythologies et des vers antiques.

© X-DR

Des pages historiques, tirées de plusieurs citations de Voltaire qui s’intéressa à la Corse dans un passage du Précis du siècle de Louis XV, ou de Diodore, de Rousseau, des notices sur la conquête violente, sanglante de l’île sont autant de contrepoints à la douceur panthéiste de l’enfance du héros sacrifié. Les arbres (le châtaignier, le laricio) magnifiés deviendront hélas lieu du supplice. 

MARIE DU CREST

La Ballade du pendu du Niolu, de Lucrèce Luciani
Azoé - 15 €

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Amazighe, une mémoire tatouée

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amazighes
© S. CH

Le Fort Saint Jean accueille une exposition qui propose une immersion sensorielle et anthropologique dans les cultures amazighes, à travers plus de 150 objets et œuvres allant du XIXe siècle à nos jours. Portée par l’architecte et anthropologue Salima Naji, commissaire de l’exposition, et scénographiée subtilement par Claudine Bertomeu, cette proposition articule esthétique et savoirs traditionnels en mettant en valeur un héritage immémorial, inscrit dans les cycles de la vie et du vivant.

Savoirs gravés

Organisée autour des cycles de l’existence – naissance, enfance, puberté, mariage, maternité – l’exposition déploie un parcours initiatique. Elle s’ouvre sur les figures archétypales des déesses mères, symboles matriciels de fécondité, de protection et de régénération, et propose une circulation inspirée des rythmes du corps et de la nature. Parures, objets rituels, poteries, tissages, tatouages : tous portent la trace d’un langage graphique ancien, transmis de génération en génération, comme une mémoire tatouée au creux des gestes.

Le choix des objets, loin d’une démonstration d’accumulation, est guidé par une exigence didactique et symbolique. Chaque pièce raconte une histoire : celle d’un savoir, d’une transmission, d’un rituel. L’exposition fait ainsi dialoguer la tradition avec la création contemporaine, notamment à travers l’œuvre monumentale de l’artiste Amina Agueznay, engagée dans la sauvegarde du patrimoine vernaculaire marocain. Le métier à tisser, central dans l’espace d’exposition, célèbre également le lien entre nature, spiritualité et artisanat. 

Une culture sans frontières

Le titre de l’exposition adopte le terme endogène Amazighes  – au pluriel et dans sa forme inclusive – désignant l’être libre  (par opposition à argaz, « l’homme »). Il affirme une identité fluide, transnationale, enracinée dans un vaste espace géographique allant de l’Atlantique au Nil, de la Méditerranée au Sahel. L’amazighité, comme le rappelle la carte introductive, n’est ni une nation ni un régionalisme. Elle se déploie hors des catégories territoriales étatiques et échappe aux assignations identitaires imposées.

Ce rappel est particulièrement pertinent dans le contexte français où les migrants d’Afrique du Nord sont souvent assignés au qualificatif d’« arabe », qui est l’une des composantes des habitants de l’Afrique du Nord dont nombre d’entre eux sont amazighophones – notamment kabyles, chaouis, rifains ou soussis. L’exposition invite ainsi à déconstruire les imaginaires simplificateurs.

Une universalité syncrétique

Le patrimoine amazighe, qu’il soit matériel ou immatériel, ne se limite pas à un territoire ni à une religion. Il traverse les appartenances – amazighes, arabes, juives, chrétiennes, musulmanes, animistes – et s’inscrit dans un fond symbolique partagé par de nombreuses civilisations agraires et autochtones. La « fiancée de la pluie », Tislit n Anẓar (ⵜⵉⵙⵍⵉⵜ ⵏ ⴰⵏⵥⴰⵕ), illustre cette universalité. Ce personnage mythologique, invoqué dans des rituels collectifs liés à la fertilité et à la pluie, manifeste l’interdépendance entre société et milieu naturel et l’exigence des peuples à vivre en symbiose avec leur environnement et ses ressources. 

Document de travail_dHenriette Camps sur les bijoux de Grande_ KabylieEncre sur calque vers 1970 Mucem, Marseille © Mucem – Yves Inchierman

Le système graphique du Tifinagh, alphabet millénaire attesté dès le néolithique, sert de trame symbolique dans l’exposition. Ses signes, visibles sur les poteries, tapis, bijoux ou tatouages, traduisent une vision du monde où le corps, la terre et le ciel dialoguent dans une grammaire sensible. Il ne s’agit pas de folklore, mais bien d’une cosmologie vivante, toujours en transformation.

Parmi les objets présentés, les jarres et mobiliers agraires Ikufan (agadir, guelaâ, ghorfa) utilisées pour stocker blé, figues, fèves ou dattes, témoignent des pratiques collectives de subsistance et des gestes de prévoyance face aux aléas climatiques. Fabriquées en terre crue, ils portent également les empreintes d’une iconographie liée aux corps, aux saisons, et aux forces invisibles et magiques invoquant la protection. 

Culture de l’oralité, elle est transmise dans les foyers, par les gestes, les chants, les contes et les tatouages. Ce savoir féminin, longtemps sous-estimé, constitue un patrimoine intime,  dans les plis de la parole domestique et des corps marqués.

Longtemps reléguée à une forme d’arriération ou de barbarie – sous la colonisation comme après les indépendances – l’amazighité a été réinvestie comme fierté, ressurgissant puissamment à l’occasion des Printemps berbères (1980, 2001) ou à travers les réappropriations multiples et expressions artistiques en diaspora (voir encadré).

Pour une reconnaissance politique

C’est pourquoi l’exposition du Mucem dépasse la seule célébration esthétique. Elle invite à repenser la visibilité des cultures dites minoritaires, en particulier dans une ville comme Marseille, dont l’identité ne peut être comprise sans les apports amazighes. La reconnaissance de ce matrimoine est un enjeu politique.

Fibule Tabzimt Grande Kabylie Algerie vers 1900-1950 Argent corail Mucem Marseille don Jacqueline Terrer © Mucem – Marianne Kuhn

Il ne s’agit pas seulement de préserver, mais de reconnaître, de nommer, de prendre place. L’amazighité, par sa richesse symbolique, par son ancrage dans le vivant, par sa portée universaliste, est un patrimoine commun. 

Marseille, ville amazighe

La sociologie des dynamiques migratoires et mémorielles à Marseille révèle la présence et l’ancrage de la culture amazighe. Dès le début du 20e siècle, des Kabyles s’y installent, recrutés comme ouvriers dans les usines, les docks, ou les chantiers navals. Leur nombre croît au fil des décennies, notamment pendant les guerres mondiales, la guerre d’indépendance algérienne, puis les années 1960-1970.

Cette implantation s’accompagne de formes d’organisation communautaire, de transmission linguistique, de pratiques rituelles et festives. Elle a façonné la ville de manière durable, au point qu’on peut aujourd’hui parler d’une Marseille amazighe, au même titre qu’on évoque une Marseille comorienne, arménienne ou italienne. Les présences amazighes y possèdent une densité historique et une capacité d’expression culturelle fortes.

La scène culturelle amazighe marseillaise est foisonnante : festival Tamazgha, porté par l’association Sud Culture, activités de l’Afk13 (association franco-kabyle), de l’ACA (Association Culturelle Amazighe) ou encore de l’Institut berbère. Elle a reçu des figures emblématiques comme Idir, Takfarinas, Matoub Lounès, Houria Aïchi, ou Syna Awel, qui s’y sont produits devant des publics fervents. Le tissu associatif assure des cours de tamazight, des ateliers de danse (ballets Gouraya), des initiatives militantes pour la reconnaissance de l’amazighité comme une culture à part entière. 
Amazighes
Jusqu’au 2 novembre
Mucem, Marseille

SAMIA CHABANI

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Nos articles Diasporik, conçus en collaboration avec l’association Ancrages sont également disponible en intégralité sur leur site

Dessin Provençal au Palais Longchamp

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Louis Chaÿs (ou Chaix) (Aubagne, 1744 – Paris, 1810) Ruines romaines, intérieur du Colisée, à Rome 1775 Pierre noire, sur traits de sanguine, sanguine et rehauts de blanc sur papier © Ville de Marseille, musée des Beaux-Arts/Claude Almodovar

La présentation de l’art en Provence du XVIIe au XIXe siècle est l’une des missions du musée des Beaux-Arts de Marseille. Sa nouvelle exposition, L’Esprit du trait, une collection privée en Provence, s’inscrit parfaitement dans cette période artistique, majoritairement néo-classique, qui, en dessin, a plutôt privilégié le trait et les contours nets, à la différence du style plutôt en touches, hachures et grisaille du dessin baroque et rococo. Une centaine de dessins sont présentés, œuvres d’artistes pour la plupart formés à l’Académie de peinture et de sculpture de Marseille, appartenant tous à un collectionneur souhaitant rester anonyme.

Dandré Bardon et Constantin d’Aix

Des dessins présentés de façon chronologique et thématiques à travers neuf petites sections, les plus nombreux étant ceux de Dandré Bardon (1700-1783) et de Constantin d’Aix (1756 – 1844). Le premier a été à l’origine de la fondation de l’Académie de peinture et de sculpture de Marseille (1752), qu’il dirigeait depuis Paris. 

Une vingtaine de ses dessins sont présentés, la plupart réalisés à la plume et encre noire, parmi lesquels des allégories religieuses et mythologiques vaporeuses, ainsi que deux sanguines, l’une, aux courbes alanguies, portrait d’une femme chagrinée, épaule découverte, visage à moitié caché derrière son avant-bras, et l’autre, une religieuse, aux traits plus raides, agonisante de la peste de Marseille, visage et main crispée tournés vers le ciel.

Jean-Antoine Constantin dit Constantin d’Aix, était connu pour emmener ses élèves, dont François Marius Granet et Louis Nicolas Auguste de Forbin (présents dans l’exposition) peindre sur le motif. La dizaine de ses dessins présentés, grands formats à la plume, à l’encre et au lavis, sont pour la plupart des paysages pittoresques, aux détails nombreux : une Vue de Fontaine-du-VaucluseLe château de la Torse à Aix-en-Provence, Le passage de la goule à Saint-Chamas. On y trouve aussi des scènes de genres : La fête villageoise, coexistence desaynètes animées du premier à l’arrière-plan, et L’Aumône devant l’église, surplombée d’une lumière céleste montrant la bonne direction.

Provence romaine

Les ruines romaines en Provence ont attiré ces artistes, sous influence antique : la Maison Carrée et le temple de Diane à Nîmes, le pont de Miramas, le mausolée de Glanum. À côté de David de Marseille, Henry d’Arles, Louis Chaÿs (décorateur du château Borely), Jean-Baptiste Coste (qui a réalisé le Palais de la Bourse), on trouve plusieurs noms peu connus, dont un Sigalon, mort jeune, présent avec un Caprice architectural rêveur.

Si, pendant cette période artistique, la mode était plutôt aux marines, on en trouve ici très peu: deux sont signées de l’illustre Pierre Puget (1620-1694), un combat naval tout en manœuvres savantes, voiles gonflées et dégonflées, canons en action, ainsi qu’une scène de port copiée d’une gravure de l’artiste italien Stefano della Bella.

MARC VOIRY

L’Esprit du trait, une collection privée en Provence
Jusqu’au 21 septembre
Musée des Beaux-Arts, Marseille

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L’Été des charognes 

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charognes
© Bellamy

Hubert Colas met en scène Thierry Raynaut, dans un monologue seul en scène, assis à table, forme dans laquelle ils excellent tous les deux. Surtout quand le texte est aussi fort que L’Eté des charognes de Simon Johannin. Poétique et violent, il fait le récit d’un adolescent plongé dans une ruralité brutale, qui prend plaisir à mettre à mort un chien de la voisine, et regarde fasciné la putréfaction, les mouches, les cadavres… 

Da sa haine de l’arabe à sa jouissance du sang, tout porte à détester cet ado qui n’a pas de nom, et n’est qu’une logorrhée. Pourtant quelque chose de touchant jaillit au fil du récit/poème, que Thierry Raynaut, comédien exceptionnel, porte comme une unique possibilité de rédemption. Jusqu’au choc final… 

AGNÈS FRESCHEL

13 mai
Zef, Scène nationale de Marseille

Les Égarés

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Les Égarés
Chambre Double © Gassian

Le Grand Théâtre de Provence accueille le célèbre quatuor Les Egarés, pour présenter leur album du même nom, auréolé d’une Victoire du jazz 2024. Vincent Ségal au violoncelle et Ballaké Sissoko à la kora s’allient à Emile Parisien (saxophone soprano) et Vincent Peirani (accordéoniste). 

Les deux duos de la scène jazz, devenus quartet, plongent le public dans un voyage musical et poétique à travers l’Afrique, l’Europe et l’Orient. Avec complicité et une écoute remarquable ils mêlent sonorités jazz, musiques traditionnelles, touches classiques et avant-gardes dans cet alliage d’instruments original. 

LAVINIA SCOTT

13 mai
Grand Théâtre de Provence, Aix-en-Provence 

Oai Star

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© XD-R

Un double vinyle, et un double concert de Oai Star. C’est l’affiche généreuse qu’offre Le Makeda ce vendredi 9 mai à l’occasion de la sortie de Live at the Fumi club, enregistrement live de la tournée de Oai Star réalisée en octobre dernier. 

Avant le concert de Oai Star canal historique – qu’on ne présente plus – la première partie est signée Cheap Oai, soit Gari Gréu entouré des pépites de la jeune scène punk marseillaise : Victor de Cheap Entertainment, David Hofmann de 52 Hertz, Marceau de Délicieux Enfant… On avait déjà pu les voir à l’Intermédiaire il y a quelques mois, et c’était d’une énergie et d’une flamboyance exceptionnelle. Ne soyez pas étonné de voir un peu double en sortant de là. 

NICOLAS SANTUCCI

9 mai
Le Makeda, Marseille

Traversée(s)

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© XD-R

Une création collective des lycéens de Joliot-Curie d’Aubagne est présentée mercredi dans la salle Ouranos de La Criée intitulée Traversée(s). Après trois jours de résidence, la classe de première spécialité théâtre a exploré le thème du choix – envisagé comme un acte profondément politique. À partir d’extraits de Léonce et Léna de Georg Büchner et Ad75 Section III de Pauline Noblecourt, et sous la tutelle de leur professeure Delphine Dieu, ils collaborent avec les artistes Louise Vignaud et Sven Narbonne. 

Le spectacle s’inscrit dans le parcours d’Education Artistique et Culturelle – La Criée accompagne, depuis 2017, environ 80 élèves par an sur des spectacles, ateliers et rencontres d’artistes ou de l’équipe du théâtre. Gratuit sur réservation. 

LAVINIA SCOTT

7 mai
La Criée, Marseille

Soleil Planète

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SOLEIL PLANETE - Mosai et Vincent © Kamil

La Garance, Scène nationale de Cavaillon, accueille pour la troisième fois le duo jeune public Mosai et Vincent. Ils étaient déjà venus en 2018 pour Je me réveille puis en 2021 avec Le disco des oiseaux. Cette année, avec la costumière et scénographe Cécile Pelletier, le duo pop-électro proposent leur nouveau projet, Soleil Planète (de 0 à 5 ans). 

Ils chantent en harmonie à deux et mêlent en accompagnement guitare acoustique, guitare électrique, ukulele, batterie, samples et beats électro. Des chansons et une ambiance ensoleillées pour donner le sourire à nos enfants. 

LAVINIA SCOTT

Du 13 au 15 mai
La Garance, Scène nationale de Cavaillon

La Belle Hélène

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© Anne-Sophe Grac

Toujours en travaux, l’Opéra de Toulon présente La Belle Hélènel’opérette de Jacques Offenbach, au Théâtre Liberté, en co-production avec l’Opéra de Rouen. Une mise en scène signée Quentin Gibelin et Alice Masson (qui s’occupe aussi de la chorégraphie) avec Romain Dumas à la direction musicale. 

Cet opéra bouffe en trois actes s’inspire du personnage de la mythologie grecque, Hélène – fille de Zeus et mariée au roi Ménélas – et de son adultère avec le prince troyen, Pâris. L’œuvre parodie les mœurs bourgeoises et cléricales de la cour de Napoléon III à travers une comédie légère, en langue française, pleine de jeux de mots et de quiproquos. 

LAVINIA SCOTT

Les 13, 15, 17 et 18 mai
Liberté, Scène nationale de Toulon

Les Corps incorruptibles

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corps incorruptibles
© Romy Alisée

Imprégnée par son immersion dans les coulisses des pompes funèbres, la metteuse en scène et interprète Aurélia Lüscher investigue le rapport à la mort en Occident. Cette pièce étonnamment teintée d’humour est incarnée par un panel de personnages burlesques et passionnés dans une performance qui associe les arts plastiques, avec un moulage d’argile qui prend vie petit à petit, et le théâtre, explorant les rituels autour des dépouilles mortelles.

Le nom de la pièce, Les corps incorruptibles, fait référence aux corps des saint·es qui sont « miraculeusement » préservés après la mort. Le 13 mai, la représentation sera suivie d’une discussion avec la metteuse en scène, et animée par Métie Navajo. 

LILLI BERTON FOUCHET

13 et 14 mai  
Théâtre Joliette, Marseille