dimanche 9 novembre 2025
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De l’intime à l’univers

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Dorothée Munyaneza est chanteuse, actrice, danseuse, traductrice, polyglotte, autrice. Née au Rwanda, réfugiée en Angleterre après le génocide qu’elle a vécu à 12 ans, elle crée des spectacles performances qui portent la trace de ce passé, mais s’inscrivent au présent dans une capacité hors du commun à porter l’émotion. Elle a créé sa performance A Capella au Théâtre de la Ville de Paris, avant de la donner au  [MAC] de Marseille, à domicile : l’artiste anglo-rwandaise, associée au Théâtre National de Chaillot comme à la Fondation Camargo de Cassis, vit et travaille à Marseille. Arpentant les divers espaces du musée, elle instaure avec le public une intimité physique autour de son corps de femme noire qui porte la mémoire de l’esclavage, du rejet, de la violence et du deuil. Parlant peu, mais quelques mots forts dans toutes les langues – you’re not welcome, vous pillez nos richesses, blumen für mein kind – elle évoque l’esclavage et la perte d’un enfant, le meurtre et le deuil, par son chant, son corps qu’elle présente à terre, renversé, brisé, souriant pourtant, approchant les spectateurs qui l’entourent, l’enserrent entre les murs très blancs et sages. Levant le poing finalement, en signe d’une révolte évidente contre toutes les dominations coloniales et postcoloniales. Tranquille, complice, comme une force en cours que rien ne pourra arrêter. 

Explosions fondamentales

Parallèle produit aussi une autre artiste, Maud Blandel, depuis ses débuts. L’Oeil nu, sa dernière création, a marqué le Festival d’Avignon 2023 avant Genève puis les centres nationaux de la danse d’Angers et de Pantin. Une consécration pour la chorégraphe suisse, qui tente pourtant un grand écart difficile entre le traumatisme personnel, un « petit bang », le suicide de son père d’un coup de feu dans le cœur, et le « big bang », la vie et la mort des étoiles. 
Entre ces deux bangs d’échelle si différente une série de chocs et de circularités, violence militaire, coup de feu, mais aussi ballet répétitif des six danseuses et danseur tous vêtus de jeans et tee-shirt : autour d’un pivot changeant, dans des mouvements tourbillonnants où l’attraction des corps se vit comme celle des planètes, où les regards s’échangent comme une force gravitationnelle, un point d’ancrage physique et relationnel, où les bras s’élèvent peu, et s’évitent. 
La simplicité subtile de la danse qui tourne en rond est comme obturée par une bande son, assourdissante dans ses paroxysmes, qui reprend en boucle, comme autant de coups de poings, les mots d’un Bugs Bunny qui parle de coup de feu et de mouvements réactifs. Enfance, violence et cosmos se catapultent, et les vers de T.S. Eliot « C’est ainsi que finit le monde/ Pas sur un Bang mais sur un murmure » concluent un spectacle qu’on aimerait parfois plus explicite, mais dont on sort hagard, à dessein.

AGNÈS FRESCHEL

A Capella et L’Oeil Nu étaient donnés au [MAC] et au Ballet National de Marseille les 3 et 4 février 

Le Festival Parallèle

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Art-énergie
La Relève#6 est l’exposition collective d’artistes visuels diplômé·e·s d’école d’art depuis 3 ans maximum, autour de la thématique « Énergie »
À art-cade – Grands Bains Douches de la Plaine le lien à la thématique ne se lit pas toujours de façon évidente. On peut rester par exemple interrogatif à l’entrée de l’exposition devant l’empilement vertical des Cantines métalliques de Sebastien Varnhust, reposant sur un plateau à roulette. Empilement imposant, jusqu’au plafond, bloquant en partie l’accès à l’exposition. En obtenant une feuille de présentation, on lit : « Les cantines sonorisées deviennent caisses résonances inquiétantes, les vibrations tambourinent, traversent la matière de cet amas métallique devenu unité ». Voilà, il suffit de demander, pour ce que ce soit branché !
Mais l’interrogation revient plus loin devant Ofrendas de Carlota Sandoval Lizarralde : un tasseau de bois fixé en hauteur, sur la largeur de la galerie, où sont suspendus divers objets colorés (perruque, bouquets de fleurs fânées, couronne de princesse, chapelets, broderies, paille colorée, vierges, photos d’identité, portraits de famille, parapluie d’enfant avec dessins d’arc en ciel, sacs colombiens) sous lesquels il faut passer pour accéder à la suite de l’exposition. Une offrande plastique délicate, accueillante, évocatrice, mais dont on peine à percevoir le lien avec la thématique proposée. Cette fois-ci, rien d’autre ne viendra éclairer notre lanterne.

Une infusion ?

Pour d’autres œuvres, c’est évident. Mais dans Infusion de Louis Post, c’est frustrant. Des sacs à gravats sont rassemblés au sol, remplis de terre, foisonnant de sauge, de romarin, de thym et de thym citron, placés sous des lampes de croissance. Une paire de ciseaux est accrochée au mur. Oui, mais alors ? Réponse : « Louis Post convoque l’utilité passée du lieu : le soin collectif par l’eau chaude. Au sol, des plantes aromatiques prennent racine dans des sacs à gravats, et quelques théières sont prêtes à être remplies. Installation hospitalière, invitation à prendre le temps et une tisane, soigner nos maux et nous réchauffer ensemble au sein des œuvres exposées ». Belle idée, joli geste in-situ, plastique, poétique et politique. Sauf qu’il n’y a aucune théière autour des sacs… Il faudra repasser pour se faire une tisane ! 
Tout aussi pertinent et politique, mais en plus sombre et rageur, Le rêve des machines (RH), de Jules Cartier évoque lui, à travers un vélo transformé en une sorte de tank-prison individuel, accompagné d’une série d’images d’accidents de vélos réalisés par une IA imprimées sur toile, la condition de coursier à vélo, « moteur de sa propre économie ». 

MARC VOIRY

La Relève#6
Jusqu’au 24 février
art-cade – Grands Bains Douches de la Plaine
Jusqu’au 23 mars
Château de Servières
https://journalzebuline.fr/programme-de-cloture/

Blick Bassy

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Le lauréat 2019 du Grand Prix Sacem des Musiques du Monde présente son dernier album Madiba au Théâtre de l’Esplanade. Blick Bassy y aborde avec sa musique douce et planante la question urgente de l’eau, qu’il juge centrale dans la problématique environnementale. La prestation de l’artiste camerounais s’inscrit d’ailleurs dans le cadre du weekend « Parlons eau » proposé par les Théâtres en Dracénie, en partenariat avec Colibris 83 et la Maison Régionale de l’Eau. Si Blick Bassy chante majoritairement dans sa langue maternelle, le bassa, il n’y a pas besoin de parler la langue pour être sensible à la lente afro-soul de l’artiste.

R.G.

10 février
Théâtre de l’Esplanade, Draguignan

Bienheureux les fleuves qui n’ont pas de frontière

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Créé au Théâtre du Toursky l’an dernier et composé en 2017, le cycle de mélodies écrites par Lionel Ginoux a depuis fait l’objet d’un enregistrement. Repensés pour la scène par le Calms, dans le cadre d’un concert dédié à SOS Méditerranée, ces six chants pour baryton et piano se voyaient enrichis d’une série de témoignages recueillis à bord, d’une chorégraphie inspirée et de pièces pour piano et violoncelle. Ils reviennent ici à leur plus simple appareil : le piano doux, aux harmonies glissantes et tortueuses de Marion Liotard, et la voix lumineuse et agitée de Mikhael Piccone, idéaux pour dire la douleur de l’exil. Le texte de Jean-Pierre Siméon y apparaît dans toute sa clarté : la ligne mélodique, épurée, et l’articulation impeccable du baryton rendent justice à ces poèmes simples mais jamais simplistes. Conçues pour un jeune lectorat, ces odes aux « pouvoirs du faible », aux « mondes cachés » et autre « étranger » – qui ne sont jamais ceux que l’on croit – ne cèdent ni à la facilité, ni à la platitude. De même que le langage musical, se rangeant souvent du côté de la modalité, mise moins sur la dissonance que sur le rythme pour créer le trouble. D’un lyrisme toujours prégnant, mais jamais étouffant ou outré, Sans frontières fixes célèbre les possibles d’une forme devenue, depuis son essor au XIXe siècle, l’essence même de la poésie. L’espoir se fraie malgré tout un chemin au sein de ces élégies résolument graves, voire affligées. Car depuis leur parution en 2001, ces « Poèmes pour grandir » n’ont malheureusement pu que gagner en vérité. 

Sans frontières fixes de Lionel Ginoux
Inouïe Distribution
Sortie le 9 février

Bagarre

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De retour avec le single BOY qui annonce un prochain album au printemps, le groupe parisien Bagarre reprend du service au Makeda. Les pseudonymes hauts en couleurs des cinq membres de ce groupe d’électro-pop, Emmaï Dee, La Bête, Majnoun, Maître Clap et Mus, témoignent de la truculence de leur musique. Bagarre combat l’intolérance et prône l’affirmation de soi face à ceux qui voudraient nous dire qui nous sommes. Des idées que ne renieraient pas La Responsabilité des Rêves, l’association qui organise le concert au Makeda. L’organisation responsable de la gestion de l’Espace Julien depuis juillet 2023, prend garde à respecter la pluralité et la diversité en matière artistique.

R.G.

8 février
Le Makeda, Marseille

Marseille au cœur de l’histoire globale

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Pour présenter le dernier livre de Pierre Singaravélou lors d’une table ronde organisée au Musée d’Histoire de Marseille par l’association Ancrages, en partenariat avec le Mucem, l’historien spécialiste des empires coloniaux était aux côtés de Guillaume Calafat, spécialiste du monde méditerranéen à l’époque moderne, ainsi que d’Aurélia Dusserre et Catherine Atlan, membres du projet Mars-Imperium. 

Pierre Singaravélou est tout d’abord revenu sur le projet de ce livre de plus de 700 pages consacré à l’histoire de la colonisation et destiné à un large public. En mobilisant plus de 250 contributeurs de tout l’Hexagone, des Antilles, et d’autres pays (Royaume-Uni, États-Unis, etc.), ce volume entend embrasser le fait colonial français dans une perspective pluridisciplinaire et décentrée. Le pluriel du titre vise par ailleurs à interroger la diversité des rapports de domination coloniale et postcoloniale dans le monde. L’organisation à rebours de l’ouvrage, qui commence à la période contemporaine pour se terminer aux prémices de la colonisation, combat également la tendance de l’histoire traditionnelle à assigner une finalité aux événements, ainsi que l’idée selon laquelle la colonisation française commencerait avec la prise d’Alger de 1830. 

Cette élaboration d’une histoire du fait colonial français à l’échelle du monde s’inscrit dans le sillage du courant récent de la « micro-histoire globale », héritier de la micro-histoire italienne et de l’histoire globale. En apparence paradoxale, cette démarche consiste à étudier, à partir d’un fait, les interconnections avec d’autres espaces et d’accéder à une échelle globale de l’histoire. Les acteurs de Mars-Imperium, qui s’intéressent aux vestiges de l’histoire coloniale à Marseille pour penser le fait colonial, s’inscrivent tout à fait dans cette perspective.

L’histoire d’une rencontre

Ces réflexions ont été poursuivies à l’occasion de deux journées d’étude organisées au Mucem les 31 janvier et 1er février autour de l’exposition « Une autre histoire du monde » dont Pierre Singaravélou est un des commissaires. Plusieurs spécialistes ont nourri les interrogations amorcées la veille, comme Céline Regnard, qui souligne que la Méditerranée, espace de connexions multiples, a façonné les approches de l’histoire globale. Christian Grataloup, lui, rappelle la nécessité de déconstruire l’histoire coloniale, préférant le terme de « connexion » à celui de « découverte » pour parler de la rencontre que fait l’Europe de l’Amérique à la fin du XVIe siècle. 

Une table ronde consacrée aux « coulisses » de l’exposition a ensuite permis à ses commissaires de revenir sur sa genèse : au thème initial de la colonisation a été préféré le défi de proposer une histoire du monde affranchie du prisme de la colonisation, en rendant compte de la manière dont les sociétés non européennes ont raconté leur histoire. L’œuvre de Chéri Samba (La Vraie carte du monde, 2011), qui présente un planisphère retourné, est à ce titre emblématique. Les cartels eux-mêmes reflètent cette ambition, utilisant la projection de Fuller, représentation du monde non européanocentrée, en rupture avec le planisphère hérité de Mercator. 

Enfin, plusieurs spécialistes du monde des musées (Nanette Snoep, Nathalie Bondil, Sarah Ligner) ont décliné cette question de la mondialité en histoire de l’art, ainsi que Léa Saint-Raymond, autrice de Fragments d’une histoire globale de l’art (Rue d’Ulm, 2022). Ce souci d’adopter une muséographie affranchie de la geste coloniale hante les musées d’aujourd’hui, et le dispositif participatif de la fin du parcours de l’exposition, proposant au visiteur de devenir lui-même un objet « sous cloche », en est une des réponses ludiques que l’on ne peut qu’inviter à aller expérimenter jusqu’au 11 mars prochain. 

MATHILDE MOUGIN

Camille Pépin 

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Travaux obligent, c’est au Palais Neptune que l’Orchestre de l’Opéra de Toulon se produira le 8 février pour un concert s’annonçant d’une étonnante richesse. On y retrouvera la Symphonie n°9 de Schubert, dernière symphonie parachevée par le compositeur, mais qu’il ne put jamais entendre de son vivant. Mais aussi deux pièces de Camille Pépin : Vajrayana, pièce pour laquelle la compositrice a remporté en 2015 le concours Île de Création ; et The Sound of Trees, double concerto pour clarinette et violoncelle. Soit trois beaux hymnes, à travers les siècles, à la nature et à sa dépiction par l’orchestre.

8 février
Palais Neptune, Toulon

Eugénie Joneau

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C’est à un voyage temporel à rebours que nous invite l’Orchestre national d’Avignon-Provence le 9 février. Commandé par l’orchestre de Bretagne en 2001, l’Incanto d’Eric Tanguy, pièce brève pour orchestre restreint, convoque le souvenir des ouvertures miniatures de jadis. Les Chants bibliques de Dvorak, pétris de ferveur romantique et de tourments personnels comme politiques, pourront compter sur la voix inimitable d’Eugénie Joneau pour briller de tout leur éclat post-romantique. Avant que la mythique Septième Symphonie de Beethoven ne conclue ce décidément très alléchant programme.

P.C.

9 février
Opéra Grand Avignon

La Traviata

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Giovanni Boldini , " Ritratto di Giuseppe Verdi ", 1886Olio su tela, 118x96 cm. Milano, Casa di riposo per musicisti. Una delle opere esposte alla mostra " Pittura Italiana del XIX secolo. Dal Neoclassicismo al Simbolismo ", da domenica fino al 22 gennaio 2012, a palazzo dell' Ermitage di San Pietroburgo, che illustrano gli stili di un secolo della storia dell'arte italiana e i suoi protagonisti. ANSA / UFFICIO STAMPA / ONLY EDITORIAL USE

La Traviata de Giuseppe Verdi est l’opéra le plus joué au monde. Truffée d’airs inoubliables et familiers même aux néophytes du lyrique (le Libiamo, Sempre libera, Addio del passato…), l’œuvre constitue un immanquable du genre ! Ce mois de février, l’Opéra de Marseille reprend ce chef d’œuvre sur une mise en scène sobre et très classique de Renée Auphan (ancienne directrice des lieux), déjà donnée pour les fêtes en 2018. La cheffe montante Clelia Cafiero dirigera l’Orchestre et un casting d’habitués de la maison autour de la soprano espagnole Ruth Iniesta, très applaudie dans le rôle de Violetta il y a deux ans à Saint-Étienne, de l’Alfredo de Julien Dran et du Germont de Jérôme Boutillier.

P.C.

6, 8, 11, 13, 15 février
Opéra de Marseille 

De Vive Voix : 20 ans de voyage

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La Mossa © Nina Reumaux

Zébuline. Le festival De Vives Voix fête ses 20 ans, qu’est-ce-que vous ressentez ? 

Odile Lecour. C’est très agréable, très gratifiant. J’avoue que je n’ai pas réalisé pendant tout ce temps que l’on avançait autant. Et là, depuis un mois, je suis dans les photos, les dossiers de presse… Ça remue beaucoup de choses, je me dis que c’est un super voyage et que j’ai de la chance de vivre une aventure pareille. Je pense aussi à toutes les personnes qu’il y a autour : les artistes, le public, les journalistes, les partenaires… c’est une histoire collective géniale, c’est pour ça que ça a marché. 

C’est un festival qui ressemble à sa ville, très multiculturelle…

Quand j’ai créé ce festival, et je suis toujours dans cette même idée, ce qui était important pour moi c’était la voix, dont j’ai une culture familiale très ouverte : ma mère était chanteuse dans une chorale baroque, j’ai vécu en Afrique, j’ai écoute beaucoup de jazz, de chanson, des musiques du monde. J’ai pratiqué aussi beaucoup de chant de méditation indien. Il y avait cette idée à la fois de musique du monde mais aussi de musique ancienne, de créations… avec toujours la voix au cœur des propositions. 

Brève de comptoir 
Quand la Maison du Chant emménage dans son nouvel espace, rue Chape, en 2018, Odile Lecour souhaite installer un comptoir dans la salle principale, pour favoriser les rencontres. Elle en trouve un sur Le Bon Coin, mais une fois arrivée sur place, elle se rend compte que le vendeur avait menti sur sa taille – trop grand, il n’arrivait pas à le vendre. Elle décide de le prendre quand même, et tant pis s’il dépasse du camion. Arrivé rue Chape, l’équipe passe près d’une heure trente pour le faire rentrer, un ébéniste intervient pour gagner des millimètres çà ou là… C’est aujourd’hui le lieu central de la Maison du chant, où les rencontres se font et les projets naissent ! N.S.

Cette édition 2024 est spéciale, avec plusieurs propositions tout au long de l’année, pourquoi ce choix ?

Sur cette édition, je travaille beaucoup avec Maxime Vagner de Prodig’art, avec qui on a décidé d’organiser cette édition. J’avais envie de programmer des artistes avec qui j’avais déjà travaillé, non pas pour refaire ce que l’on a déjà vu, mais pour marquer toute leur trajectoire, et les retrouver là où ils sont aujourd’hui. On va faire trois tempos importants : le week-end d’ouverture les 9, 10 et 11 février, avec un événement informel et des concerts [Enco de Botte, Bruno Allary,Cesare Matina et Françoise Atlan notamment, ndlr]. Le premier tempo, mi-mars, ce sera Les Printemps sacrés, avec deux ensembles vocaux. Un de femme, Madalenna, dirigé par Manu Théron, et l’ensemble polyphonique corse A Filetta avec qui je travaille depuis 20 ans. On fait ensuite un tempo Polyphonies au Palais Carli, tout début septembre, en partenariat avec le Conservatoire, avec des ensembles de différentes origines. Il y aura Lo Barrut, La Mossa et Les Dames de la Joliette. Puis un tempo fin octobre à la Cité de la Musique autour des musiques du monde, avec Parveen & Ilyas Khan, frère et sœur indiens qui font tout un travail entre le beatbox et la musique classique indienne. Et Luis de la Carrasca sextet, une formation de flamenco que l’on suit depuis toujours. Il y aura aussi beaucoup de choses à l’automne à la Maison du Chant et ailleurs…

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR NICOLAS SANTUCCI